Esprits Criminels

lien. », il y a contagion dans une foule, de l’impulsivité, « il suffit de lui suggérer des idées de meurtre et de pillage pour qu’il cède immédiatement à la tentation » p 26, il y a une absence de retenue, etc. La foule peut aussi bien être criminelle qu’héroïque, la foule est prédominée par l’inconscience, « la foule n’est pas seulement impulsive et mobile » p 26, il y a des variations d’impulsivité, elle est volatile dans ses actes et pensées. Elle est imprévisible et aussi, il y a une incapacité

sont sous la forme AABB. Par exemple, dans la première strophe, «criminel» rime avec «ciel» et «alcôve» rime avec «fauve». Ce poème met en scène plusieurs personnages. Pour commencer, il y a les ouvriers qui, selon Baudelaire, sont les vraies victimes de l’industrialisation. En effet, ceux-ci endurent des conditions de vie et de travail atroces. Baudelaire compare cette souffrance quotidienne à «une douleur sauvage» qui dévore leur esprit, leur existence. Cette douleur possède des caractéristiques presque

L’homme criminel Malgré les facteurs qui poussent Mourad à accepter l’enveloppe gris, il existe plusieurs éléments dans le roman qui fait de lui un criminel. 2.1 D’abord, en acceptant l’argent, Mourad rejette ses principes et sa vertu. Les qualités qui font de Mourad un homme exceptionnel et unique sont délaissées par ce dernier. Il décide de changer sa vie en optant pour l’argent sale. D’ailleurs, il accepte l’argent en toute confiance et affirme en tenant l’enveloppe contenant mille dirham :

remarque que quelqu'un aurait très bien pu entrer et prendre connaissance des faits. Néanmoins, lorsqu'il s'examine lui-même et notamment ses habits, on a une sorte de dédoublement du personnage. Enlever ses habits, c'est comme enlever le costume de criminel qu'il portait alors la veille. Il fait alors face à son double coupable: il observe alors des vêtements avec le plus grand soin, la plus grande minutie et à plusieurs reprises, « n'étant pas sur de n'avoir rien laissé échapper ». Il veut réellement

celle-ci « Les soumis ont-ils toujours moins de soucis ? » Pour répondre à cette question, je vais aborder différents points que voici : en premier, le soumis ne prend jamais de décision ce qui, selon lui, le rend innocent. Ensuite, il abandonne son esprit critique donc il devient un simple pion. En opposition aux deux premiers points ; les soumis sont tous de même responsables de leurs actes donc s’il le faut, punis judiciairement. Et en dernier, les soumis sont en opposition avec leur conscience ce

d’hier au soir, et le Ciel tout d’un coup a fait en moi un changement qui va surprendre tout le monde : il a touché mon âme et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long aveuglement où j’ai été, et les désordres criminels de la vie que j’ai menée. J’en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m’étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n’a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable. Je vois les grâces que sa bonté m’a faites en ne me

aucun cas une indifférence, mesdames et messieurs. C’est bien au contraire un exemple de tolérance. Et c’est avec cet esprit de tolérance que vous devez juger mon client. Puisque vous faites de l’indifférence de M. Meursault le sujet de cette cours, jouons au même jeu. Selon vous, le fait que M. Meursault soit aussi insoucieux de son entourage fait de lui une sorte de criminel ? Sachez que c’est absolument le contraire, mesdames et messieurs les jurés. Cette sorte de faiblesse qu’a mon client,

un sentiment collectif. Appartenant a un même groupe ou société, on partage tous quelque chose en commun = ce qui fait que l’on réagit pareil = Conscience collective. « Un acte est criminel quand il offense les états fort et définis de la conscience collective ».Durkheim Quand quelqu’un commet un acte criminel ou révoltant (assassiner des enfants) il offense ces sentiments collectifs. Plus l’acte est révoltant plus la réaction collective est violente Face à un acte révoltant, la réaction est

sera horriblement tué dans quelques instants ou dans quelques jours. Le temps pour lui n’a plus de valeur. L’attente de la mort est tellement terrible que la mort en elle-même : « Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachet, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : Condamné à mort. » (p.40)     a.               L’énonciation                   L’énonciation suppose

rudement contact avec la réalité. L’étendue du désastre l’a littéralement enivré. Tout en ayant été fidèle à sa destinée, il se sent aliéné : il est lui-même et en même temps un autre, né de la logique de ses actions et de la malédiction divine, un criminel qui se fait horreur, qui a bafoué toutes les lois de la société à laquelle il appartient. Désormais il est seul, hors-la-loi rejeté de tous. Il ne lui reste qu’une seule issue glorieuse : le suicide. II. Une folie dévastatrice (vers 1625 – 1644)