Existentialisme Mort

contradiction. Elle indique toujours le contraire de l’heure qu’il est. » (p.87). La pendule ne permettant pas de savoir l’heure qu’il est, elle supprime les repères temporels. Par ailleurs, lorsque M. Smith aborde le sujet de Bobby Watson, il dit : « Il est mort il y a deux ans. Tu te rappelles, on a été à son enterrement, il y a un an et demi. » (p.46). En disant cela, M. Smith empêche le lecteur de se situer dans le temps. Cela illustre la présence abstraite du temps dans la pièce d’Ionesco. Par conséquent

livre : La condition humaine, d’André Malraux. Personnages d’autres livres présentant des points communs avec ceux-ci : Antoine Roquentin, héros de (La Nausée 1938) de Jean-Paul Sartre : Du fait qu’il ne ressent aucun chagrin tel que Meursault à la mort de sa mère. Julien Sorel, héros de (Le rouge et le noir) de Stendhal : Il est condamné comme Meursault et refuse aussi de recevoir le prêtre avant de mourir. Thèmes communs à d’autres livres : Thème de l’absurde en commun avec Le mythe de Sisyphe

parle de l’Enfer et de son mécanisme, cette pièce en 1 acte traduit le caractère unique et perpétuel de l’Enfer ( il n’y a pas de changement de lieu ). L’Auteur Jean-Paul Sartre est un philosophe et écrivain français, né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980. Il a écrit des essais et de textes philosophiques : L'Être et le Néant (1943) ou L'existentialisme est un humanisme (1945), des textes littéraires tel que des nouvelles : Le Mur (1939)ou des romans : La Nausée (1938) et

cet enfer ; chacun est démuni devant les autres car n'osant assumer ce qu'ils ont été durant leur vie pas plus que leur situation présente. Estelle se refuse en effet à les qualifier de morts, préférant le terme d' "absents"." L' existence même de la mort nous aliène dans notre vie au profit d'autrui" écrit Sartre. En effet en tant que sujet, autrui me pose en objet et tend à m'enfermer dans une essence.     Contrairement aux choses, l'homme vit sans qu'une essence lui impose un modèle à suivre: "il

un sens au monde et à l’existence, et «alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir». Comme tous les Français d’Algérie, il est traumatisé par la guerre d’Algérie dont il ne verra pas le dénouement tragique. Le 4 Janvier 1960, il trouve la mort dans un accident de voiture. b.Oeuvres les plus connus : - Caligula pièce (1938) en 4 actes - L’étranger (1942) roman - La Peste (1947) récit - Les Justes (1949) pièce en 5 actes - L’Homme révolté (1951) essai - La Chute (1956) récit

Meursault dépasse carrément cette interprétation étroite. En fait, Meursault est l’image du citoyen du XXe qui n’a d’autres réponses à l’absurdité du monde que la complexité, l’étrangeté et la bizarrerie de ses comportements. Meursault n’a pas pleuré la mort de sa mère certes, mais le procès de Meursault prendra une autre dimension. En effet, l’affaire de ne pas pleurer sa mère se trouve privilégié aux dépens du meurtre, ce qui met en exergue l’absurdité d’une société rationnelle qui ne sait pas à

moderne. La peste, maladie terrible et redoutée sert ici à illustrer la condition humaine, prisonnière du destin. I. L'injustice combattue Dès le départ, le lecteur ressent le sentiment d'allégresse (cris, multicolores) mais il est associé à une idée de mort (cris qui pourraient être assimilés à des cris de souffrance, gerbes qui pourraient être des gerbes mortuaires...). Pourtant Rieux ne participe pas car il veut témoigner : « ne pas être de ceux qui se taisent » -> « taisent » est en opposition avec

s'abrutir à rouler un rocher éternellement. On perçoit l'absurdité du personnage tant dans le désespoir de tenter d'échapper à une mort inévitable, que dans la tentative d'achever un travail interminable. Le spécialiste des langues et de la civilisation indo-européennes Jean Haudry voit dans le mythe de Sisyphe le châtiment d'un héros qui a tenté d'échapper à la mort (il réussit par ruse à revenir des Enfers) et qui a échoué à conquérir l'immortalité. La pierre gigantesque qu'il est condamné à hisser

détachement éprouvé à l’égard du temps est un sentiment impossible pour un tel homme. C’est dans et par ce temps qu’il s’inscrit et agit au sein de l’existence. De là naissent sa passion et sa révolte d’une part, et d’autre part, son horreur de la mort qui est, dans cette optique, la fin de tout. Il s’agira donc, pour lui, de l’éviter à tout prix. Camus illustre ensuite sa doctrine par des exemples, dont celui, fameux, de Don Juan. Homme outrancièrement amoureux, il est aussi un homme absurde. C’est

de ce qu’il écrit envers la société, des retombées/conséquences de ses écrits. Cette liberté implique également une certaine angoisse. Dans la philosophie de Sartre, le terme d'« angoisse » est employé pour qualifier la conscience du néant de la mort, mais aussi de la totale liberté de choix à laquelle se confronte à tout instant l'individu. L'angoisse n'est pas la peur. On a peur que de ce qui nous est extérieur : le monde et les autres, mais on s'angoisse devant soi-même. (exemple du vertige