Esope Roseau

d’école ................................................... 45 Le coq et la perle......................................................................47 Les frelons et les mouches à miel........................................... 48 Le chêne et le roseau .............................................................. 50 À propos de cette édition électronique .................................. 52 -3- Préface L’indulgence que l’on a eue pour quelques-unes de mes fables me donne lieu d’espérer

maître d’école................................................ 39 Le coq et la perle ..................................................................41 Les frelons et les mouches à miel ....................................... 42 Le chêne et le roseau........................................................... 44 À propos de cette édition électronique............................... 46 -3- Préface L’indulgence que l’on a eue pour quelques-unes de mes fables me donne lieu d’espérer la même

DISSERTATION Fondé par le grec Esope, le genre de l’apologue se compose tout d’abord d’une centaine de fables en prose mettant en scène des animaux et possédant une morale facile à comprendre. De même l’antiquité voit aussi apparaître des fables en vers écrites principalement par Phèdre ainsi que des paraboles de l’Evangile. Puis, la fable est délaissée peu à peu au Moyen-âge au profit du fabliau, mais réapparait et connaît un grand succès pendant le classicisme avec des auteurs très connus tels

jusqu’à nos jours Corpus Texte A - Ésope : « De l’arbre et du roseau ». Texte B - Jean de La Fontaine : « Le chêne et le roseau », Fables, I, 22 (1668-1694). Texte C - Raymond Queneau : « Le peuplier et le roseau », Battre la campagne (1968). Texte D - Jean Anouilh : « Le chêne et le roseau », Fables (1967). Texte A : Ésope, « De l’arbre et du roseau » Un Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de

Loup et l’Agneau. Mais il faut signaler que l’auteur du XVIIIe s’est très souvent inspiré d’Ésope (VIIe – VIe av. J.-C.), conteur de l’antiquité grecque, dont la vie reste obscure mais qui s’est souvent intéressé aux déshérités. En savoir plus sur Ésope Le fabuliste latin Phèdre (v. 15 av – 50 ap. J.C.) écrivit lui-même un recueil des fables de son prédécesseur. Celle dont s’inspira La Fontaine y figure. Si le proverbe n’y apparaît pas explicitement, Phèdre écrit en exergue que : « Cette fable est

jusqu’à nos jours Corpus Texte A - Ésope : « De l’arbre et du roseau ». Texte B - Jean de La Fontaine : « Le chêne et le roseau », Fables, I, 22 (1668-1694). Texte C - Raymond Queneau : « Le peuplier et le roseau », Battre la campagne (1968). Texte D - Jean Anouilh : « Le chêne et le roseau », Fables (1967). Texte A : Ésope, « De l’arbre et du roseau » Un Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de

totalement hors de portée des enfants. D’autre part, la différence de moralité entre le chêne et le roseau de La Fontaine écrit en 1693 dans le mouvement du classicisme, et la version le chêne et le roseau de Jean Anouilh en 1962 en période d’après guerre dans le siècle des héros, est flagrante. Ainsi La Fontaine dénonce la prétention du chêne et met en avant la sagesse du caractère mesuré du roseau qui se plie. Il fait donc une référence à la cour du roi. Mais Anouilh vivant à une tout autre époque

le Chêne et le roseau, parodie celle de la Fontaine, qu’il faut connaître pour déceler l’ironie de la réécriture [lisez cette parodie si vous ne la connaissez pas : « Le chêne et le roseau », Fables, (1962), Jean Anouilh Le chêne un jour dit au roseau : « N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ? La morale en est détestable ; Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots. Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop, Le pli de l'humaine nature ? » « Voire, dit le roseau, il ne fait pas

fable ne soit pas correctement décodée par le lecteur. Ainsi la fable de Jean Anouilh le Chêne et le roseau, parodie celle de la Fontaine, qu’il faut connaître pour déceler l’ironie de la réécriture où La Fontaine fait l’éloge de l’humble roseau, à qui son habileté permet de résister à la tempête quand le chêne orgueilleux est déraciné, Anouilh inverse la situation : c’est désormais le roseau qui est arrogant, tirant vanité de sa survie par temps d’orage. Le chêne est de nouveau déraciné mais

préfère une petite pièce à un manuscrit. x Implicite Les Frelons et les Mouches à miel Une guêpe doit décider à qui appartient la ruche que se disputent des frelons et des abeilles. x Explicite Le Chêne et le Roseau Le Chêne se vante d’être plus fort que le roseau, mais ne résiste pas à une tempête. - - - Implicite LIVRE II Fables Résumé Animaux seuls Etres humains seuls Animaux et hommes Morale Contre ceux qui ont le goût difficile La Fontaine imagine un dialogue