Erik L'Homme

philosophie elle-même, la réflexion sur la justice occupe une place prépondérante dans la pensée contemporaine depuis une vingtaine d'armées. Ce regain d'intérêt s'explique par la renaissance et le renouvellement des interrogations concernant les droits de l'homme en général et l'État de droit en particulier. La question de la justice tendrait à se confondre aujourd'hui avec celle du bien commun, conçu comme respect mutuel des personnes, équilibra des libertés et solidarité sociale. Mais l'élucidation de l'idée

anti-esclavagistes » ont joué un rôle déterminant, notamment dans l’abolition de la traite au XIXe siècle. De même, les organisations non gouvernementales (ONG) participent activement à l’élaboration de règles internationales, allant des droits de l’Homme et de l’action humanitaire à la défense de l’environnement. En ce sens, les ONG bénéficient d’une exposition considérable, les organisations internationales conférant aux ONG la qualité d’observateurs qui s’occupent des questions relevant de leur

définit la protection des civils lors d’un conflit armé comme « un concept générique des politiques humanitaires regroupant une série d’éléments de protection tirés d’une série de domaines, dont le droit humanitaire international et les droits de l’homme, les secteurs militaires et de la sécurité, et l’aide humanitaire ». Ces éléments de protection intègrent désormais les missions assignées aux opérations de paix. Mais de nombreuses personnes subissent toujours des exactions dans presque tous les

ce lieu de privation de liberté luxueusement dégoûtant nous comptons surpopulation, violence, vétusté... Certes une prison n'est pas faite pour combler tous les désirs de ses occupants mais elle ne doit pas non plus être un lieu où les droits de l'homme ne sont même pas respectés, à ce point la situation en devient alarmante. Une procédure d'urgence a même été engagée en raison d'une violation grave des droits fondamentaux et de traitements inhumains et dégradants. Vous serez certainement du même

du Droit administratif, sous une forme particulière, sans équivalent dans les autres domaines du droit. On s’intéresse ici à la dignité comme attribut de la personne humaine, comme désignant son essence même. Si l’on s’en tient à cette définition, l’homme doit être reconnu pleinement dans sa nature humaine, sans être assimilé à un objet. La notion d’ordre public est tout aussi floue que celle de dignité humaine. La préservation de l’ordre public est la justification de toute mesure de police administrative

composent, l'organisation a pour finalité la paix internationale. Ses objectifs sont de faciliter la coopération dans les domaines du droit international, de la sécurité internationale, du développement économique, du progrès social et des Droits de l'homme. L'ONU est fondée en 1945 en remplacement de la Société des Nations (SDN), qui n'avait pas tenu son rôle en n'évitant pas la Seconde Guerre mondiale, pour mettre fin aux guerres entre les pays et pour fournir une plateforme de dialogue. L'organisation

s’inscrivant dans une logique de combat elle est une forme de prosélytisme anti religieux. La loi de 1905, puis les constitutions de 1946 et 1958 ont contribué à apaiser les tensions en instaurant une laïcité de droit, constitutive des droits de l’Homme. Problématique : L’Ecole a été et reste, à divers égards, un enjeu dans l’application du principe de laïcité. Nous devons nous efforcer de bien comprendre en quoi ce principe fondateur du pacte républicain rend possible le « vivre ensemble », notamment

physique, qui se manifeste par des contractions des muscles faciaux, et qui peut être dû à des nombreux évènements bien différents les uns des autres. Mais le rire est aussi un langage, qui est universel à l’Homme. Selon Rabelais, le rire est le propre de l’Homme. Le rire est inné pour l’Homme, il ne s’apprend pas. Le rire est un facteur social, il permet la cohésion sociale. Mais toutes les choses de la vie sont-elles sujettes à rire ? Et sont-elles sujettes à rire devant tout le monde ? La question

reconnu que « tous les peuples ont le droit à l’autodétermination » et ils ont proclamé solennellement que : « La sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangères constitue un déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales ». 5 6 7 Résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de l’ONU, adoptée le 14 décembre 1960. Cf. Daniel Thürer et Thomas Burri, Self-Determination

l’UNESCO reprend à son compte cette expression qui s’était particulièrement développée au cours de la décennie précédente en Amérique latine. Elle rétablit la notion de paix au cœur de ses priorités, notamment par le respect absolu des droits de l’homme et l’attention à l’environnement qui l’entoure. 31 janvier 1992 : le Secrétaire général des Nations-Unies, Boutros Boutros-Ghali, a présenté dans son Agenda pour la paix, quatre niveaux d’intervention pour réduire la violence : la diplomatie préventive