Epidictique

de pathétique. Travail sur le rythme, les sonorités, les images. 11) L’Epidictique : correspondant au genre démonstratif de l’Antiquité, aux grands discours célébrant les héros ou dénonçant les méfaits et les défauts des ennemis, le registre épidictique fait appel à l’éloge ou au blâme. Il est souvent présent dans les portraits, donnant lieu à une idéalisation du modèle ou à sa caricature. Les procédés récurrents sont : un vocabulaire élogieux ou dépréciatif, reposant sur l’emploi de modalisateurs

Tournures de l’ordre et du conseil (impératifs et futur à valeur injonctive) - Progression logique du propos (expression de la cause et de la conséquence), style clair facilement compréhensible - Recours à l’exemple Instruire, transmettre un savoir. Epidictique - Implication du destinataire : apostrophe et adresses au lecteur, questions oratoires - Implication du locuteur : marques de la première personne, modalisateurs, marques de jugement. - Rythmes éloquents amples, périodes - Lexique chargé de valeur

utopie qui porte en germe une critique de la société du XVIème siècle [, comme nous le verrons dans un second temps]. Enfin, étudierons les éléments qui font de cette communauté un idéal proprement humaniste. I. Une société utopique Registre épidictique (= qui fait l’éloge de qq) A. Un univers de bien et de vertu : Récurrence des termes « bon/ bonne/ bien». De même, répétition de l’adverbe « bien » : « bien nés, bien éduqués » De +, chps lex antithétiques du bien et du mal : « bien nés/ bien éduqués/

Diderot s’achève au moment de la fugue de Suzanne. De plus, dans son post-scriptum, Suzanne admet sa volonté de séduire son correspondant, ainsi que sa coquetterie. Cette conclusion du roman, où Suzanne s’interroge et doute, en nuance la dimension épidictique. La Religieuse critique les institutions religieuses de manière subversive. Diderot met en lumière la malhonnêteté des autorités cléricales, qui cherchent à tromper des jeunes filles pour les amener à consentir à cet état d’esclavage. Diderot

descriptif, tout de même moins présent, qui sert dans les œuvres décrivant un endroit comme « Le port » ou une personne comme « La belle Dorothée ». Le registre didactique est utilisé dans des récits allégoriques contenant une morale, le registre épidictique dans ceux créés pour faire un éloge ou un blâme, et le registre satirique car nous retrouvons des satires dans beaucoup de poèmes.

caractérise les textes qui peuvent être apparentés à une prière. C’est le discours qui veut persuader, emporter l’adhésion du public en frappant son esprit (discours très rythme et imagé). · le registre épidictique se livre à un éloge ou un blâme, dans le but de provoquer l’admiration ou le mépris. NB : Le registre didactique vise à délivrer un enseignement ou à imposer une idée, une opinion. Il explique

encore souvent dans les grands textes argumentatifs ou les discours politiques) :  -  Le genre judiciaire  : défend une cause (plaidoyer) ou accuse (réquisitoire)  -  Le genre épidictique  : exprime un jugement par l’éloge (valorisation) ou blâme (dévalorisation)  -  Le genre délibératif  : vise à faciliter la prise de décision en pesant le pour et le contre. 

délibératif  : persuader ou dissuader. Système de valeurs qui est celui de l’utile et de l’inutile. Il réfléchit sur des faits futurs puisqu’il persuade ou dissuade de prendre des décisions. · Genre épidictique  : louer ou blâmer. Système de valeurs qui est celui du noble et du vil (beau/laid). Il réfléchit sur des faits passés ou présents suivant l’objet é blâmer ou à louer. Etapes :· L’invention· La disposition· L’élocution· L’action·

On utilise la rhétorique de façon différente selon les situations. Genre judiciaire : Orateur doit défendre quelqu'un devant un tribunal Genre délibératif : Volonté de mobiliser des gens. On invite aux débat. Genre démonstratif ou épidictique : Vise à amplifier le discours. (Lors d'un enterrement) Pour mettre en œuvre une rhétorique, il y a plusieurs étapes a respecter. L'invention : détermine dans quelle situation de communication on se trouve. On va chercher les arguments, les

procédés stylistiques : tout d’abord on remarque l’omniprésence de la modalité interrogative qui structure le début du texte avec l’anaphore en tête de chaque phrase de «Comment l’auteur n’a -t-il pas» et qui permet de faire passer la tonalité épidictique que le patriarche recherchait pour son blâme des toiles de Coriolis. En même temps l’insistance grâce à la figure d’anaphore laisse entendre une certaine ironie de la part des auteurs, l’exagération est peut être caricaturée par les auteurs pour