Erasme Critique Les Courtisans

pontificaux (Jérôme Aléandre, Wolsey), envoyés auprès des souverains et des cours d’Europe sont des vecteurs notoires de l’influence italienne et de l’humanisme (ex. Jacopo Sadoleto, 1477-1547, évêque de Carpentras de 1527 à 1536, en liaison avec Erasme et Boniface Amerbach). Le réseau des italiens émigrés pour raisons politiques n’est pas moins important : citons le Milanais Jean Jacques Trivulce, tombé en disgrâce auprès de Ludovic le More, devenu le conseiller militaire de Charles VIII, avant

mécanique et sans lien avec la réalité. Pas d’exercice physique ni d’hygiène. C’est une satire qui est surtout destinée à alimenter le discours opposé : - La deuxième éducation n’est plus empreinte de formalisme : elle met en valeur l’esprit critique. La foi n’est plus mécanique mais personnelle et vivante. Le sport et la diététique sont importants. On instruit parallèlement le corps et l’esprit. La lecture consiste dans l’élection d’un sens. L’éducation n’est plus l’apanage de l’Église mais

Cornelius Agrippa (= Nettesheim) est un médecin moderniste, « De la noblesse et préexcellence du sens féminin ». Il est pour la supériorité de la femme, les hommes ont créé l’infériorité de la femme et les ont tenu éloignés des postes de pouvoirs. Erasme est le plus grand humaniste de l'époque, il a parlé de tout et de la femme. Faut-il l'instruire ? La place de la femme dans le mariage et dans l'église. Il parle de la femme dans les adages, dans les colloques, dans l'institution du mariage chrétien

propre dignité, par un travail acharné de perfectionnement individuel. Agricola, humaniste hollandais, loue l’excellence de la philosophie, discipline englobant les connaissances les plus hautes. Il glorifie ainsi la sagesse et le savoir. Le Hollandais Érasme, l’un des fondateurs de l’humanisme, dans son traité sur l’éducation des enfants, insiste sur l’idée, capitale pour un humaniste, qu’« un homme est indigne de ce nom s’il manque de culture ». C’est donc l’éducation qui va donner à l’homme toute sa

aveugles. Enfin, le tyran use d’un moyen efficace pour installer sa domination. Le tyran ne manque pas d’assouvir ses sujets par le moyen des autres. Il procède à une délégation de la maîtrise du peuple en mettant en place des tyranneaux et des courtisans qui soutiennent le tyran pour avoir “leur part du butin”. Ce sont donc des esclaves qui, par soif de pouvoir, exercent une forme de tyrannie. Le système de la servitude est donc un système pyramidal au sommet duquel se trouve le tyran. Au final

erreur de réduire la Réforme à un seul mouvement religieux, car la société tout entière en est révolutionnée. Un tel bouleversement s’est fait dans un cadre historique particulier, sur lequel il convient de porter un regard lucide. Une attitude critique, qui n’implique pas forcément la condamnation, s’impose donc sur l’Europe du début du 16ème siècle. Loin de nous la volonté de ranimer quelque guerre de religion. D’un point de vue catholique romain, la Réforme, fautrice de trouble, de division

démon : ils seraient liés à une possession. (Littérature démonologique qui explose & le thème du pacte avec le diable est très populaire) La folie serait un dérèglement des sens. A côté de ce discours de raison, il y a des auteurs humanistes dont Erasme, le prince des humanistes, qui fait un éloge de la folie : les fous nous rappellent notre fragilité, elle permet d’oublier les malheurs > la folie amoureuse est non seulement agréable mais utile > Il termine par la Sainte-Folie, celle du Christ, des

adultère par principe et par nécessité, et la morale chrétienne, désapprouvant évidemment un tel code. Homme de son temps, il semble quand même que Chrétien ait quelques réserves à l'égard du monde qui l'entoure. Yvain, en particulier, contient une critique explicite et sévère de l'aristocratie à travers l'image donnée de la prouesse et de l'amour. En effet, la prouesse pèche, selon lui, par excès : on tue sans discernement et sans merci c'est-à-dire sans mesure, valeur pourtant importante pour un chevalier

des auteurs de l’Antiquité - l’interpellation du lecteur à travers le questionnement Manifestes et écrits théoriques : - Méthode pour connaître l’Histoire (Bodin, 1556, en latin) - Le Courtisan (Castiglione, 1528, en italien) Ecrivains et uvres : - More, l’Utopie (1516, traduit du latin en 1550) - Erasme, Eloge de la folie (1509, traduit du latin en 1520) - Marot, L’Adolescence clémentine (1523 1535) - Rabelais, Pantagruel (1532) ; Gargantua (1534) - Budé, L’Institution du Prince (1547

doivent alimenter leurs enfants. A la lecture de ce texte, nous pouvons donc penser que les mères concernées vont adapter leur alimentation selon les conseils de Plutarque qui est perçu comme un modèle à suivre. A la Renaissance, les humanistes tels que Erasme ou Rabelais dénoncent l'extrème sévérité héritée de l'Antiquité rendue très sèvère par les éducateurs chrétiens, l'absence d'hygiène ainsi que l'endoctrinement systématique pratiqué par les théologiens. Ces thèmes se retrouvent dans les chapitres