Est Il Possible De Penser Sans Préjuger

contexte particulier qui nous socialise en nous inculquant sa langue et ses codes de conduite. Nous parlons ainsi d’une culture d’origine. Or ceci conduit à penser que nous sommes déterminés par une appartenance que nous n’avons pas choisie et cette prise de conscience peut générer le désir d’échapper à cette première socialisation. Mais un tel souhait, s’il est légitime, est-il possible ? Ne sommes-nous pas condamnés à demeurer, quoi que nous fassions, dans les cadres qui nous ont été inculqués dès l’enfance ? La réponse

Dissertation   Sujet : Penser, est-ce dire non ?     Textes à méditer :   Platon, le mythe de la caverne (République, VII): [penser, c'est tourner le dos aux apprences !] Descartes, Méditation 1 [pour penser il faut commencer par douter de tout] Nietzsche, Zarathoustra [L'esprit doit passer par l'acceptation et le refus pour accéder à l'adhésion] Alain, Propos des 16 juin 192314 juillet 192324 septembre 1927 Alain: Propos sur la religion " Penser c'est dire non. Remarquez que le

philosophes affirment la supériorité de la raison sur la superstition, du savoir sur l’ignorance, de la connaissance sur le préjugé • accroître le savoir et le diffuser pour éclairer le peuple • faire usage de sa raison • les philosophes des Lumières s’attaquent au fanatisme religieux, au pouvoir de l’église, au pouvoir des rois, à la guerre, à l’esclavage, aux préjugés Vie de Voltaire LE PRINCIPE DU CONTE PHILOSOPHIQUE Genre moderne inventé par Voltaire • argumentation indirecte

SCIENCES HUMAINES DEWEY LE LANGAGE ET L'ÉDUCATION DE LA PENSÉE 1. LE LANGAGE, OUTIL DE LA PENSÉE Le langage est en rapport avec la pensée, car même s'il n'est pas la pensée elle-même c'est grâce à lui qu'elle est possible et qu'elle peut se communiquer. Quand on dit qu'on ne peut penser sans langage, il faut être conscient que le langage comprend bien autre chose que des paroles parlées ou écrites. Les choses démunis de sens ne sont pas tangibles, donc elles ne peuvent pas fixer des opinions. Les

l'horizon de la pensée et de la réflexion, la limte, elle, est ce que nous déterminons nous mêmes selon l'autorite autonome de notre raison et de notre volunté en nous permettant de tracer une vole de pensée qui soit la plus large et la plus ouverte possible Ainsi to propre d'une pensée bomée c'est d'obéir à un systèmes didées fixes par lequel l'idée devient à la pensée ce que la camisole do force est au corps de l'alléné. La pensée tamatique est une pensée monomaniaque qui fige of paralyse le flux de

pas l’activité rationnelle, c'est-à-dire la construction et l’interprétation de celle-ci par la pensée. Que l’expérience ait besoin de présupposés rationnels, cela voudrait dire que pour qu’une expérience soit possible il faudrait une action nécessaire de la raison. Allant contre nos préjugés que ce que nous percevons est un donné concret que nous recevons tel qu’il est réellement, nous allons devoir nous demander si tout donné sensible n’est pas déjà une construction. Que vaut la somme de nos expériences

L’allégorie de la caverne peut être lue à différents niveaux et a un contenu riche et varié. On peut néanmoins dire qu’elle constitue une métaphore du travail que doit accomplir tout apprenti philosophe : celui-ci consiste en un effort pour se départir des préjugés qui encombrent notre esprit, qui nous enchaînent alors même qu’on peut avoir le sentiment d’être libre. Le travail du philosophe est un travail d’émancipation. C’est un travail difficile et même douloureux, qui suppose plusieurs vertus : - l’humilité

faculté de penser par lui-même. Par le travail l’homme développe ses capacités, ses forces, Kant déclare en ouverture à ses Propos de pédagogie « L’homme est l’unique créature qui doive être éduquée ». A l’aide de sa connaissance l’homme peut juger, ce qui vient à relier un fait à une valeur ou une idée à une autre d’après le Dictionnaire philosophique. C’est pourquoi « penser c’est juger » comme disait Kant, parce qu’on ne commence vraiment à penser qu’en reliant deux idées différentes, or penser suppose

en nous sans que nous les ayons vraiment mûries. Elles ne sont alors souvent dans ce cas que des préjugés non fondés (ainsi en admettant une opinion, on ne fait bien souvent que souscrire à une idée courante, sans la critiquer). Mais pourquoi faudrait-il admettre des opinions qui ne sont que préjugés ? D’un point de vue philosophique, on considère une opinion adoptée sans être analysée comme un préjugé parce qu’elle est supposée vraie avant (pré) d’avoir été jugée, c’est-à-dire évaluée de façon critique

autrement, mais on ne peut pas le démontrer en s'appuyant seulement sur les définitions de « droite », de « point » et de « parallèle ». 2500 ans après Platon, des mathématiciens montreront que des géométries qui ne respectent pas cet axiome sont possibles (Riemann et Lobachevsky). Donc la démonstration n'est qu'une étape sur le chemin de la science pour Platon, ces vérités axiomatiques, nous devons saisir leur vérité non par le raisonnement logique ou mathématique, mais par une forme d'intuition que