Erasme Et La Religion

de la division politique. En outre, il reproche à l'Église de prôner l'humilité, le mépris des choses terrestre et la contemplation au détriment d'une vie plus utile à l'État et de la force des hommes. Au delà de laïciser l'État, il veut mettre la religion à son service, en faire un instrument de pouvoir. Sa position est donc plus anticléricale qu'antireligieux Le machiavélisme: On lui prête une réputation d'immoralisme, alors qu'il s'agit d'amoralisme. Il ne recherche pas de cité idéale. Il analyse

depuis Copernic, l'anthropocentrisme est abandonné au profit de l'héliocentrisme ; Giordano Bruno émettra, lui, l'idée que l'univers est infini. Dans le domaine religieux : malaise au sein de l'église à la fin du XVème siècle : recherche d'une religion plus personnelle, d'un culte plus simple et moins magnifique ; l'autorité du pape est remise en cause : seul Dieu mérite obéissance et peut accorder son pardon. Dans le domaine artistique : début de la renaissance artistique ; quattrocento italien

Inn, et à Lincoln's Inn3 ; parmi ses maîtres, John Colet et Érasme deviendront ses amis. Inscrit à vingt-et-un ans au barreau des avocats, il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il devient l'avocat des marchands de la City et est élu juge (under-sheriff) en 1510 par les habitants de Londres. Vers 1503 il fait une longue retraite à la chartreuse de Londres, puis épouse Jane Colt en 1505, avec qui il a trois filles et un fils. Selon Érasme, « il préféra être un mari chaste plutôt qu'un moine impudique

Amos Komensky, son prénom latinisé est Comenius. Il avait beaucoup d'intérêt pour l'histoire, la géographie et la biologie. Cet homme voulait l'égalité de tous, il a dit :« tout doit être enseigné à tout le monde, sans distinction de richesse, de religion ou de sexe ». Il insiste également beaucoup sur l'importance de l'éducation artistique ; il juge que l'art doit être rendu accessible à tous. Il est considéré comme l'un des pères fondateurs de l'enseignement moderne. Comenius est un programme

L’humanisme au XVIe siècleC’est un grand mouvement européen intellectuel, moral et religieux, caractéristique de la Renaissance (1515-1547). Au Moyen Age, les « lettres humaines » désignaient les lettres profanes en opposition avec les « lettres divines » (études sacrées, commentaires de l’Écriture et théologie). Au XVIe, on met à l’honneur les lettres humaines et on y ajoute les Belles Lettres (grecques et latines), ce qui caractérise l’humanisme comme une renaissance des lettres antiques, bien

fondamentalistes du protestantismes. B/Mouvement littéraire et artistique |Evangélistes |Protestants |Catholiques | |Erasme |Agrippa d’Aubigné |Henri Estienne | | |

relativisme : '' c'est l'occasion de prendre conscience que leur civilisation y compris leur religion et leur morale n'est pas la seule possible ''. Pour eux, les sauvages sont naturellement bon. (mythe du bon sauvage) Mais ils sont également considérés comme étrange à la marque de l'histoire. L'humanisme face à la figure du fou. Le fou n'est plus systématiquement considéré comme un personnage inquiétant. Erasme dans son éloge de la folie montre que la folie est à l'originede l'amour, de la création

renaissance. Les créations artistiques ne se limite plus au seul limite de la religion mais donne une place importante à l’individu humain. Grâce à l'invention de l'imprimerie, il s'est développé dans toute l'Europe et a notamment donné naissance à la Réforme. Les plus grands humanistes de la renaissance sont : Pétrarque (1304-1374), Boccace (1313-1375), Léonard de Vinci (1452- 1519), Jean Pic de la Mirandole (1463-1494), Erasme (v. 1466-1536), Guillaume Budé (1467-1540), Thomas More (1478-1535)... LA

avant tout par l'éducation. « On ne naît pas homme, on le devient » (Erasme) : la relation avec le maître, fondée sur le dialogue, doit permettre à chacun de se construire et de s'instruire. La paix et la tolérance sont des règles de conduite. Rabelais écrit dans Gargantua une critique de la guerre, l'ouvrage Utopiade Thomas More décrit une société idéale au sens humaniste. L'instruction de l'Homme concerne aussi la religion : les humanistes souhaitent un rapport plus direct à dieu et une meilleure

humain » et humanitas, « culture » est un mouvement intellectuel européen de la Renaissance, caractérisé par le retour de la culture antique et par la foi en l’homme. Ce mouvement s’exprime dans tout les domaines : religion, politique, art, pédagogie . Une pédagogie nouvelle Comme Erasme l’a dit : « L’homme ne naît pas homme, il le devient » et il parvient à cela par l’éducation. La culture est à la base de l’épanouissement de l’homme, d’où l’importance que les humanistes accordent à la pédagogie