Explication De Texte Schopenhauer

folie, cette folie n’est jamais elle aussi qu’une image représentative, puisqu’elle vise le narrateur représenté, l’énonciateur du journal. Et ce journal à son tour intervient comme déplacement de l’écriture […] »23. L’imbroglio qu’il crée dans ce texte afin de faire éviter aux yeux du lecteur la superposition auteur/narrateur prouve, à notre avis, la parfaite lucidité de l’écrivain. D’après les dictionnaires, fantastique (du grec phantastikos, qui concerne l’imagination) signifie chimérique,

eux (lanalogie). Ce nest pas un hasard si cest en Europe ou les sciences se sont dvelopps car il y a une croissance en la raison. Mme si la science a pu natre en Europe, cela peut rduire le domaine de lintelligence (scientisme et positivisme). Le texte met en jeu lthique. Certaines sciences ne peuvent fonder des valeurs universelles. Sans ordre rien ne peut me guider. Si je pense pas connatre lordre (manifestant un sens) cela a une consquence sur lthique. Ce quest une personne a des consquences

mépris, de l'homme à l'égard de la femme». Trois ans plus tard, il généralisera cette observation en tentant de rapprocher la «psychologie des masses» de l’«analyse du moi». Pour faire image, il évoquera alors la parabole des porcs-épics de Schopenhauer, qui doivent se regrouper pour se tenir chaud, mais sans trop se serrer pour éviter de se blesser. La nécessité adaptative de faire société suscite ainsi des réactions agressives violentes entre individus, de type narcissique et de provenance

l’inconscient. Ce dernier peut avoir plusieurs définitions, ce peut être tout ce qui n’est pas conscient, l’ensemble des forces irrationnelles naturelles,voire cosmiques, qui mènent le monde et l’existence à leur insu selon Nietzsche (1844 -1900), Schopenhauer (1788-1860),ou encore E. von Hartmann (1842-1906). L’inconscient est aussi défini par le concept psychanalytique énoncé par Freud (1856-1939). Cette seconde idée est celle qui nous intéresse ici, nous la développeront durant la dissertation. On

représentations, autrement dit la volonté. Celle-ci est à l’inverse infinie. L’erreur consiste alors à affirmer plus que je ne peux concevoir, autrement dit à étendre ma volonté au domaine de ce qui dépasse mon entendement, ce que ma raison comprend (voir le texte tiré des Méditations métaphysiques), et d’affirmer ainsi comme vraies des choses fausses. A partir de là, il est possible de rectifier l’erreur, en cantonnant notre volonté aux choses que nous comprenons. Dans l’ordre théorique, il faudra ainsi douter

lecteur s’identifiera aisément. Ce type de narration, bien que totalement subjectif, se présente comme objectif. Il entraîne ainsi le lecteur à accepter donc pleinement, à notre avis, cette nécessité de faire oublier au lecteur que le monde auquel le texte le confronte est celui de l’imaginaire et non de la réalité. Les modalisateurs et ce que Lise Morin appelle les « connotateurs de fantaticité » sont d’autres moyens, d’ordre linguistique cette fois, qui visent à duper le lecteur. Il s’agit de

philosophie est moins précoce. Il méprise la production philosophique allemande de son temps, où s’affrontent les disciples de Fichte, les épigones de Schelling et les héritiers de Hegel. Mais avec la découverte, en 1865, du grand livre de Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation, c’est une autre idée de la philosophie qui s’offre à lui : une philosophie qui cherche dans l’art Ŕ et surtout dans cet art suprême qu’est la musique Ŕ une consolation aux tourments de l’existence.

Paraît-il plus facile d’expliquer un sonnet de Du Bellay que trois pages de Queneau, une courte scène de Racine qu’un long extrait de Beaumarchais ? Que les candidats se rassurent : l’examinateur a quelque conscience de la relative accessibilité de tel texte, de tel style, voire de tel auteur, et module ses critères d’évaluation en conséquence. Aucun piège n’est tendu : il suffit de bien lire, d’utiliser ses connaissances afin de discerner les enjeux de l’extrait proposé. Quels enjeux ? À titre d’exemple

du titre Avec le terme « livre »: terme peu disqualifiant au niveau générique. Détermine l'objet et non le genre. « De ma mère »: soit objet du possesseur du livre soit le sujet du livre. Introduction du « je ». Niveau énonciatif simplement le texte semble indiquer un caractère autobiographique, écriture personnelle. 2) La question du genre Le livre de ma mère semble appartenir au genre des biographies: récit qu'un auteur produit sur la vie d'un personnage. Auteur et personnage sont

comme UN et IDENTIQUE ( Même) sous les divers états de conscience. Sans cela, on se perdrait dans tous nos états de conscience, sentiment de dispersion, d’éclatement. C’est ce qui fait qu’on se représente comme « une seule et même personne » - Texte de Kant, texte 1 p. 190 : Kant considère que cette conscience réfléchie est un « privilège humain » donc une qualité essentielle et distinctive de l’homme, acquise ( ce n’est que vers 1 an que l’enfant prend conscience de lui-même en particulier grâce au