Etre Libre Sans Etre Moral

pas la respecter ? Si la révolte – c’est-à-dire le refus d’obéir aux lois – est un droit garanti par ces lois, alors j’ai tous les droits : celui d’obéir à la loi ou, aussi bien, celui de lui désobéir. Je n’ai donc que des droits et aucun devoir : libre à moi de respecter ou non la loi ! Bien entendu, présenté ainsi, aucun Etat ne peut reposer sur une liberté aussi absolue et il semble donc impossible à tout ordre politique viable de concéder au citoyen la liberté – le droit – de désobéir aux lois

I) Le bonheur comme satisfaction: être libre me permet de choisir le chemin de mon bonheur et de le suivre. Mais si le bonheur passe par la réalisation de mon essence, comme chez Spinoza, ça peut poser souci: pour Spinoza, le type dont l'essence est d'être un meurtrier a raison de tuer pour réaliser son essence. Et il n'a pas le choix d'être heureux autrement qu'en réalisant son essence. De ce point de vue, certes un peu extrême, résulte que l'on est prisonnier de son bonheur (ou plutôt de son moyen

pouvoir infini selon Descartes et lorsqu'elle n'est pas alliée à la connaissance de la vérité, la liberté peut même nous rendre esclaves : même s'il présente certaines conditions de réalisation et donc par là même une difficulté, un acte véritablement libre semble tout de même possible. Cependant, à un niveau plus ontologique, n'est-il pas possible de remettre en cause la réalité de la liberté du moins au niveau sensible ? De plus, les théories qui séparent totalement la liberté du domaine de l'action

 La liberté Introduction, problématique Au même titre que le bonheur, la justice ou la paix, la liberté apparaît comme une valeur. Elle apparaît comme une aspiration de la conscience. Si nous aspirons à être libre alors cela présuppose que nous ne sommes pas d'emblée libre, que nous avons à le devenir, comment se libérer des déterminismes que nous subissons et quels sont ces déterminismes ? Pourquoi sommes nous dépendants ? A quoi sommes nous assujettis ? Ce terme d'aspiration est significatif

jugement sur les actes commis en respect des lois positive ( = loi qui est promulgué par des hommes pour des hommes ). Oppose loi positive à loi naturelle ( : obligatoire, imposer à tous les être vivants ). Justice: rendre à chacun, son dû selon son mérite . Donc certains hommes mérite plus que d'autre. Mais, être juste serait distribué à chacun une part égale --> Difficile de définir la justice. 1) Platon : Le problème de la Justice dans la République Dialogue conduit par Socrates. Thrasymaque

question que l’on se pose est : Comment peut-on déterminer si une action est morale ou non ? Certaines théories éthiques ont tenté de résoudre ce mystère en qualifiant ce qu’était une action morale. En effet, la théorie morale de Kant ainsi que la théorie de l’utilitarisme nous proposent chacune leur vision d’une action morale. Le texte qui suit est une analyse portant sur ces deux théories. En premier lieu, la théorie morale de Kant sera expliquée. Par la suite, l’utilitarisme sera expliqué. Pour terminer

LA LIBERTE EST T-ELLE UNE ILLUSION ?Introduction Tout homme se juge spontanément libre II. La critique déterministe du libre arbitre : la liberté ne serait qu'illusion III. La liberté authentique n'est pas donnée, mais elle est a acquérir Conclusion INTRODUCTION « L'homme nait libre et pourtant partout il est dans les fers ». Avec cette citation dans Contrat Social , Rousseau pose déjà l'ambigüité et la difficulté

Certaines pensées évoqueront inévitablement, une idée morale à la liberté, lorsqu'on lui prête un visage religieux car dans ce cas, cette capacité d'être "indépendant" des autres passe entre l'idée du bien et du mal et de faire un choix entre ces 2 extrêmes morales.  Nous pourrions remonter à la Genèse, en évoquant le moment où Adam a transgressé l'interdit Divin en mangeant la pomme de l'arbre de la connaissance , celui qui a permis de le rendre libre en lui donnant la capacité de se prendre en charge

ou bien chercher ce qui peut les orienter sans les renier ? Si l'homme ne devait plus être un être de désir , ne serait ce pas se tromper sur l'essence de l'homme. Autour du désir , se pose le problème d'une conception de l'homme , de son rapport au monde dans lequel il vit. Ainsi l'homme est il réellement l'esclave de ses désirs ? Nous verrons que le désir génère le manque et la souffrance ou bien il peut être une force positive si on laisse à l'homme la possibilité de faire le choix. I/ « Ce

à ne plus être empêché de faire ce que l’on veut. puisqu’elle désigne habituellement l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Agir librement, ce serait donc agir sans contrainte. Mais peut-on se contenter de cette définition négative de la liberté ? Ma liberté dépend aussi de la nature de ce que je veux. Car si je veux tuer mon voisin suis-je vraiment un homme libre Dans ce cas n’est-on pas plutôt esclave de ses pulsions instinctives comme tout autre animal ? Pour être véritablement