Fantasme

« pulsion », à partir de 1905, et d'autre part celle qu'implique l'abandon de l'étiologie traumatique. Quant à son usage, il permet de souligner la dimension de la demande, concept seulement opératoire chez Freud, comme de mettre en place le domaine du fantasme. C'est précisément en ces deux points que le discours de Lacan s'enracine, pour prendre acte aussi bien de ce qu'implique la différence entre privation et frustration que de ce qui permet d'en articuler les termes, à savoir la castration. [pic]»

toute psychose”. Les différentes formes de positivation sont abordées et s’appuient sur de nombreuses pistes de réflexion allant de Bateson et Watzlawick à Prinzhorn et facilitent l’identification “à l’intériorité humaine latente du patient, à ses fantasmes cachés, à son âme, retranchée derrière la psychose”. Cette psychopathologie progressive fait naître des représentations hybrides, sortes de ponts intrapsychiques, reliant patient et psychothérapeute par le dialogue, telle une sorte de “sujet transitionnel”

axée exclusivement sur le patient. Le passage que nous avons trouvé particulièrement intéressant : page 262 à 263 « En fait, pour la société, chaque malade incarne la folie et perd son identité propre au profit des fantasmes et des jugements de valeur que la maladie mentale peut susciter. La nature humaine est ainsi faite qu’elle aime à classer, à distinguer des genres et à coller des appellations générales, là où il n’y a que des individus uniques dans leur singularité

L'homme est couché sur le dos, sa partenaire se place au dessus de lui, en position accroupie ou agenouillée, le buste complètement redressé. Elle contrôle parfaitement la profondeur et le rythme de la pénétration et peut laisser libre cours à ses fantasmes de domination. Les plus • La femme garde un contrôle total lui permettant d'être plus en confiance et de trouver les bons mouvements pour maximiser son plaisir. • L'homme a les mains libres pour procurer encore plus de plaisir à sa partenaire

aux transgressions de son maître. On a bien sûr proposé de multiples interprétations de ce personnage hors normes qui répond cependant à bien des fantasmes individuels. Après avoir rappelé que certains psychanalystes avaient fait de Don Juan un homosexuel refoulé, « ce qui est un comble », ajoute-t-il, Lacan en fait, lui, « un rêve féminin, un fantasme de femme ». P. Brunel lui voit une névrose d’échec marquée par la fêlure de la mort. J.-P. Winter trouve en Don Juan un exemple achevé d’hystérie

l'enfer est le regard empreint de cynisme que pose une jeune écrivain sur sa famille et sur son fiancé dit «l'âne ». L'héroine observe et épie le moindre comportement de ce dernier, en nous relatant, en parallèle, l'histoire de son enfance et de ses fantasmes. Sans pudeur ni tabous, la narratrice dépeint les rapports familiaux, qui ont influé sur sa vie de femme, s'interrogeant principalement sur la place de l'amour. Comment aimer sans modèles? La narratrice nous suggère que le schéma familial durant

triangle: le parent fait Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 88.172.144.213 - 22/05/2011 19h17. © Médecine & Hygiène 56 Devenir, volume 16, numéro 1, 2004, pp. 55-61 glisser sur l’enfant des représentations d’objets ou de fantasmes d’objets ou encore de modes pulsionnels – libidinaux et agressifs – qui caractérisent les relations du parent, dans son enfance, avec ses propres parents. On pourrait dire qu’il y a transfert sur l’enfant d’investissements anciens, constitutifs de

un certain idéal féminin chargé de mysticisme que le personnage incarne dans l’imaginaire préraphaélite, dernier point essentiel au soubassement du mythe. Ophélie apparaît comme une figure étonnamment plastique, qui cristallise les projections de fantasmes collectifs et individuels, et d’un inconscient culturel. Le sujet ophélien répond en cela à la définition du concept mythique proposée par Barthes, « condensation informe, instable, nébuleuse »3. Ophélie n’est plus le personnage d’une histoire, inscrite

pas notre vie à arpenter le Louvre et Notre-Dame, lézarder aux terrasses des cafés acheter des produits luxueux et à nous embrasser dans les jardins publiques comme le suggère le cinéma américain. Pourquoi Hollywood a-elle tant fantasmé Paris ? Quels sont ces fantasmes ? Comment ces représentations de Paris sont-elles nées et comment ont-elles évolué ? Plus de 800 films américains ont été réalisés sur la capitale française donnant à Paris le titre de première ville représentée au monde dans

privation, la déception, que le désir trouve son origine. Peut-il se satisfaire de la réalité ? On dit qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour la réalité, car celle-ci ne correspondra jamais aux exigences des premiers : c'est ce qui la distingue du fantasme. Il convient donc de s'interroger sur les raisons de cette différence, les effets qu'elle produit et sa résolution possible. Si la réalité ne répond pas immédiatement à notre désir, faut-il la transformer, ou se changer soi-même pour ne plus être