Faire Son Devoir Est Ce Agir Moralement

Ne fait-on son devoir que par crainte de sanction ? Etymologiquement, le devoir est une obligation morale intérieure. Kant est le philosophe qui a mené le plus loin l’analyse de la notion de devoir « la raison pure est pratique car elle seule donne à l’homme une loi universelle que nous nommons la loi morale ». Pour répondre à la problématique posée ci-dessus, nous nous poserons la question dans une première partie, si oui, nous faisons notre devoir par crainte de sanction et dans une seconde partie

en société en instaurant des lois qui oblige le respect et permet à tous et à chacun d’être libre. En revanche la morale étant subjective, elle ne peut définir nos actes en tant qu’individu. C’est notre propre volonté qui décide si nous agissons moralement ou non. Nous sommes donc en droit de nous demander : « Sommes-nous morales uniquement par intérêt ». Pour y répondre nous verrons dans un premier temps que la morale est un aspect fortement ancrée en chacun de nous. Nous étudierons ensuite la

libre. Au contraire, le traiter comme une fin c’est de reconnaître son autonomie et sa dignité. Toutefois, Kant affirme qu’il faut agir moralement par devoir et non pour être conforme au devoir. Il faut agir par bonne volonté. Cela signifie que lorsque nous posons des actions, le mobile de notre volonté doit être la loi morale. On doit agir moralement seulement par devoir et non pas par recherche d’un quelconque intérêt personnel. C’est la différence entre l’impératif catégorique qui est un ordre inconditionnel

enceinte et alcoolique. Dans son village, plusieurs enfants sont déjà nés souffrant du syndrome d’alcoolisme fœtal, qui les condamne à de sérieux handicaps, tant sur le plan physique, psychologique et intellectuel. Les dirigeants de la communauté veulent faire adopter une loi pour incarcérer Nicole pendant toute la durée de sa grossesse. Elle sera bien traitée, elle jouira de bonnes conditions de vie et tout, mais sera privée de tout alcool. Cela leur semble la seule manière efficace pour l’empêcher de boire

licence (latin licet : il est permis) c'est-à-dire comme possibilité de satisfaire tous ses désirs. On peut dire qu'il y a une définition négative de la liberté comme absence de contrainte, d'obstacle, et une définition positive comme capacité à agir par soi-même. Les négations de la liberté : • destin (fatalisme) ; • prédestination ; • contrainte ≠ obstacle (liberté de mouvement), entrave ; • déterminisme : physique, social et psychologique (soumission), causalité immanente (Kant

Texte de Alain : Je dis que le respect de la vie d'autrui n'est pas un devoir social, attendu qu'il existe indépendamment de l'existence ou de la nature d'une société quelconque. Quand un homme tomberait de la lune, vous n'auriez pas le droit de le torturer ni de le tuer. De même pour le vol je m'interdis de voler qui que ce soit, j'ai la ferme volonté d'être juste et charitable envers mes semblables, et non pas seulement envers mes concitoyens, et je rougirais d'avoir augmenté injustement la note

en nous, l’Homme doit nécessairement avoir la volonté de faire le bien moral de manière naturelle, spontanée. Mais la morale est-elle forcement liée à la volonté ? On se demande par là si la volonté agit inévitablement dans l’action bonne moralement ou si au contraire, elle peut pousser à aller à l’encontre de la morale. La volonté seule suffit-elle à mener une vie moralement bonne. Y’a-t-il une morale dans le mal ou dans la volonté de faire le mal ? Pour répondre à ce questionnement, on se demandera

Etre gentils quand on le peut est un devoir, et il y a aussi d’autres personnes qui veulent tellement être sympathique, que même sans autre motif que la vanité ou de l’intérêt , elles trouvent une satisfaction intérieur à répandre la joie autour d’elles et qu’elles peuvent se réjouir de la joie des autres, dans la mesure ou c’est grâce à eux qu’ils sont heureux. 2èmeparagraphe : Mais je crois que, dans ce cas, une action de ce genre, si conforme au devoir, si digne d’affection soit-elle, n’a

l’homme devient une société en désordre. De plus, l’homme a instinctivement besoin d’être commander. Et ce fait d’être dirigé, gouverné garantit une sécurité pour l'individu et autrui. En effet, lorsque l’homme n’est pas gouverné, il devient libre de faire ce qu’il a envie. Or, l’être humain éprouve constamment des désirs qui sont des tendances naturelles à vouloir obtenir quelque chose dont il pourra en tirer plaisir. Dans ce cas, si l’homme vit dans une société sans loi où il n’existe aucune institution

agir : Faire, accomplir. nécessairement : Obligatoirement, absolument, forcément. désir : Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non. La morale est un ensemble de normes qui sont censées diriger les actes de l'homme en société en vertu d'un ordre établi. Elle découle de la raison et pour l'appliquer l'homme doit le plus souvent aller contre ses passions, il doit faire appel à sa volonté