En Attendant Godot Tragique Comique

autres metteurs en scène sur une même pièce de théâtre, celle-ci ne peut pas être faite que d'une seule façon. Une pièce de théâtre peut donner lieux à de nombreuses mises en scène différentes, selon le metteur en scène. C’est le cas pour L’Illusion comique de Pierre Corneille de 1639 qui a été mise en scène par Marion Bierry au Théâtre de la Poche en 2006 et par Jean-Marie Villégier au Théâtre de l’Atelier en 1997. Lors de L’acte I Marion Bierry a décidé de rester fidèle au texte de Corneille en représentant

déguisement, le masque, les miroirs , les jeux d’identité, l’incertitude du bonheur toujours menacé. Antithèses, effet de contraste, hyperbole, amplification des sentiments, complexité de l’intrigue romanesque. D’AUBIGNE (1616) CORNEILLE (l’illusion comique 1636) EPOQUE PRINCIPES OBJECTIFS FORMES PRIVILEGIEES THEMES ESSENTIELS PROCEDES D’ECRITURE MANIFESTES THEORIES ECRIVAINS OEUVRES LE CLASSICISME Seconde moitié du XVII ème siècle. 1 650 – 1 700 Réaction au baroque : créer des modèles, règles

grands dramaturges de l'Antiquité et son caractère, à l'époque, « révolutionnaire ». Alors que la tragédie classique, par exemple, prônait l'imitation des Anciens et une séparation stricte des genres, V. Hugo s'inspire de sujets inédits, mêle comique et tragique, et met en avant le choix et la singularité de l'auteur. Le renouvellement perpétuel de l'art est certainement un de ses aspects essentiels, d'autant plus qu'il est l'œuvre d'un individu. 2. La création d'un univers personnel L'art est également

|D’Aubigné (Les Tragiques, |ne (Andromaque, 1667), Molière |1721), Voltaire (Candide, 1759), | |œuvres |Rabelais (Pantagruel, 1532 et |Hélène, 1578) ; Du Bellay |1616) ; Corneille (L’Illusion |(L’Avare, 1668), La Fontaine |Rousseau (Du contrat social, 1762) | | |Gargantua, 1534) ; Montaigne |(Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités |Comique, 1636) ; Viau (Œuvres

goût naturel et vraisemblance les caractère et les sentiments  Trouver un idéal fait d’équilibre , de symétrie et d’honnêteté( sur le plan sociale et moral)  Instruire et distraire a la fois le public corneille Tragédies « Horace » « L’illusion Comique » Racine Tragédies « Andromaque » « Bérenice » « Phèdre » « Le bourgeois Gentilhomme » « Le misanthrope » XVI I : Baroque Classicisme Molière Comédies La Fontaine Fables Fables de la Fontaine : « les grenouilles qui demandaient

volonté politique de Richelieu (sous louis XIII) de développer et d’encadrer le théâtre. A – LE BAROQUE On associe à l’esthétique baroque les pièces de SHAKESPEARE (« Théâtre Elisabeth ») et en France les premières Pièces de CORNEILLE (« Illusions Comiques » ou « Le CID ») Dans ce théâtre, il n’y a aucune règles d’unité, on s’autorise toutes les invraisemblances, un foisonnement de personnages (W.Shakespeare) et également tous les registres sans distinction nettes entres Tragédie et Comédie (TRAGICOMEDIE)

actions se passent ailleurs, à l’entracte ou dans les coulisses. Le spectateur l’apprend par les récits qu’en font les personnages. La tragédie doit aussi respecter la bienséance; le langage sera noble, le style soutenu. Toute familiarité et tout comique est exclu. On ne montre pas de réalisme vulgaire, pas de duel, pas de combats ou suicides. Le sujet doit être emprunté à la légende, l’histoire ou la Bible. Les héros doivent être des personnages d’un rang élevé. La tragédie doit se présenter en

l’explicitent même eux p43 lorsqu’il y a une suite dans les dialogues : Clov sort, Hamm dit « C’est d’un triste. », puis Clov entre et dit « Ca redevient gai. » Le pronom démonstratif « ça » illustre l’indéfinition de ce qu’il vive, cela rend plus tragique la situation, et cette situation ils la traversent ainsi ensemble -Les deux personnages en ont marre de la vie, ils n’ont plus de but, à part un qui en est la conséquence : en finir -On remarque d’ailleurs une autre suite dans les dialogues en rapport

Français En attendant Godot est la première pièce de Samuel Beckett, ainsi que son premier réel succès. Samuel Barclay Beckett, né le 13 avril 1906 à Foxrock et mort le 22 décembre 1989 à Paris, est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expression principalement française et anglaise, récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1969. L’extrait que nous allons étudier se situe dans le premier acte de la pièce, qui en comporte deux. Dans ce passage, Pozzo explique à deux vagabonds

femme n’osait toujours pas relever la tête » mais c’est l’incompréhension qui domine : « éberlué », « Ce noir n’avait encore, semblait-il, jamais vu de boutique, ni de blancs peut-être. » Le registre du passage est ambigu, constitué à la fois de comique et de mélodramatique. Le processus de transformation en victime est mélodramatique, le lecteur prend pitié du récolteur même si le narrateur se place du coté des colons : « notre gratteur ». La facilité et l’expérience du commis : « habitué et bien