Esthétique La Bruyère

courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les contemplations, « Aujourd’hui » (livre IV) XXe siècle Guillaume Apollinaire Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki1, est né le 26 août 1880 à Rome. Il pratiquait le

description poétique de l’arbre et de la forêt sert une réflexion sur la nature humaine et sur l’existence. Cette parenthèse apparente dans le cours du récit fait en réalité avancer l’enquête, en nous faisant comprendre de façon détournée, par le biais esthétique, les mobiles de M.V. et, plus tard, de Langlois. Notions abordées : la description dans le roman, l’écriture baroque, la dimension symbolique et mythique de l’écriture romanesque, l’intertexte. Axes de lecture possibles : I. La dualité

Commentaire Pour traiter les thèmes de la culpabilité et de la justice qui concernent l'être humain de tous les temps et qui sont incompatibles avec le monde animal, La Fontaine, s’il conserve encore cette apparence, a en fait, comme Molière et La Bruyère, observé la société de son temps qui était fortement organisée selon une hiérarchie. La fable illustre le fonctionnement de cette société en faisant intervenir des animaux qui ont une signification symbolique très nette. Le lion, le roi des animaux

Commentaire Pour traiter les thèmes de la culpabilité et de la justice qui concernent l'être humain de tous les temps et qui sont incompatibles avec le monde animal, La Fontaine, s’il conserve encore cette apparence, a en fait, comme Molière et La Bruyère, observé la société de son temps qui était fortement organisée selon une hiérarchie. La fable illustre le fonctionnement de cette société en faisant intervenir des animaux qui ont une signification symbolique très nette. Le lion, le roi des animaux

Ceppède) comme au service de l’amour le plus profane (« Quand vous serez bien vieille »). Il peut enfin être le lieu d’une réflexion sur l’inspiration poétique « Las ! où est maintenant ce mépris de Fortune ? » ou le vecteur d’une prise de position esthétique ( Mallarmé, le Sonnet en X). Malgré les variations sur la disposition des rimes et des strophes, le sonnet a conservé à peu près la même forme à travers les siècles. Au XIXe siècle, Baudelaire, et à sa suite Verlaine, Mallarmé et Rimbaud réintroduisent

autour de constantes qui s’en dégagent : thématiques abordées, style de l’auteur, genre littéraire privilégié, etc. Dans un sens plus étroit, il arrive parfois qu’on désigne sous l’appellation de courant un regroupement d’auteurs mus par un idéal esthétique commun ou une idéologie commune, un groupe d’écrivains ayant des relations entre eux. Il faudrait cependant alors plutôt parler d’école ou de groupe que de courant. L’intérêt du courant littéraire n’est pas de classer définitivement une œuvre,

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

tant les esprit que l’admiration excessive des Anciens ». Accusés de sacrilège par les partisans de la tradition (Boileau, La Fontaine, La Bruyère), les Modernes ouvrent la voie à une nouvelle esthétique et à une sensibilité qui mêlent le naturel et la préciosité. Les partisans Anciens partent du principe que la perfection a été atteinte en art : La Bruyère, les Caractères : « Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis plus de sept mile ans qu’il y a des hommes, et qui pensent. Sur ce qui

etc.). | Métaphore&Métaphore filée | Mis en relation de deux éléments pour accentuer une ressemblance sans outil de comparaison.L’exemple de la Fontaine « peuple caméléon » métaphore filée= les hommes sont décrits comme des animaux par la Bruyère. | Personnification | Attribution à une chose abstraite les propriétés d’un être animé, attribution de comportements et de sentiments humain à un objet, un animal, une plante…L’exemple de Maupassant : « la serre aimait, brûlait avec eux » | Allégorie

Texte n°3 : L’aire du Muguet, Michel Tournier, in Le Coq de bruyère, 1978. (Extrait 3 - fin) 5 10 15 20 25 30 35 40 L’usage aurait voulu que Gaston lave le véhicule une fois sur deux. C’est ainsi que les choses se passent dans toutes les équipes de routiers. Mais c’était presque toujours Pierre qui prenait l’initiative d’un lavage, et Gaston se laissait voler son tour avec philosophie. Visiblement ils n’avaient la même esthétique et la même hygiène ni pour eux-mêmes, ni pour leur outil de