Érinyes

Fille d'Agamemnon et de Clytemnestre, qui sauva son frère Oreste en l'envoyant en exil pour le soustraire aux meurtriers d'Agamemnon. Elle aide ensuite Oreste, de retour d'exil, à venger cette mort puis l'assiste lorsqu'il subit les tourments des Erinyes.

sont dorénavant les générations successives qui vont pouvoir se développer. Du membre viril mutilé d’OURANOS, des gouttes de sang tombés sur le sol sont nées les Erinyes, les puissances primordiales dont la fonction est de garder le souvenir de l'affront qui a été fait par un parent à un autre parent et de le faire payer. Les Erinyes représentent la haine, le souvenir, la mémoire de la faute. Du sang de la blessure d’OURANOS naissent aussi les Géants et les MELIAI, les Nymphes de ces grands arbres

qu’il est soumis à l’ordre de la concupiscence, la justice doit se résumer à l’ordre. seule la force, la domination effective, est au fondement de l’ordre social. «  Le plus grand des maux est les guerres civiles » Euménides : Choéphores/ Les Erinyes chez Eschyle sont d’autres déesses de la vengeance chargées de pourchasser sans trêve les criminels 3 la force c’est ce qui rend la justice efficace et fonctionnelle : Pascal : Steinbeck : La force greffée à la justice est nécessaire, si il est

art visionnaire, puisé aux sources du mythe, travaille en effet la description. Ces « femmes aux cheveux épars », ces vieilles « affreuses », hurlantes, font songer aux Erinyes, les déesses de la vengeance nées de la Terre-Mère : les « deux mille furieux» qu’elles conduisent ne sont-ils pas possédés des Furies, le nom latin des Erinyes ? Mais elles sont aussi Bacchantes, puissances dionysiaques, entraînant dans l’ivresse un troupeau où les hommes, les bêtes et les dieux se confondent. III – POINTS

Ménélas lorsqu’il reviendra. (56) Le coryphée lui dit qu’il a bien agi et qu’il ne doit pas céder à l’amertume. Il a délivré la cité de deux serpents. Oreste lui répond qu’il ne peut plus rester. Ce ne sont plus les visions qui le tourmentent mais les Erinyes, « chiennes furieuses de ma mère ». Le coryphée espère qu’Apollon le délivrera de ses obsessions. Il sort. Le coryphée lui souhaite bonne chance et annonce la troisième tempête sur le palais d’Argos (1. Les enfants dévorés- 2. L’assassinat d’Agamemnon

allemand pour cause de judéité... Il remanie le mythe grec d'Oreste pour y insuffler son point de vue existentialiste et mettre en avant la Liberté contre la Culpabilité. Plusieurs modifications par rapport au texte initial, dont ces mouches (les Erinyes) qui écrasent la ville d'Argos et symbolisent le sentiment de culpabilité, et un Zeus au caractère ironique et méprisable.  La situation en Argos évoque au public de 1943 l'occupation allemande de Paris et les dilemmes qui en découlent. Clytemnestre

Fallait-il en croire une amante insensée ? Ne devais-tu pas lire au fond de mes pensées ? Et ne voyais tu pas dans mes emportements que mon cœur démentait ma bouche à tous moments ? ». Oreste est pris de folie, frappé par la malédiction des horribles Erinyes : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ». Après avoir repoussé Oreste, Hermione se donne la mort. IV) Jugement et bilan critique Dans l’ensemble, le vocabulaire du livre était assez facile à comprendre, juste un peu embêtant lorsque

transcendante et pense qu’elle serait respecté universellement. Pour Eschyle il est clair que si l’on respectait la justice transcendante , règnera la paix et la prospérité parmi les hommes : Athéna juge en faveur d’Oreste , donne des gages de respect à Erinyes afin de rompre le cycle vicieux de la vengeance et préserver le monde du chaos . Quant à Steinbeck il semble avoir une vision un peu différente des choses , il pense que l’aspect universel absolu de la justice peut être accorder à la justice humaine

comment t’es-tu sauvé? » (l.20), « quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi? » (l.25). 2) Dans la mythologie grecque, les Érinyes ou bien les « déesses infernales » sont des divinités persécutrices (qui représentent la vengeance). Elles sont aussi appelées Euménides. Dans plusieurs de ces répliques, Oreste parle des Dieux. Il fait ainsi allusion aux Erinyes. Oreste en parle principalement de la ligne 1 à la ligne 7, « ta haine a pris plaisir à former ma misère » (l.5) « j’étais né pour

remarque que ça n’est pas le cas dans l’Orestie où les divinités ont une part importante dans le système judiciaire. Premièrement, c’est parce que Apollon le lui a imposé, que Oreste a du aller tuer sa propre mère pour venger son père, puis, ce sont les Erinyes, également des êtres divins, qui se sont chargés de la vengeance de Clytemnestre. Enfin, la pièce se termine avec le jugement du personnage principal, dans un tribunal où la encore c’est un dieu, Athéna qui préside. Dans toute l’œuvre, l’idée de