Faut Il Obéir Aux Lois

ou la sécurité on n’obéit pas gratuitement. Rousseau conclue « qu’on est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes ». Pour Rousseau les « puissances légitimes » désignent les citoyens et donc la volonté des citoyens. Mais il est vrai qu’on ne peut obéir à la volonté de chaque citoyen alors la volonté générale s’impose comme la volonté de tous, du moins comme agissant pour le bien de tous. Donc si l’obéissance à la loi est née d’un engagement consenti par chaque individu alors cette obéissance repose

| |Il faut remarquer que l’emploi de moyens techniques, lorsqu’ils permettent d’atteindre la fin qu’on | |vise, imposent cependant des contraintes. La fin visée ne pouvant être atteinte que par des moyens | |déterminés, ceux-ci imposent leur manière propre de l’atteindre (et même souvent la forme prise par | |la fin visée). | |Par exemple, il faut apprendre à se servir de certains

avec des lois qu'il considérait comme supérieures (lois divines, lois naturelles), son refus de soumission était justifié. La désobéissance civile est donc devenu un acte citoyen avec pour objectif de changer des lois jugées injustes. Le sujet de cette étude est de comprendre ce qu'est la désobéissance civile, de comprendre son rôle et ses enjeux dans notre civilisation d’aujourd’hui. On montrera d'un point de vue philosophique comme scientifique, que l’homme a une tendance naturelle à obéir aveuglément

• L’aspect arbitraire des lois est évoqué au F 47 dans un dialogue qui remet en cause la légitimité de la guerre : « Pourquoi me tuez-vous ? …selon où l’on habite , d’un côté ou de l’autre de l’eau, on perd la vie dans un combat+ Même image frappante dans la célèbre formule : « Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà » • Aucune loi n’est universelle F56 : « le larcin, l’inceste, le meurtre des enfants, tout a eu sa place entre les actions vertueuses » • Les lois naturelles ont été remplacées

uns l’ont pris pour la facilité de déposer celui à qui ils avaient donné un pouvoir tyrannique ; les autres, pour la faculté d’élire celui à qui ils devaient obéir ; d’autres, pour le droit d’être armés, et de pouvoir exercer la violence ; ceux-ci pour le privilège de n’être gouvernés que par un homme de leur nation, ou par leurs propres lois. Certain peuple a longtemps pris la liberté pour l’usage de porter une longue barbe. Ceux-ci ont attaché ce nom à une forme de gouvernement, et en ont exclu

Être un sujet signifie-t-il pour l’Homme être maître de soi ? Tout d’abord, être un sujet, c’est être au service de quelqu’un. Un sujet doit obéir à un supérieur, à celui qui lui donne des ordres, à celui qui le commande. Ils doivent en quelque sorte obéir à tout ce qui leur est demandé. Ils n’ont en aucun cas le droit de refuser quoi que ce soit. Au contraire, être maître de soi, c’est être libre, avoir sa propre opinion et n’obéir à nul d’autre que soi-même. C’est aussi effectuer ses propres

groupe(s) dans lequel nous vivons, et dont le but essentiel est de fonder les conditions nécessaires à la survie du groupe, à commencer par l'assurance de sa cohésion. Ce devoir nous dicte donc de respecter les structures de ces groupes, en obéissant à des lois qui nous permettent de vivre en communauté. D'un autre côté, il y a en nous l'élan profond de la vie, essentiellement dynamique, qui nous lie aux autres, indépendamment de toute institution humaine. Les deux peuvent éventuellement entrer en conflit

le détail, la logique de cette problématique. Par exemple, à la question : "Faut-il désobéir aux lois ?" la réponse par "oui" ou "non" ne correspond pas à l'exercice attendu. Il faudra montrer pourquoi et dans quelles conditions l'homme est amené à obéir à des lois. Semblablement, il faudra s'interroger sur la nature des lois et se demander dans quel cas, et pour quelles raisons les hommes sont conduits à désobéir aux lois. Ainsi, la dissertation se présente comme un exercice de réflexion dialectique

pol et émettre des opinions. L’analyse scientifique impose la subjectivité ( on doit rompre avec le sens commun) Rupture avec le sens commun : Il faut douter de ce que nous savons car cela est en grde partie constitué par des préjugés et considérer les phénomènes humains tt comme les scientifiques considèrent les phénomènes de la nature. « Il faut considérer les faits sociaux comme des choses » - Durkheim, Les règles de la méthode sociologique II.. Qu’’estt-ce que lle//lla polliittiique ?

pourrait-il pâtir d’un excès de vices ou d’une absence de vertu ? Doit-il alors forcer les citoyens à la vertu, et les empêcher aux vices ? Mais l’Etat peut-il accorder une importance à la vertu, sans pour autant en faire une norme, en faire découler des lois ? Comment accorder une importance à la vertu, si ce n’est pas pour récompenser la vertu et punir le vice, si ce n’est pas pour obtenir la vertu et empêcher le vice ? Nous faudrait-il dépasser l’opposition vertu-vice pour considérer pleinement ce que