Epidictique

qu’à ce que disait Aristote de l’histoire et qu’il ne s’est pas intéressé à fond sur La République et en particulier ce qu’écrit Aristote sur la rhétorique judiciaire. Il y a selon Aristote trois catégories de rhétorique : délibérative (futur), épidictique (présent) ou judiciaire (passé). Or la judiciaire comprend l’administration des preuves techniques (elles relèvent de la rhétorique) et les preuves extra-techniques (les aveux, les écrits, les témoignages, les lois, etc.). Parmi les preuves techniques

Léry. Le texte en question est extrait du chapitre XIII. Il s’agit d’un dialogue entre le narrateur et un vieil indien Tupinambas. Ce texte qui relève à la fois du récit autobiographique et du discours argumentatif appartient au registre épidictique. Nous nous demanderons comment Jean de Léry parvient à critiquer les valeurs européennes au travers d’un dialogue reconstruit. Dans un premier temps, nous montrerons qu’il s’agit d’une scène paradoxale, à la fois réaliste et utopique ; puis nous

produit (publicité) ou d'une idéologie (propagande), il emploie naturellement un lexique mélioratif et des images valorisantes de nature à parer les objets concernés de toutes les qualités. Formes : le registre laudatif appartient au genre épidictique de la rhétorique classique. On y retrouve ainsi les procédés oratoires capables de provoquer l'adhésion morale du public aux vertus qu'on entreprend de prôner : modalisateurs de la certitude, exclamations admiratives, énumérations de qualités et

d'un produit (publicité) ou d'une idéologie (propagande), il emploie naturellement un lexique mélioratif et des images valorisantes de nature à parer les objets concernés de toutes les qualités. Formes : le registre laudatif appartient au genre épidictique de la rhétorique classique. On y retrouve ainsi les procédés oratoires capables de provoquer l'adhésion morale du public aux vertus qu'on entreprend de prôner : modalisateurs de la certitude, exclamations admiratives, énumérations de qualités et

philosophie (philosophia), vise à la formation morale de l'homme et du citoyen par la pratique de l'éloquence. Pour lui bien parler est indissociable de bien penser. Parallèlement à son activité d'enseignant, Isocrate se lance dans le discours épidictique, c'est à dire dans l'éloquence d'apparat, pour diffuser ses idées politiques. Mais comme sa timidité l'empêchait d'intervenir directement dans les affaires politiques, il a recours au discours fictif. Au point de vue de l'action extérieure il préconise

servantes sont choqués d’apprendre qu’Hélène était la muse de Ronsard .Le GN « mon nom » incluant le déterminant possessif de 1ére personnes et le GN «  votre nom » incluant le déterminants à la 2ème personne. Le registre épidictique s’applique à Ronsard lui-même, qui évoque sa célébrité : champs lexical de la célébrité et de la postérité : «  au bruit de son nom » ; « telle nouvelle » ; « louange éternelle » Chacun doit cette célébrité à l’autre.Le champ

lecteurs ou l'auditoire modifie son point de vue ou commence à réfléchir à une idée à laquelle il ne pensait pas avant. A)RÔLES ET PROBLÈMES POSSIBLES Une fois que l'auteur ou l'orateur à exprimé son idée, qu'elle soit de l'ordre judiciaire, épidictique ou délibératif, le destinataire à ce discours doit être en mesure de juger, d'évaluer ou de décider. L'argumentation s'adresse généralement à un public cultivé. Il est vrai que l'emploi de procédés stylistiques de l'argumentation nécessite une certaine

danger, et peut devenir une manipulation dans la mesure où son objectif n’est pas la vérité mais seulement la vraisemblance. Le discours délibératif est l’un des trois genres répertoriés de la rhétorique ancienne. Il s’oppose aux discours épidictique (qui fait l’éloge ou le blâme) et judiciaire (qui accuse ou défend). Le discours délibératif présente les différentes thèses et les différents arguments qui s’opposent dans un débat : l’objectif du locuteur est d’imposer un point de vue en tentant

l’auteur, Voltaire, destine à convaincre et à persuader un lecteur ne partageant pas forcément les mêmes idées, d’autant plus que le philosophe y fait son blâme ! Ce dialogue est à percevoir comme la forme séduisante et édulcorée d’un discours de type épidictique, qui fait le portrait des hommes et de la religion, tout en dénonçant leurs défauts et leurs vices. Il reviendra alors au lecteur, vrai destinataire du texte, d’apprécier la justesse et la qualité des arguments, de se reconnaître dans ce portrait

descriptif, Op. Cit., p. 54. 36 naturaliste52. Nous nous permettons de dire que, pour Zola, décrire c'est observer pour bien analyser. La description n'est plus une fin. Elle est plutôt un moyen d'acquérir le savoir. Elle est douée d'une fonction épidictique et didactique en ce qu'elle fait l'éloge des différents produits de la nature et de sa force harmonieuse et permet de comprendre le fonctionnement de son organisme. De même, la description a aussi une fonction herméneutique en ce quelle permet de