Faire Son Devoir Est Ce Agir Moralement

conséquences. Kant distingue en effet deux choses : agir par devoir et agir conformément au devoir de ce qui a été dit. Pour Kant, un acte n’est véritablement moral que quand il est accompli pour lui-même, il est par pure obéissance a la raison, à la conscience. Toutes les causes extérieures (hétérogènes) à un acte même conforme a la morale, n’en fait pas un acte moral. (Agir conformément à la morale est différent d’agir moralement, par devoir moral). Si e ne vole pas par amour, par peur du gendarme

Analyse de texte Faire son devoir serait la capacité dont ferait preuve un individu moral. Un individu moral s'attacherait donc à agir conformément au devoir en suivant ce qui lui parait juste ou en satisfaisant ce qu'il désire ou encore en se préoccupant du bonheur des autres. Mais est-ce réellement cela agir par devoir ? L'individu, en étant soumis à ses sentiments et ses convictions, accompli-t-il authentiquement un acte moral quand il se dit agir par devoir ? C'est justement

: « Fais ton devoir sinon gare à la sanction ! » est un ordre que subit celui à qui il s’adresse, dès lors qu’il est accompagné d’une menace extérieure, ordre qui vise à inscrire l’action dans le cadre d’une nécessité irrésistible et à supprimer sa liberté de choix de son auteur. Le pouvoir d’agir qu’implique de faire son devoir, sinon de le réussir, est alors la conséquence de la menace et de la peur qu’elle provoque et non de la capacité du sujet à s’engager volontairement à agir parce qu’il sait

avoir des devoirs. Le paradoxe réside dans le fait même que ce qui limite notre liberté d’action est ce qui procède de notre liberté même. À cause de quoi ou en vue de quoi l'homme est-il moral ? Si notre seul mobile est l’intérêt, il s’agit alors d’adhérer à une vision plutôt pragmatiste qui ne peut être justifié seulement jusqu’à un certain point. D’un autre côté, tel que le comprend Kant, la conduite morale peut a priori être déterminée, au delà de l’intérêt même, par la notion de devoir. L’obligation

essence. L’homme peut donc se connaître lui-même, non pas seulement comme individu mais comme appartenant à une espèce qui se caractérise par le fait de posséder une conscience. Il peut donc s’interroger sur sa propre espèce (ce que ne peuvent pas faire les animaux), son essence en tant qu’être humain. La conscience rend ainsi possible la science, c’est-à-dire que l’homme peut connaître ce qui l’entoure et se connaître lui-même. (L’essence du Christianisme, 1841, introduction). Lecture du texte

La morale – liberté, devoir, bonheur – La morale est un savoir particulier qui permettrait de bien agir, de connaître le bien et le mal, de faire en sorte d’agir selon certaines valeurs que nous considérons comme légitimes. Mais il ne suffit pas de suivre un code de bonne conduite pour agir moralement – cf distinction de Comte-Sponville entre politesse et morale -. La morale suppose un sujet capable de s’interroger sur ses actes et ses devoirs, un sujet conscient de ses responsabilités

et gestes des individus.Problématique : Pourquoi les hommes ne doivent-ils prendre en compte que la morale lors de leur processus de réflexion, au détriment d’autres facteurs tels que leur bonheur ?Enjeux :1. Enjeu social : Faut-il toujours agir moralement, même si cela veut dire renoncer au bonheur ?1. Enjeu sociétal : Les hommes seraient-ils prêts à renoncer à leur désirs et besoins en faveur du respect de la loi morale ?Disons que, lors d’une partie de handball, les deux équipes sur le terrain

qui fait penser ou agir le sujet est autre que ce qu’il croit. Le président d’une assemblée se trompe-t-il en disant que la séance est close alors qu’il voulait dire que la séance est ouverte, c’est qu’il y avait en lui un désir d’en finir qui a produit son propos à l’encontre de sa volonté. Selon un mot célèbre de l’Introduction à la psychanalyse, « le moi n’est pas seulement maître dans sa propre maison ». En outre, le sujet se ferait des illusions sur ce qu’il croit faire. Les motifs de ses

le bonheur et pourtant combien de publicité, d'articles de presse nous proposent des techniques ou des recettes pour être heureux , comme si que le bonheur était un objet que l'on pourrait s’acquérir. Ce que nous cherchons à savoir c'est comment faire pour pour être heureux ? Et ainsi trouver ce bonheur tant recherché par les hommes quelques manières soit-il. Précisément si la quête du bonheur est propre à chacun. Alors il nous faut parler du bonheur à venir. Comment peut-on installer dans la durée

(pas moralement)Idéal de la raisonDésirs de la raison tendent vers l’idéal de la raison, la JusticeIdéal de la raison : Exigence, désir indomptable et légitime la force pr faire mon devoirIdées métaphysiques morales de la raison : Le bien, la vertu, le devoir, la liberté, la justice· Loi morale = fait de la raison· Bonheur = proportionnel à la vertu, récompense, justice Morale du désintéressement Vertu = condition du bonheur mais bonheur pas contenu dans vertuIl faut agir vertueusement pr agir vertueusement