Eudaimonia

des parents.... et non d'une doctrine. La fin est le bonheur. Si on agit bien avec le juste milieu, arrive le bonheur. Donc l'homme devient heureux en étant vertueux, puis il se sent bien dans la bonne voix. Donc la vertu c'est le bonheur [eudaimonia----> bien-être]. Puis dans le meilleur des cas, tout cela vient par habitude. Ce sont les moments de confusions où il faut rendre explicite l'enjeu et utiliser la raison prudentielle pour décider que faire. Le phronesis est celui qu'on a besoin

était persuasif leur langage ! » (Pléiade, tome un, trad. fr. Léon Robin, p. 147), ce qui ne peut qu’aller à rebours de la maxime déterminante « Connais-toi toi-même ». Alors que, dans le Théétète (176 d – 177 a), se tisse le lien entre daimon et eudaimonia, qui permet de penser le bonheur d’une vie juste dans le sillage du modèle divin (consulter aussi : 172 b – 173 d), à l’inverse, l’Apologie de Socrate n’abrite pas de dialogue effectivement philosophique, et manifeste par conséquent l’impossibilité

précises et risquent même de nous faire pencher du côté d’un certain fatalisme : la chance, le succès et les états d’âme nous arrivent souvent malgré nous. Il est donc plus intéressant d’utiliser la précision du vocabulaire d’Aristote à ce sujet. I.B.1 Eudaimonia et eutukhia, bonheur et bonne fortune Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote utilise le mot grec eudemonia pour désigner le bonheur. Il signifie littéralement celui « qui a un bon daimôn », celui qui a une bonne divinité distributrice, et donc une

(orgueil arrogant), c’est la conviction qu’on le peut. Lorsqu’Ajax se vanta de pouvoir réussir sans avoir besoin des dieux, et repoussa l’aide d’Athéna, la colère de la déesse le frappa de folie et de mort (Sophocle, Ajax 756-778). Le fait que le mot eudaimonia, que nous traduisons par « bonheur », signifiait originellement : « être favorisé par une divinité » (daimôn), se rattache à cette conviction. Dans le discours écrit, pourtant, Socrate est dangereusement près de déclarer que l’on doit et que l’on

pour atteindre le bonheur.Cette distinction, entre les actions, qui sont des moyens, et le bonheur, qui est la fin, ouvre la possibilité de formuler une science du bonheur. Cette entreprise, former une science du bonheur, s’appelle eudémonologie. Eudaimonia, en grec, cela veut dire la vie bonne, et -logie vient du grec logos qui désigne le discours rationnel. L’eudémonologie c’est donc la science du bonheur. Mais quel pourrait être le fil conducteur d’une telle science ? Si nous cédons au relativisme

passer pour eudaimôn avant d’être mort  », c’est-à-dire que nul ne peut atteindre l’« idée de bénédiction » avant d’avoir franchi le terme de sa vie car les actions ont des résultats toujours imprévisibles. Par conséquent, l’ eudaimonia est différente du bonheur, qui est une humeur passagère, et différente de la bonne fortune dont on peut bénéficier à certains moments de la vie et manquer à d’autres, elle signifie « un état durable, qui ne change pas et ne peut effectuer

heureux celui qui est exempt de désir et de crainte ». On peut concevoir ici comme autant de passion de l’âme => autant d’occasion pour l’âme de souffrir. 3/ Chapitres 6 à 16 bonheur, plaisir et vertu Chapitres 7 – 8 et 9 : Eudémonisme => eudaimonia = le bonheur. toute théorie faisant du bonheur la fin suprême. La fin du chapitre 5 laisse clairement apparaître une forme d’intellectualisme. C’est-à-dire que l’on atteint le bonheur que moyennant la discipline de l’âme. Repli => purification

mais pas l’acteur. Enfin, les résultats de l’action ont un caractère irréversible. Ainsi, il existe une triple fragilité de l’action : résultats imprévisibles, processus irréversible et auteurs anonymes. La solution des Grecs. En grec, le terme eudaimonia est lié la singularité de l’individu, mais, même s’il s’y apparente, il ne signifie ni bonheur ni béatitude. L’eudaimonia n’est possible que pour celui qui agit ; celui qui n’agit pas, ignore qui il est et donc ne peut accéder au bonheur. Ne peut

orientée vers le développement de l’esprit indépendamment de toute visée utilitaire. Pour lui, l’éducation est un exercice spirituel long et difficile. � Dans quel(s) but(s) enseigner ? Dans le but de permettre à l’homme d’atteindre la vie bonne (eudaïmonia), la sagesse : celle-ci est le fruit d’une harmonie intérieure qui peut être atteinte par la poursuite de l’excellence, en étant maître de soi-même. C’est la raison qui assure l’harmonie entre l’ordre intérieur de l’âme et l’ordre du cosmos et l’excellence

de luxe, …) Si la chrématistique naturelle est justifiée il condamne la chrématistique mercantile. La finalité de l'existence ne peut-être l’enrichissement matériel mais la vie heureuse, la vie bonne, la recherche de la sagesse et du bonheur (« eudaïmonia »), l'homme se réalisant dans la recherche de la vérité, de la beauté, de la culture, des relations amoureuses et amicales. Au sortir de l'antiquité, les invasions barbares commencent et l'activité économique va connaître un ralentissement considérable