Epidictique

I- Un texte de circonstance : 1- L’éloge et le blâme : a- Définitions : - L’éloge et le blâme appartiennent au genre oratoire et au type épidictique ou démonstratif ; - L’éloge a pour but d’obtenir l’adhésion des contemporains à des idées, des comportements, des valeurs, des personnes dont on vante les qualités ; - L’éloge repose souvent sur des valeurs données comme absolues et objectives alors qu’elles sont relatives et subjectives ; b- Le Mondain : - Dans un éloge

“vigueur” et “entrer dans la lumière” s’oppose à “en sortira” (l.17) par les répétitions : “tous” (l.17) par de nombreuses accumulations : (l. 3 à 4) - (l.12 à 13) - (l.17 à 18) - (l.20) et (l.31 à 32) CONCLUSION AU TEXTE : Le texte de registre épidictique constitue un réquisitoire indigné contre les conquérants occidentaux du nouveau monde, en même temps qu’un éloge de l’ancien. Dénonçant l’ethnocentrisme des Européens qui affirment la supériorité de leur civilisation sur celle de l’ancien monde

créateur du texte et le JE énonciateur sont une seule et même personne. L’objet du discours se transforme en sujet de discours ; dans ce genre de système discursif, le sujet se parle à lui-même. On n’est pas loin d’une rhétorique de l’éloge (genre épidictique) où il y a une espèce d’auto-valorisation. Dans ces textes, le futur est marqué par une structure périphrastique qui pose la réaction allocutive comme une espèce d’impératif catégorique. C’est une stratégie d’autant plus évidente qu’elle est au

cause. Exemples : Le Banquet de Platon, Les Pensées de Pascal… Le registre satirique caractérise les œuvres qui s'attaquent à des situations en les ridiculisant. Exemples : Tartuffe de Molière, Les Lettres persanes de Montesquieu. Le registre épidictique est celui de l'éloge et du blâme. On le retrouve bien entendu dans les oraisons funèbres ou les discours de réception. Exemple : Oraisons funèbres de Bossuet, discours d'entrée à l'Académie, opinion d'un professeur au conseil de classe. Le registre

phrase il est mentionné après le lion « sire, dit le renard »), il se fait l’avocat pour ne pas avoir à parler de lui. b) Il dresse un portrait flatteur (éloge) : termes hyperboliques, mélioratifs « trop » v.34-35 « beaucoup » v.38 = registre épidictique c) Il dévalorise ces victimes pour mieux valoriser le roi portrait / discours méprisant sur les moutons avec des termes péjoratifs « canaille, sotte espèce » v .36 il présente le crime contre le berger comme un acte de bravoure v.39-42

dernier est celui auquel se rapporte le but final et s´addapte le discours. Ainsi on distingue le discours démonstratif, le discours judiciaire et le discours délibératif. D´abord, le discours démonstratif a pour dénomination grecque discours épidictique et sa fonction est de louer, blâmer, ou plus généralement d´instruire. Il s´adresse à un auditoire réuni à l'occasion d'un événement particulier (un mariage, un décès, une réception officielle etc.) où l´on instruit des choses de la vie au travers

narratifs (conte, fable, légende, épopée, nouvelle, portrait, roman)- la forme de discours : est-ce argumentatif, explicatif, descriptif, narratif ?- les registres : les registres peuvent être comique (humour, ...), délibératif, didactique, épique, épidictique (éloge ou blâme), fantastique, lyrique et élégiaque, pathétique, polémique, satirique, tragique. - le mouvement du texte : comment s'articule le texte ? Y a-t-il des paragraphes, des alinéas, etc. - l'énoncé par rapport à la situation d'énonciation

respectait ». → gradation descendante sur les verbes. Au contraire, gradation ascendante avec « amants, amis, mari ». → ironie du mariage car « amants » associés à « adoraient » → verbe plus fort. On peut se demander si c'est un registre épidictique car texte au passé. → Éloge toujours valable? A-t-elle toujours ces qualités? Ou plaidoirie sur Mme de Grancey car récit au passé. Donc, Voltaire relate les 2 vies de Mme de Grancey. 1 ère vie → Un peu superficielle, dénoncée par l'ironie

La répétition de la construction ( pour … ce qui est …) souligne fortement cet aspect. Le philosophe accepte la possibilité de ne pas savoir, contrairement aux autres hommes, ce qui est une preuve de sagesse. Ceci est introduit par le registre épidictique (éloge) « une grande perfection ». Il y a une synthèse de cet esprit scientifique avec « donc ». 2 La primauté accordée à la raison. La science du philosophe n’est rien sans la raison. On montre que pour le philosophe la raison est aussi importante

exposition des faits, brève et simple L20-29 : preuve arguments et exemples L30-30 : péroraison exhortative conclusion du discours Ce discours oscille entre le genre judiciaire avec un réquisitoire (méfaits) dans le 2nd paragraphe et le genre épidictique qui insiste sur le blâme de Bougainville et l’éloge de la vie sauvage. Ce discours structuré ôte toute réalité au discours du sauvage innocent et ignorant du vieux tahitien. Alors que Diderot emploi un voca propre aux sauvages « le morceau de bois