Enjeux De Tartuffe

XVIIIe siècle qui traitent de cette question. En quoi le XVIIIe siècle se démarque-t-il du siècle précédent sur ce point ? Au XVIIe siècle, la religion n’est pas remise en question ; seuls certains de ses excès sont parfois dénoncés (comme dans Le Tartuffe). Les Pensées de Pascal constituent sans doute l’œuvre littéraire (et philosophique), traitant directement de la question religieuse, la plus achevée. Au XVIIIe siècle, l’esprit des Lumières développe un discours beaucoup plus critique, le plus souvent

doutes, ses arguments, parfois de façon ambigüe. Le spectateur, qui n’a pas comme le lecteur, la possibilité de relire la scène pour mieux la comprendre, se trouve alors plongé dans la confusion et ne peut mesurer le sens profond de la réflexion et des enjeux. La double énonciation, particularité du genre théâtral qui permet de destiner certaines paroles des personnages au public, peut aussi rendre la scène peu crédible. C’est le cas de l’aparté ; réplique d’un personnage qui ne désire pas être entendu

En effet, les auteurs étaient censurés pour leurs attaques contre l Eglise, et les m urs qu elle prêche. Les idées ne parvenaient donc pas à leurs destinataires, pas de façon intégrale du moins. L exemple le plus connu reste incontestablement le Tartuffe de Molière. En effet, sa virulente satire des dévots indigna l Eglise, qui demanda à ce qu il soit censuré. Ainsi, bien que Molière transmette dans sa pièce des idées pouvant influer sur la société, la censure s avéra comme un obstacle qu il ne put

qu’apparente ; la preuve, c’est que la thèse de Louÿs ressurgit. » 1 Sommaire 1 Débat littéraire et enjeu idéologique 2 Pourquoi il y a une "affaire" 3 Les anomalies de "Molière grand auteur" 4 Témoignages historiques sur Molière prête-nom de Corneille 5 Statistiques et attribution d’auteur 6 Bibliographie sélective 7 Notes et références 8 Liens externes Débat littéraire et enjeu idéologique Pierre Louÿs n’était pas un plaisantin mais un érudit : sa bibliothèque renfermait 20.200 volumes

année dans laquelle La Fontaine obtient le privilège pour l’impression de son premier recueil de fables, qui paraîtra l’année suivante. Il écrit son roman de Psychés qui paraitra également en 1668.Molière donne le 5 aout une représentation unique du Tartuffe, interdit aussitôt par le président Lamoignon. En Angleterre, Milton publie le paradis perdu, et Dryden son Essai sur la poésie dramatique. De plus, Racine a des rivaux dans la société qui sont Molière et Corneille qui éprouvent une jalousie par

problème des privilèges de la naissance. 2. Le théâtre permet de poser des problèmes politiques. Le théâtre d’Aimé Césaire qui dénonce le colonialisme ou celui de Genet. Les Mains sales de Sartre qui montre les contradictions du parti communiste. Tartuffe de Molière qui dénonce le pouvoir de la compagnie du Saint Sacrement. 3. Le théâtre s’expose à le censure et au malentendu. Censure contre Molière, Genet. Interprétations diverses de l’Antigone d’Anouilh ; le dramaturge est-il pour Créon ou Antigone

et des travers. Molière développera cet aspect selon le vieux précepte antique : : la comédie serait l’art de corriger les mœurs par le rire. Cette dimension conduira Molière jusqu’à la polémique et au scandale avec : L’ Ecole des femmes et le Tartuffe. Il explorera aussi d’autres voies, comme celle de la farce, avec, Georges Dandin, Le malade imaginaire, le Bourgeois gentilhomme, puis celle de la tragi- comédie avec : Dom juan. A la différence de la tragédie, la comédie classique n’est pas strictement

personnage issu d’un mythe espagnol une dimension humaine universelle *Deuxième plus grand succès après Tartuffe (1664) - A travers le mythe de Dom Juan, Molière à chercher à souligner, à ridiculiser, à attaquer certains vices de son époque : L’hypocrisie, l’impiété, la transgression et la séduction. - Dom Juan (1665) après Tartuffe (1664) avant Le Misanthrope (1666) - On peut considérer Dom Juan, Tartuffe et Le Misanthrope comme une sorte de trilogie dans laquelle Molière laisse se refléter ses préoccupations

Molière s’attaque à la médecine, et à travers elle, à la peur de la mort. Dernière pièce de Molière (1673), qui fait mourir son auteur suite à la 4e représentation, elle reste une sorte de testament sur l’art théâtral et son enjeu. Ecrite dans la période la plus sombre de l’existence de Molière : attaqué par des pamphlets, en pleine rupture avec Lully avec qui il avait coopéré une dizaine d’années (la musique des ballets de la pièce sera l’oeuvre de Charpentier),

de manifestation de l'esprit, il tend aussi à l'expression de l'absolu. Enjeu polémique. On a tendance à ne voir dans les œuvres d'art qu'un objet de divertissement, devant lesquelles on se délasse, ou de contemplation muette, de plaisir sensible pur duquel il n'y a rien d'autre à dire que « c'est beau ! ». C'est contre ces deux préjugés, l'un utilitariste, l'autre esthétique, que s'insurge Hegel dans notre extrait. Enjeu philosophique. En redonnant sa dignité à l'art, Hegel constitue le domaine