Es Tu Brune Ou Blonde Verlaine

1ere ST2S Anthologie poétique Paul Verlaine Table de matiere Pablo Picasso, Femme assise (Dora Maar), 1941 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle

| Thème : La rêverie. 1/. Mon rêve familier, Paul Verlaine 2/. Rêves d’automne, A. de Lamartine 3/. Rêver, Mylène Farmer 4/. Extrait de la 5ème promenade de l’ouvrage « Les rêveries du promeneur solitaire », Jean-Jacques Rousseau. [pic] 1/. Mon rêve familier, Paul Verlaine : |Rimes | |Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant | |Embrassé|

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. >>> allitération en [l] Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore. Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. >>> comparaison Son regard est pareil au regard des statues, >>> comparaison Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a >>> accumulation L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866. *** Texte 1 Oh ! je fus comme fou dans le premier

transmission d’une émotion. Le but d’un poème est souvent d’amener le lecteur à partager les sentiments du poète. Le sentiment personnel décrit, devient alors universel. Verlaine dans Mon rêve familier évoque la femme idéale qui peut convenir à tout lecteur car Verlaine ne donne aucune précision quant à son physique « est-elle brune, blonde, rousse ? je l’ignore » ni son nom… le lecteur peut donc facilement se mettre à la place de l’auteur car tout un chacun peut faire le rêve « d’une inconnue qui l’aime »

eyes … » sonnet 130 p 3-5 2. NeVeR  « Elle aimait la vie, il aimait la mort » p 6-8 3. Joachim Du Bellay  « Las où est maintenant … » p 9-11 4. Alfred de Musset  « La nuit d’octobre » v.198-217 La Muse p 12-14 5. Paul Verlaine  « Mon rêve familier », Melancholia, VI p 15-17 6. Arthur Rimbaud  « Sensation » p 18-20 7. Paul Eluard  « La Terre est bleue comme une orange … » p 21-23 8. Gérard de Nerval  « Elle a passé la jeune fille … »

poèmes ne sont pas classés selon une chronologie ou une thématique il n’y a pas de cohérence particulière. L’anthologie s’ouvrira sur le poème de Paul VERLAINE Ballade en rêve publiée dans le recueil Amour en 1888. Dans ce recueil Verlaine utilise ses propres souvenirs et clame sa souffrance après la disparition de Lucien Létinois (élève de Verlaine à l'Institution Notre-Dame qui meurt en 1883 d’une fièvre typhoïde). Nous poursuivrons notre étude avec Rêves d’Auguste Angellier est tiré du recueil

....................................................... 12 A la promenade. Paul Verlaine ..................................................................................................................................... 13 Après trois ans. Paul Verlaine ....................................................................................................................................... 13 Cauchemar. Paul Verlaine ...............................................................................

sans « serment » ni « promesse ». C’est un amour beau et simple, innocence voir inconscient car une fois « perdu » le moral et le bonheur s’en va avec cette personne. Le premier amour est beau et triste. « Mon rêve familier », écrit pas Paul Verlaine (1844-1896), parle, lui, du « rêve » de l’amour commun à tous. Nous rêvons tous de quelqu’un qui nous « aime » et nous « comprend ». On imagine tout aimer chez cette personne : son physique, « son nom »… Ici, l’amour est idéalisé. Ensuite,

* Un poème lyrique de Verlaine. Mon rêve familier. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.

Sommaire 1 . Préface 2. Biographies 3. Poèmes Sensation Arthur Rimbaud La Venus Anadyomène Arthur Rimbaud Le poème de la femme Marbre de Paros Théophile Gautier Mon rêve familier Paul Verlaine Quand vous serez bien vielle, au soir, de la chandelle Pierre de Ronsard Stances à marquise Pierre Corneille Les Cheveux d'or Joachim du Bellay A une femme Victor Hugo Les fleurs du mal "les bijoux" Charles Baudelaire A Elvire Alphonse de Lamartine Sensation Par les soirs bleus