Explication Texte Platon Les Lois

concerne le citoyen, celui qui a conscience de vivre dans une cité, qui a conscience qu'il doit s'intéresser aux affaires publiques, c'est-à-dire aux affaires politiques. L'antiquité nous apporte essentiellement l'enseignement des grecs (avec PLATON, ARISTOTE...) mais également des expériences institutionnelles, les idées politiques étant associées étroitement au monde juridique et donc institutionnel. Ces expériences institutionnelles préfigurent des modèles politiques. Les grecs sont des réalistes

LE DESIR JEAN-LOUIS CHEVREAU – CONFERENCES INSTITUT MUNICIPAL OCTOBRE NOVEMBRE 2008 1 LE DESIR La notion de désir traverse toute la philosophie, de Platon à Deleuze en passant par Spinoza. C’est une notion considérée par la philosophie classique, comme faisant problème, étant dans sa nature même contradictoire. Le désir est à la fois recherche de satisfaction, mais il est aussi insatisfaction et souffrance. Autant le besoin a une nature impétueuse mais limitée, autant le désir semble insaisissable

plus n dieu sans faille et sans défaut. C’est parce qu’il ne doit être ni esclave de ses désirs ni naïf face à son parcours que l’homme doit savoir qui il est. Pour savoir comment mener une vie bonne et heureuse il faut savoir ce que l’on est. Platon Alcibiade : «  Si nous nous connaissons nous pourrons peut-être savoir quels soins nous devons prendre de nous-mêmes, mais sans cette connaissance nous ne le pourrons jamais » L’ignorance nous conduit au malheur. Il faut connaître ses limites

Anciens. VIII-V s. av. J.C. – rien n’a été écrite (sauf les textes politiques : VIIIs. – les lois de la cité), mais littérature existe déjà en oral : le mythe n’existe que réellement que si il est transmis par oral. Aristote, Socrate Fl.Dupont distingue la « culture chaude » et la « culture froide » : la pragmatique du texte littéraire est le condition auquel se fait l’énonciation littéraire. Dans le texte littéraire un fin esthétique se mettre au service du beau. (La distinction entre « culture

découle. Le but de ce texte est de montrer que cette approche réductrice va considérablement amoindrir leurs capacités de décision et risque de les rendre très dépendants d’opinions de l’époque, ou même de « modes », lesquelles existent manifestement en science comme en technique. Un recul, pour employer le terme consacré, est nécessaire, afin de poser les problèmes, soulever les questions adéquates, et agir en étant à l’écoute des réactions provoquées par ses actions. Ce texte est donc destiné aux

de l’explication de texte Il s'agit ici de penser avec un auteur. Pour cela, il faut retrouver le problème que pose le texte et le traiter par une explication linéaire (ligne à ligne), en dégageant l’argumentation de l’auteur et en procédant à l’analyse des concepts. Il s'agit ainsi de comprendre le texte, de saisir sa structure ainsi que ses enjeux. Ne jamais oublier qu’il faut expliquer ce texte-là (et non un autre qui y ressemble), prendre en compte tout le texte (le thème par exemple

structuration de travail de la société en classe sociale qui peut reconnaitre des conflits d’intérêt mais dont les fonctions assurent néanmoins l’enrichissement nationale. Comme toutes les approches économiques, le courant classique propose une explication théorique d’un ensemble de faits concrets qualifiés de faits sociaux ou économiques. Dans le contexte de la révolution industrielle, ou la production et les échanges se développent rapidement, les économistes classiques chercheront à expliquer

république respecte ou non la lettre de la constitution. Questions que l’on va traiter du point de vue du droit. On a besoin de plusieurs points de vue. Toutes ces questions seront abordées à partir d’un ensemble de textes (constitutions traités lois règlements contrats) qui énoncent les règles, principes, autour desquelles une société est organisée. A partir d’un ensemble de textes qui, s’ils ne sont pas respectés sont sanctionnés par un juge. Le droit = des règles + sanction juridictionnelle

vérité a) La conception classique de la vérité Qu’est-ce que la vérité ? ⎝ En philosophie, la « vérité » est classiquement définie comme la conformité de la pensée au réel (cette définition remonte au moins à Thomas d’Aquin, XIIIème siècle). Explication : nous avons des pensées ; il existe un réel ; une pensée est vraie quand elle est conforme au réel. Ex simple : ma pensée « Il pleut » est vraie, s’il pleut réellement. Elle est fausse, s’il ne pleut pas. ⎝ Donc ne pas confondre vérité et réalité :

réalité). Le second problème concerne le statut du doute et la suspension du jugement. Montaigne explique dans le texte cité que « l’ignorance qui se connaît, qui se juge et qui se condamne n’est pas une entière ignorance : pour l’être, il faut qu’elle s’ignore elle-même ». Cela signifie que le fait de prendre conscience de son ignorance, comme le montre Socrate dans nombre des textes de Platon, n’est pas l’attitude sceptique telle que les sceptiques l’entendent. Il faudrait pouvoir ignorer sa propre ignorance