Fable Et Et Jugements Explicites

destinés qu'aux enfants ou à un public populaire ? « L’apologue est composé de deux parties dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. » Ainsi Jean de la Fontaine, décrit cette forme d’expression comme à double sens : le corps est la fable et l’âme la morale. L'apologue est donc un genre littéraire ou artistique qui a la particularité d'être accessible au plus grand nombre tout en délivrant un message ou une morale à un public plus averti. Au cours de l'histoire des auteurs célèbres

XVIIIème siècle (1660-1715). Il se développe en France et plus particulièrement en Europe.  La Fontaine a écrit deux recueils de fables qui sont divisés en livres. Le premier a été publié en 1668, c’est une dédicace au Dauphin et le deuxième en 1678. La fable prête à l’animal les qualités et les défauts de l’homme et le monde animal crée par La Fontaine est la représentation de la société du 17ème siècle. Cela lui permet d’éviter la censure. La Fontaine peint l’homme de façon pessimiste et critique le roi

ouverte Ex : Montaigne, Essais 3) La préface Ex : « Cromwell » Victor Hugo III - … Finalement, les œuvres qui mêlent les deux procédés touchent mieux leur destinataire 1) La Fable Ex : «  Ex : Depuis la nuit des temps, les écrivains ont parfois eu recours au discours argumentatif pour donner un avis, un jugement qu’ils défendent. Pour cela, le discours peut se faire de manière expressive, on essaye de transmettre des sentiments ou des émotions fortes sur le destinataire pour agir

un art plus ou moins fictif, regroupant « l’ensemble des œuvres écrites ou orales » (d’après le dictionnaire Larousse). Le pouvoir, symbole de l’autorité et de la puissance donne le moyen d’influer sur la réalité. Ainsi la littérature, peut-elle expliciter efficacement ce qu’est le pouvoir, la réalité, et y porter un regard critique ? Cette littérature devient donc une argumentation sur le pouvoir. Elle permet d’offrir un regard neuf et la compréhension au lecteur, grâce au genre de l’apologue, mais

apologue, évoqué un siècle plus tôt par Etienne de La Boétie dans le Discours de la servitude volontaire ? C’est ce que nous nous demanderons après avoir analysé l’art du récit dont La Fontaine fait preuve dans ce sujet imité des Anciens. ** La fable est nettement divisée en deux parties : la première est consacrée à l’édit royal, mis en valeur dès le premier vers par les mots convenus « De par le roi », quatre monosyllabes éclatants. On croit entendre le roulement de tambour du messager qui proclame

seul animal n’est pas figé dans un rôle mais offre différentes facettes de son caractère. C’est là la richesse de la nature… humaine La morale n’est pas toujours exprimée : quelquefois elle est implicite : il faut la déduire. C’est le cas de la Fable « La Cigale et la Fourmi ». L’absence de morale clairement exprimée invite d’autant plus le lecteur à réfléchir, à se poser des questions . La Fontaine n’a pas inventé le jeu des emblèmes1 où chaque animal représente une caractéristique humaine

→ Il s’endort et se réveille → « qui fut bien surpris » la surprise → « soupçonna qu’il pouvait bien s’être trompé » le doute 2ème épreuve : rencontre avec le vieillard (dieu) →rappel au jugement dernier d) La résolution : l’auditoire donne la résolution. L’énonciation du pardon par dieu et au final, il redemande le pardon et la maréchale décide alors de ne pas le punir. e) La situation finale : le bonheur car il est au paradis

Premier mouvement d’un raisonnement concessif - la concession proprement dite (l.14-17) Deuxième mouvement du raisonnement concessif  - la réfutation (l.17-23) Ce mouvement réfutatif est appuyé par un exemple narratif qui constitue une véritable petite fable (la bataille des chats). Réfutation d’une argumentation traditionnelle en faveur de la guerre : la guerre donnerait à l’homme l’occasion de démontrer son courage et son patriotisme ( l.23-26). Dénonciation d’une sorte de paradoxe : l’homme met sa « raison »

- l’essentiel sur le classicisme - définition des mots « fable » , « apologue », « anthropomorphe », « périphrase » - repérer les fins de phrases - décompte des syllabes par vers ( attention au e muet) - repérer temps des verbes - repérer marques de l’énonciation - quels registres repérez-vous dans la fable ? 1.Un apologue : - phrases et nb de vers + temps + métrique La morale Une phrase de deux vers = la morale (explicite/début) dans un bel alexandrin, ample et très cadencé (4x3)

Pour terminer, un problème intéressant soulevé par la « langue des vers » dans La colombe et la fourmi. Le plus souvent, dans les éditions de cette fable, presque toutes les occurrences du mot « fourmi » au singulier présentent un « s », par respect de deux contraintes imposées par les règles de la versification classique: la prohibition de l’hiatus (la rencontre entre deux voyelles) obligeait d’écrire