Fables de La Fontaine

Le loup et le chien Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. " Il ne tiendra qu'à vous

Les secrets de l’immortel Nicolas Flamel, tome 2 Le Magicien Michael SCOTT ISBN : 978-2-266-16918-9 444 pages Prix : 19 € CHAPITRE PREMIER La vente de charité avait commencé bien après minuit, une fois le dîner de gala terminé. À presque quatre heures du matin, les enchères tiraient à leur fin. Le cadran numérique disposé derrière le célèbre commissaire-priseur – un acteur qui avait incarné James Bond à l’écran pendant plusieurs années – affichait un total dépassant le million d’euros. – Lot

la Fontaine a pris texte chez Esope (« L’homme et le Lion voyageant de compagnie »). Mais le poète français a complètement remanié le texte. Marc Fumaroli note que le fabuliste a remplacé la sculpture par la peinture qui rayonnait de tout son éclat à l’époque où la fable a été écrite. En effet, le peintre Charles Lebrun, premier peintre du roi et chancelier de l’ Académie de Peinture, redonne à celle-ci un lustre largement national. La fable reprend un thème de l’ « Art poétique » de Horace, une

Un Homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
 Passait dans son esprit pour le plus beau du monde : 
Il accusait toujours les miroirs d'être faux, 
Vivant plus que content dans son erreur profonde. 
Afin de le guérir, le Sort officieux Présentait partout à ses yeux
 Les conseillers muets dont se servent nos Dames ; Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands, Miroirs aux poches des Galants, 
 Miroirs aux ceintures des femmes. 
Que fait notre Narcisse ? Il se va confiner


SIMONIDE (1) PRÉSERVÉ PAR LES DIEUX (*) On ne peut trop louer trois sortes de personnes : Les Dieux, sa maîtresse, et son Roi. Malherbe (2) le disait ; j'y souscris quant à moi : Ce sont maximes toujours bonnes. La louange chatouille, et gagne les esprits ; Les faveurs d'une belle en sont souvent le prix. Voyons comme les Dieux l'ont quelquefois payée. Simonide avait entrepris L'éloge d'un Athlète, et, la chose essayée, Il trouva son sujet

Bélisaire, Demandaient aux passants de quoi Pouvoir soulager leur misère. De raconter quel sort les avait assemblés, Quoique sous divers points tous quatre ils fussent nés, C'est un récit de longue haleine. Ils s'assirent enfin au bord d'une fontaine. Là le conseil se tint entre les pauvres gens. Le prince s'étendit sur le malheur des grands. Le Pâtre fut d'avis qu'éloignant la pensée De leur aventure passée, Chacun fit de son mieux et s'appliquât au soin De pourvoir au commun besoin.

Sasha Laussel 4 Février 2021Dissertation Les Fables de La Fontaine font partie du patrimoine littéraire français, voire mondial. Regroupées dans trois recueils comprenant deux cent quarante-trois fables allégoriques publiées par Jean de La Fontaine entre années 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d’Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent presque systématiquement, une morale explicite ou implicite

DISSERTATION SUR LES FABLES DE LA FONTAINE SUJET Dans la préface de son premier recueil de Fables (1668), La Fontaine explique pourquoi il a parfois transgressé les lois du genre de la fable en laissant le récit sans moralité : « s’il m’est arrivé de le faire, ce n’a été que dans les endroits où elle n’a pu entrer avec grâce, et où il est aisé au lecteur de la suppléer. On ne considère en France que ce qui plaît : c’est la grande règle, et, pour ainsi dire, la seule. Je n’ai donc pas cru que

Dans son premier recueil de Fables (du livre I au livre VI), Jean De La Fontaine met en scènes des animaux anthropomorphes, qui se meuvent et parlent comme des hommes. Ces fables écrites en vers contiennent une morale à leur début ou à leur fin. Elles ont un but éducatif et sont adressées au Dauphin. Le recueil publié en 1668 expose les intentions morales de Jean De La Fontaine : « Je me sers d'animaux pour instruire les hommes », déclare-t'il. Son deuxième recueil de fables, publié en 1678 est dédié

Cette anthologie a pour but de présenter l'intelligence animale a travers les fables de Jean De La Fontaine. Jean De La Fontaine est né à Château-Thierry le 8 juillet 1621 où il a vécu la majeure partie de son temps. Il décède le 13 avril 1695 à l'age de 74 ans. De La Fontaine a tout d'abord étudié au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième, il n'étudia pas le grec ce qu'il regretta plus tard. En 1641 il entre à l'Oratoire mais il arrête un an plus tard. Après cela Il reprend des études