Esope Roseau

d’atténuation (litotes, euphémismes, etc.) qui traduisent une réserve et une pudeur de l’écriture propres au classicisme. LA FontAine Il publie ses recueils de Fables entre 1668 et 1694. Sur des thèmes inspirés des apologues de l’Antiquité grecque (Ésope, Phèdre) ou orientale (Pilpay), il fait œuvre de moraliste dénonçant tous les esclavages intérieurs de la nature humaine. Il est aussi un poète d’une grande virtuosité, qui a donné au fonds populaire des trésors d’expressions proverbiales. LA bruyère

l’artiste qui parodie et le lecteur : c’est sur cette connivence que repose le sens de la réécriture. 1. Anouilh parodiant La Fontaine dans ses fables pour mieux faire apparaître la différence de morale (exemple dans le chêne et le roseau) 2. Plantu parodiant le personnage d’Iznogoud de Tabarin quand il représente le Président de la République 3. Boileau parodiant l’épopée antique dans le Lutrin pour mieux rendre burlesque et grotesque la vanité

œuvre les principes de l’art antique. Précisons cependant que cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap. J.-C

les principes de l’art antique. Précisons cependant que cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve  siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier  siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap

les principes de l’art antique. Précisons cependant que cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve  siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier  siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap

les principes de l’art antique. Précisons cependant que cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap.

Fontaine 4 Fiche éducative n°3 : Au temps ou les animaux parlaient / Musée Jean de La Fontaine ______________________ MONSIEUR DE LA FONTAINE PARLE « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » A MONSEIGNEUR LE DAUPHIN Je chante les héros dont Esope est le père, Troupe de qui l’histoire, encore que mensongère, Contient des vérités qui servent de leçons. Je me sers d’animaux pour instruire les hommes Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons. Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous

toutes ne sont pas de mon invention. J’ai lu beaucoup de fabulistes ; et lorsque j’ai trouvé des sujets qui me convenaient, qui n’avoient pas été traités par La Fontaine, je ne me suis fait aucun scrupule de m’en emparer. J’en dois quelques uns à Ésope, à Bidpaï, à Gay, aux fabulistes allemands, beaucoup plus à un espagnol nommé Yriarté, poète dont je fais grand cas, et qui m’a fourni mes apologues les plus heureux. Je compte bien en prévenir le public dans une préface, afin que l’on ne puisse pas

l’Agneau, l, 10) Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron, l, 16) Garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine. (Le Cochet, le Chat et le Souriceau, l, 41) Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau, l, 22) Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11) Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. (Le Lion et le Rat, II, 11) Est bien fou du cerveau

dès le premier vers : "Je chante les héros dont Esope est le père" (A Monseigneur le Dauphin), qui parodie le premier vers de l'Enéïde de Virgile : "Arma virumque cano". La trame et le ton des grandes épopées classiques L'Iliade, L'Odyssée, L'Enéïde, mais aussi des épopées modernes comme Le Roland furieux de l'Arioste ou La Jérusalem délivrée du Tasse, est omniprésente dans les Fables souvent de manière explicite. Voir notamment Le Chêne et le Roseau (I, 22), Le combat des Rats et des Belettes (IV