Faut Il Obéir à Une Loi Injuste

[pic] Faculté des Sciences Juridiques Devoir de Philosophie du Droit Professeur : Me F. Patrick DOUYON Sujet : En vous basant sur une analyse des différentes idées émises sur le fondement du Droit, lesquelles vous semblent être à la base de cette notion ? Celles qui se basent sur la convention ou celles qui se basent sur la nature ? Présenté par : Darnley Jennyfère DESPIERRE Chrisna FEVRIER Rosanite MAGLOIRE Marie-Danielle PETIT-HOMME Jean Luccès ROMELUS

affirmation d’Oscar Wilde : « Aux yeux de quiconque a lu l’Histoire, la désobéissance est la vertu originelle de l’homme. La désobéissance a permis le progrès – la désobéissance et la rébellion. » Depuis toujours, les hommes désobéissent. Désobéir signifie ne pas obéir (à quelqu’un) en refusant de faire ce qu’il commande ou en faisant ce qu’il défend. Cette insoumission est due soit à une volonté de changement, de découverte ou encore à un désaccord. Très souvent nous voyons la désobéissance

obéit-elle à des limites?» Raskolnikov, dans Crime et châtiment de Dostoïevski, décide de tuer sa vieille usurière sous le prétexte d’améliorer par son crime, le sort de l’humanité. Ainsi, défiant toute loi et exerçant une liberté illimitée, il obéit à sa propre impulsion : « Peut-être par la force de ses désirs, s’était-il alors cru un homme à qui davantage était permis qu’à un autre », admet l’auteur. Cette opposition entre l’observance de la loi et son acte délibéré, nous conduit à nous demander

s’oppose à la contrainte. Cette dernière suppose que je fasse sur la commande d’un autre. Cependant, on peut s’interroger si sans aucune contrainte, je suis encore libre. Est-ce que je ne risque pas de faire n’importe quoi ? Est-ce que je ne risque pas de voir ma liberté menacée par celle d’autrui que je ne respecte plus ? C’est pourquoi la question se pose de savoir : être libre, est-ce faire ce que je veux ? Être libre, c’est agir selon sa volonté, en fonction d’un choix propre. Il faut pour répondre

Intro. Nous avons coutume de définir l’action de faire le bien comme faire ce qui est conforme à ce qu’on attend, ce qui est moral, bref ce que l’on doit faire. La notion de bien suppose la définition d’une norme ; ce qui est bien, ce qui est bien fait, est ce qui répond à une attente. Le bien peut être un idéal dont le monde imparfait doit toujours chercher à se rapprocher. Du bien, comme du bonheur, on peut alors dire que tous les hommes le désirent -> faire le bien est un objectif. Qu’est-ce

CritonPlaton Criton [ou Du Devoir ; genre éthique] Traduction, notices et notes par Émile Chambry PhiloSophie © juin 2018http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/Notice sur la vie de Platon Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av. J. -C. dans le dème de Collytos. D’après Diogène Laërce, son père Ariston descendait de Codros. Sa mère Périctionè, sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le tyran, descendait de Dropidès, que Diogène Laërce donne comme un frère de Solon. Platon avait deux frères

géométrique : droit s’oppose à courbe, et cette notion de droit n’est soumise à aucune relativité. Autrement dit, ce qui est droit ou juste c’est ce qui se base sur une loi universelle dotée de la nécessité rationnelle. En ce sens, cette forme de droit rejoint l’idée du droit naturel, pleinement légitime et qui se distingue du droit positif, simplement caractérisé par la légalité. Ainsi, c’est au nom du droit naturel qu’Antigone répond au roi Créon : «J’ai désobéi à la loi car ce n’était pas Zeus qui

Introduction au Droit Introduction : Le mot droit peut être appréhendé sous deux approches. En premier lieu, le droit est un ensemble de règles destinées à organiser la vie en société lesquelles ont vocation à s’appliquer à toutes les personnes qui forment le corps social. C’est l’aspect du droit que l’on nomme droit objectif qui étudie la règle de droit en elle-même, abstraction faite de son application, aux personnes qui y sont soumises. Exemple : La partie du droit qui s’occupe de la propriété

A-t-on le droit de se révolter ? Lorsqu'il s'agit de révolte, l'idée nous paraît toujours hors la loi. En effet se révolter pourrait signifier désobéir à la justice, aux lois. Celles-ci sont mises en place afin de garantir notre sécurité et notre liberté tout en restant encadrés. Nous sommes ici face à un contraste opposant les termes « droit » et « révolte » . Effectivement le droit est synonyme de permission, de légalité

Comment s’enfuir ? », mais « Faut-il s’enfuir ? », ou plus précisément « Est-il juste de s’enfuir ? ». La réponse à une telle question suppose que l’on définisse l’attitude à suivre par rapport à des principes eux-mêmes définis de manière permanente et nécessaire, valables quelles que soient les circonstances, et non inventés sur le moment, en fonction des intérêts du moment. Socrate pose ici le problème de la fidélité à soi-même et de sa propre cohérence. « Il nous faut donc examiner si nous devons