Es Tu Brune Ou Blonde Verlaine

fier des poètes Parmi des flots de sons languissamment décrus, Blonde, tu m’apparus. Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible, D’infini, je voulus moduler largement Un hymne de magie et d’émerveillement. Mais la strophe monta bégayante et pénible, Reflet naïf, écho puéril, vol heurté, Vers ta Divinité. Analyse : Paul VERLAINE Paul Marie Verlaine est un poète français né en 1844 et mort en 1896. Paul Verlaine est avant tout le poète des clairs-obscurs. L'emploi de rythmes

la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Comme ceux des aimés que la vie exila.Nature, berce-le chaudement : il a

femme cruelle'' (4eme vers) : '' emportait mon amour et ma vie avec elle'' Citation : « L'amour meurtrier. L'amour infâme. L'amour funeste. Amour. Amour. Unique vie en ce monde. » b) François Coppée, Invocation, L’Exilée, 1877 : Enfant blonde aux doux yeux, ô rose de Norvège, Qu’un jour j’ai rencontrée aux bords du bleu Léman, Cygne pur émigré de ton climat de neige ! Je t’ai vue & je t’aime ainsi qu’en un roman, Je t’aime & je suis heureux comme si quelque fée Venait de

canaquois Est un nabeau est un naquois Charmante Panapé Charmante Paméla Le charme de Paméla Le charme du canapé Il est passé par ici Il repassera par là C'est un nabeau c'est un naquois Charmante Paméla Délicieux canapé. Texte E. Paul VERLAINE, Poèmes saturniens, 1866 « Mon rêve familier » Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime

que le Tibre Latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l’air marin la douceur Angevine Du Bellay, Regrets, 1558 center9525Mon rêve familier Mon rêve familier Dans ce sonnet de Paul Verlaine évoque un rêve qui met en scène une femme à la fois familière et inconnue. Ce rêve paradoxale qui représente une figure féminine idéale mais irréelle est un refuge pour le poète, qui fuit une réalité douloureuse. Je fais souvent ce rêve étrange

Introduction En 1866, Paul Verlaine participe à une revue littéraire, le parnasse contemporain, et publie son premier recueil, poèmes saturniens, placé sous l’influence de saturne, planète de la mélancolie (le dire absolument à l’oral). « Mon rêve familier, sonnet situé dans la première partie du recueil intitulée « Melancholia », décrit vaguement une femme rêvée, seule capable d’apaiser les souffrances du poète. Nous analyserons ici l’ambiguïté de ce rêve étrange et le charme exercé par ce sonnet

chaque quatrains et sont toujours identiques. Le quatrième poème, « Honte » est l’œuvre d’Arthur Rimbaud Il provient du recueil nommé « Derniers Vers », « Honte » est composé de cinq quatrains, l’œuvre parle sans doute de son histoire avec Paul Verlaine, même si ce poème est considéré comme très mystérieux. Pierre de Ronsard est parmi les plus grands auteurs du XVIe siècle il a entre autre écrit « Amour me tue » poème d’amour qui parle aussi notamment de la mort, ce sonnet (deux quatrains et deux

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Poèmes saturniens (1866), Paul VERLAINE Le poème « Mon rêve familier » de VERLAINE correspond au symbolisme

que les auteurs s'adressent explicitement à elles ou parlent d'elles. C'est un thème courant mais que je trouve intéressant car il n'exprime pas l'amour uniquement. ● Chronologie des auteurs apparaissant Clément Marot (1497-1544) Paul Verlaine (1844-1896) François Ier (1494-1547) Arthur Rimbaud (1854-1891) Joachim du Bellay (1522-1560) Guillaume Apollinaire (1880-1918) Pierre de Ronsard (1524-1585) Paul Eluard (1895-1952) Théophile de Viau (1590-1626) Louis Aragon(1897-1982)

Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier», Poèmes saturniens, 1866. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? -