En Attendant Godot Registre

extraits de pièces de théâtre allant de l’Antiquité romaine (Plaute) au XXe siècle (Beckett), en passant par le XVIIIe siècle (Marivaux). Les deux premières (La Marmite de Plaute et L’Île des esclaves de Marivaux) sont des comédies. La troisième (En attendant Godot de Samuel Beckett) fait partie du théâtre de l’absurde et peut être considérée comme une farce tragique. Quelles que soient ces différences d’époque et de genre, ces trois extraits mettent en scène une relation complexe entre maîtres et valets

l’originale, se situe dans l’Antiquité.) + mise en scène 2 Loyon en 2009 (utilisation d’1 marionnette pour le rôle 2 l’enfant qui guide Tirésias ou encore l’introduction du public ds le chœur). Finissez vos phrases, Tardieu ( Jeu sur la parole) En attendant Godot, Beckett (Jeu sur l’intérêt de l’intrigue) + (didascalies sont parfois + nombreuses que la parole) = 2 même que Ionesco, tournent en dérision le langage considéré comme impuissant et l’existance humaine étant absurde. Le songe d’une nuit d’été

nouvelle, les formes de la poésie lyrique.  la solitude du moi, inquiet et révolté, mélancolique et habité par la nostalgie du passé la nuit et ses mystères ouvrant sur le merveilleux  le dialogue avec la nature  Le pittoresque du M-Âge -mélange registre comique & tragique -langage hyperbolique -enjambements, rythme ternaire en poésie LE REALISME Env. 1830-1890 Les écrivains réalistes veulent peindre la réalité de leur temps. Ils représentent l’ensemble des milieux sociaux, même les plus défavorisés

dénouement est heureux, on parle de tragicomédie. UN STYLE ELEVE ET ENLEVE La tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé (le style «sublime»). Elle présente une action en cinq actes. L'action respecte la règle des trois unités. Les registres privilégiés sont le tragique et le pathétique. La gravité et la tension n'empêchent pas l'ironie tragique. La bienséance : Conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, le spectacle ne doit pas choquer le spectateur. De ce fait violence

dans le théâtre moderne. Quand il est utilisé, cela n’est pas à proprement parler dans le dialogue mais dans un récit (souvent historique) d’un personnage à un autre par exemple. Il s’agit pour l’auteur de créer un effet particulier. Dans En attendant Godot par exemple : « Un chien vint dans l’office Et prit une andouillette… » => effet comique, parodie, écart entre le thème et le style, passé simple est expressif parce qu’il est inattendu dans le dialogue. L’effet est trop précieux pour que le

courant romantique et positiviste. En littérature Victor Hugo nous livre dans sa préface de Cromwell tous les fondements théoriques du romantisme : le mélange des genres, la rupture avec les règles classiques, la liberté de l’auteur, mélange des registres. Naissance du grotesque (le mélange du beau et du laid). Le romantisme touche les trois genres, théâtre, roman et poésie. Le roman balzacien et le personnage-type : Balzac veut être un historien des mœurs de la société française de la monarchie

est une pièce à la fois comique et baroque. Il représente le libertin et en même temps s’oppose à la religion, c’est un rationalisme. Le côté baroque, vient de l’inconstance du personnage, de ses exagérations, de ses contradictions, du mélange des registres et aussi de la complexité de l’intrigue. II – Rappel des règles du théâtre classique Séparation entre la tragédie et le comique (séparations des genres) Dans la tragédie, la fatalité pèse sur le personnage et le destine à l mort ou à un sort malheureux

cependant l’on observe quelques brides de tragique au XXe siècle. Le théâtre de l’absurde des éléments tragiques qui témoignent d’une angoisse existentielle (En attendant Godot de Samuel Beckett, 1953). Qu’est ce qu’est une tragédie ? Présente des personnages hors du commun aux destins marqués par la fatalité. Il dépasse ainsi le registre dramatique en montrant une situation sans issue qui repose sur l’intervention d’une force supérieure ou d’une divinité, sur une obligation morale ou sur l’emprise

composé du roi et de ses hommes, qui les ignore, allant même jusqu’à les mépriser, sur un ton d’ironie « Pardieu ! Don Ruy je vous admire ! » (v 1146) C’est pourtant bien Don Ruy Gomez qui va mener le jeu tout au long de cette scène dans un registre épique, grâce à la force, la puissance de ces figures paternelles, mais également grâce aux didascalies à travers lesquelles Victor Hugo devient metteur en scène, ne laissant aucun doute sur l’interprétation de son écriture. L’attention est portée

objets la ramènent à la réalité de son corps vieillissant et de sa mort prochaine. Dans Fin de Partie, c’est l’univers claustral, exigu, de la pièce dans laquelle vivent Clov et Hamm qui traduit la néantisation de leur monde, de leur vie. Dans En attendant Godot, Pozzo perd successivement tous ses objets : sa pipe, son vaporisateur, sa montre, ces disparitions annoncent la déchéance qu’il va connaître dans l’acte II. Au théâtre, existent aussi les didascalies internes, qui indiquent la façon de jouer