Et Je Porte Avec Moi Cette Ardente Souffrance

Comme d'habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ 5 trois heures. La saison n'était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve. On ne pouvait pas dire non plus de cet enfant qu'il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même, maigrichon, 10 souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l'appelaient

p. 274 et 280). Tel est justement le cas pour les deux protagonistes zoliens ; or, les troubles nerveux dont ils sont en proie s’avèrent fort différents. Pour Thérèse, cette « approche d’un homme puissant » (p. 52) est d’abord une source de souffrance et d’« angoisse nerveuse » (p. 44), mais peu à peu, elle se libère des entraves de son attitude habituelle de femme soumise et insignifiante : « tous ses instincts de femme nerveuse éclatèrent avec une violence inouïe » (p. 52). Si elle met toujours

peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie; et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de vœux, de soupirs et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports enfin et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusqu'à forcer, dans sa passion, l'obstacle sacré d'un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance, je ne comprends pas, dis-je, comme, après tout

45 COMME d'habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ trois heures. La saison n'était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve. On ne pouvait pas dire non plus de cet entant qu'il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même, maigrichon, souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l'appelaient Laitue

Comme d'habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ trois heures. La saison n'était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve. On ne pouvait pas dire non plus de cet enfant qu'il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même, maigrichon, souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l'appelaient

conventionnelle et canonique, avec la rigidité des formes fixes. Au contraire, d’après Eluard ainsi que ses contemporains surréalistes, la poésie doit surprendre, être insolite, être fruit de hasard et d’inconscient. En effet, la création poétique est portée par la dictée de l’inconscient, donnant naissance à des phrases qui n’auraient pas pu être si la raison guidait l’écriture, c’est ce qu’appelle Eluard la « poésie involontaire ». On explore alors les facettes cachées de l’homme, de même que l’on explore

[5] Cela n’empêche cependant point qu’une dualité existe en elle : d’une part, elle est l’innocence de la fleur blanche et, d’autre part, elle incarne le camélia rouge, symbole de passion et du tempérament volontaire[6] de la courtisane, qu’elle ne porte que cinq jours par mois. À titre d’exemple, elle avoue se montrer assez taquine lors d’une première rencontre : elle adore embêter les gens. De surcroît, le camélia, perdant tous ses pétales d’un seul coup, est associé, au Japon, à la vie qui s’interrompt

explique une vérité morale : « l’endurcissement au péché » va le trainer dans « une mort funeste » l.22 à 23. C’est alors que Dom Juan ressent une douleur qu’il exprime en disant « Ô Ciel ! » l.24 alors que c’est justement le Ciel qui lui inflige cette souffrance. Le « Ô » évoque le respect et l’admiration envers quelqu’un, ici on peut le considérer plutôt comme un effet de surprise : la peur surprend effectivement Dom Juan, ce Dom Juan qui avait toujours remporté ses défis, conquêtes ou duels. Cependant

essor, il est justement importé par Mme de Staël. Elle vécut pendant la révolution et l’Empire sous Napoléon. Pendant l’écriture de cet ouvrage, Napoléon est déjà au pouvoir en tant que premier consul. Goethe, Les Souffrances du Jeune Werther, Lettre du 18 août * Les Souffrances du Jeune Werther est un roman épistolaire de Goethe publié en 1774. A travers le personnage autobiographique de Werther, Goethe y explore l’âme romantique et illustre le «vague des passions », comme l’écrivait Chateaubriand

roman de Bal- zac. –5– Revenu de cette émotion, je calculai froidement ce que j’avais à faire pour surprendre la comtesse : il le fallait à tout prix. Je me décidai à l’observer pendant la nuit, à me cacher dans sa chambre à coucher. La porte vitrée d’un cabinet de toilette faisait face au lit. Je compris tout l’avantage de cette position, et, me dérobant, à l’aide de quelques robes suspendues, je me résignai patiemment à attendre l’heure du sabbat. J’étais à peine blotti, que la comtesse