Explication De Texte Hans Jonas

LES TEXTES DE PHILOSOHIE TEXTE 0 François Jacob, 1981 C'est probablement une exigence de l'esprit humain d'avoir une représentation du monde qui soit unifiée et cohérente. Faute de quoi apparaissent anxiété et schizophrénie. Et il faut bien reconnaître qu'en matière d'unité et de cohérence, l'explication mythique l'emporte de loin sur la scientifique. Car la science ne vise pas d'emblée à une explication complète et définitive de l'univers. Elle n'opère que localement. Elle procède par une

technique. - s’oppose ensuite à la science, comme la pratique à la théorie, ou comme l’application à la spéculation, le souci d’efficacité au souci d’intelligibilité. La science cherche à donner une explication rationnelle des phénomènes, et, à la limite, une expression mathématique de cette explication. La science est désintéressée, elle vise le savoir pour le savoir, la satisfaction d’une curiosité intellectuelle (même si elle peut être mise au service de la puissance et du pouvoir économique

1.1. Reconnaître la complexité La complexité, du complexus latin qui signifie tissé ensemble, se présente comme un défi à la connaissance car elle est associée immédiatement à l’incapacité de donner une explication, simple, claire et précise quand on sent bien que divers aspects de la réalité sont liés, interdépendants, contradictoires, incertains. En premier lieu, la connaissance complexe vise à reconnaître ce qui lie ou relie l’objet à son contexte

mouvement même de la pensée de l’homme qui veut nier la mort, c’est-à-dire l’intégrer, c’est-à-dire restaurer une continuité. La question rebondit : pourquoi la mort est-elle comprise, perçue comme la rupture radicale, le scandale absolu ? Cf. Hans Jonas, « La vie, la mort et le corps dans la théorie de l’être » dans Le phénomène de la vie. • La nature fut d’abord pour l’homme une nature vivante : « Quand l’homme commença pour la première fois à interpréter la nature des choses – ce qu’il

conversation silencieuse. » Les thèmes du livre sont, selon la présentation qu'en fait l'auteur, « les petites nations, le destin des langues, la transmission, l'amour du monde, le multiculturalisme, la mort de l'admiration ». À la suite de la remarque de Hans Jonas qui caractérise notre époque par la nature quasiment compulsive du progrès,[citation nécessaire] Alain Finkielkraut considère que, obnubilés par l'idéologie du changement, du mouvement, et animés par le fantasme d'une modernité enfin libre et autonome

comme un privilège, celui des hommes sur qui l'on peut compter, qui ont le droit de promettre, en tant qu'hommes souverains (2). Attribut de l'homme, capacité signant sa maturité, la responsabilité, comme une promesse, engage l'avenir (3). Chez Hans Jonas, la responsabilité est « sollicitude reconnue comme un devoir » (4), c'est la responsabilité pour l'avenir de l'homme (5). Elle exprime une éthique, non plus seulement de la proximité et de la simultanéité, mais aussi du futur. Exigence qui nous

intelligent et puissant ». Au contraire, nous en trouvons des critiques sévères par exemple chez Darwin, dans L’origine des espèces, lorsqu’il explique que la sélection naturelle montre le caractère hasardeux des adaptations au milieu. Ainsi, toute explication des causes finales par les phénomènes est rejetée. Kant, lui, la rejette en raison du rôle trop important qu’elle accorde à l’observateur, pointant par-là même les carences de l’empirisme. Par le biais de ces réfutations, Kant fait de Dieu

utilisateurs. » Cependant cette définition est loin de faire l’unanimité et les divers spécialistes, techniciens et sociologues se disputent hardiment ce nom à la mode. Ayant l’embarras du choix je complèterai la définition de wikipédia par deux autres explications : celle de Frédéric Cavazza, spécialiste d’utilisabilité et d’ergonomie, et celle de l’américain Joshua Porter, un designers, développeur, chercheur et écrivain, toutes les deux expliquées dans leurs blogs respectifs. Frédéric Cavazza évoque

sens, un gain d’intelligibilité. Si la psychanalyse fonctionne, alors c’était vrai. La méthode utilisée s’appuie sur une démarche scientifique (de Claude Bernard). Il y a premièrement le problème issu de l’observation, puis l’hypothèse qui est une explication anticipée et rationnelle, c’est une solution possible, et enfin la vérification expérimentale. Tout cela repose donc sur un sens caché, mais il n’y a pas forcément de sens caché. IV – Les critiques adressées à l’inconscient freudien Les critiques

même horizon moral, ou tradition du bien commun, les désaccords concernent différentes perspectives à partir de celui-ci. La question d’une reconnaissance entre des individus partageant des horizons moraux distincts est laissée en suspens dans ce texte, et rien n’indique, dans ces cas, que la politique de la reconnaissance en soit la solution. Finalement, et troisièmement, le bien commun peut constituer une entrave légitime aux principes d’égalité morale des individus, si les conditions à sa reproduction