Faut Il Se Méfier Du Corps

vie pour lui envoyer des lettres. Il a donc un esprit de sacrifice. Cyrano aime Roxanne d’un amour platonique, spirituel et qui relève du sublime contrairement à Christian (amour charnel). Il recherche la perfection dans l'âme (il favorise l'âme au corps surement parce qu’il est moche, n’a pas le choix). Attention, il n'y a aucune forme de religion dans la pièce de Cyrano de Bergerac.- Cyrano de Bergerac : la personne de Cyrano a vraiment existé, c'était un auteur du 17e siècle, considéré libertin

domaine échappait cependant aux Hommes : la connaissance d’eux-mêmes. Cette connaissance et l’étude des sociétés humaines, des cultures sont l’objet de la scienza nuova. Il faudra attendre la fin du XVIIIe siècle pour que la scienza nuova prenne corps, ce sera la grande ambition des philosophes des Lumières. On parle alors des « sciences de l’Homme », de « sciences sociales », sciences morales ». Au début du XIXe le projet prend forme, c’est le temps des pionniers avec plusieurs grands noms :

lorsqu’elle est conforme au réel et qu’elle peut être attestée par l’observation ou par l’expérimentation. Cette approche est aussi celle de la philosophie, mais jusqu’à un certain point seulement. Les philosophes nous ont appris, depuis Socrate, à nous méfier d’une définition trop étroite, ou trop naïve, de la vérité. La vérité est un fait de langage, et le langage est un système de conventions. Des conventions sont par définition contestables. Et l’on observe en effet que les hommes ont beaucoup de mal

l’activité intellectuelle, dévotion mécanique… En réaction à un enseignement sclérosé qui ne développe pas l’intelligence ni le sens critique, l’humanisme accorde une importance capitale à l’éducation, qui doit former harmonieusement l’esprit et le corps – mens sana in corpore sano. L’érudition linguistique permet de redécouvrir la littérature antique et de définir, par libre examen, une sagesse à la taille de l’homme. Les humanistes ont une conception optimiste de l’homme et de la vie ; ils sont curieux

sont-elles indifférentes ?). Ce qui ne dépend pas de nous, c’est tout le reste, et notamment : « notre corps, la richesse, la célébrité, le pouvoir » (I,1) ; « la maladie, la mort ou la pauvreté » (II,1) ; la vit et le mort de « [nos] enfants, [notre] femme et [nos] amis » ainsi que la vertu de « [notre] esclave » (XIV) ; le choix du rôle (mendiant, boiteux, magistrat, simple particulier) qu’il nous faut jouer sur le théâtre du monde (XVII) ; « obtenir une charge ou être admis dans un festin » (XXIV) ;

elle n’a de sens que par les lumières propres de l’esprit. Il y a une expérience intérieure. A – L’expérience humaine n’est pas empirique comme l’est l’expérience animale. L’animal aussi sait induire (le chien piqué par une abeille apprend à s’en méfier). Ce qui caractérise l’humain est la déduction théorique qui lui permet de faire surgir dans sa sensibilité des domaines qui lui échappaient (exemple : l’atome, le trou noir, etc ont été conçus avant d’être aperçus). Il n’y a de théorie scientifique

partir de recherches, une explication plus juste. Et cela est d’autant plus difficile que la thèse à rejeter est solide. C’est pourtant ce à quoi s’attela Newton rejetant l’héritage du passé de la physique d’Aristote, il étudie les mouvements des corps sous un nouvel angle. Alors que dans l’antiquité les mouvements étaient partagés en deux selon l’évidence des observations: les chutes rectilignes, mouvements imparfaits du monde sublunaire, et les mouvements circulaires, du monde supralunaire « parfait »

Bizarrement, on peut comparer la méthode de Socrate à interroger les soi-disant savants à la méthode de Columbo. Dans cette série télévisée, ce détective interroge les criminels en jouant le rôle de l’ignorant pour que les criminels répondent sans se méfier et finissent par se contredire dans leurs propos. En d’autres mots, comme le détective Columbo, Socrate ne pose pas des questions en vue d’obtenir une réponse, mais plutôt pour avoir de l’information et ainsi détruire le savoir d’autrui et démontrer

peuple concilie la liberté des citoyens et l’autorité de l’Etat qui est l’expression de la volonté générale qui n’ère jamais. Elle est en droit de contraindre les volontés minoritaires. « Quiconque refuseras d’obéir, y seras contraint par tout le corps ce qui revient à le forcer à être libre. Ce sera donc à l’Etat d’exercer ce pouvoir de contrainte, au nom du peuple. Celui qui désobéit est sévèrement puni et est parfois déclaré ennemie du peuple. La terreur Robespierriste : despotisme de la liberté

est situé en fin du vers 360, d’être empoisonnée par les idées de Pallas v363(« Pallas de ces conseils empoisonne ma mère »), de n’écouter que Pallas v365 (« ils l’écoutent tout seul »), d’être trop influencer pas Britannicus v367(« de tous deux il faut que je l’écarte » =Pallas + Britannicus). A la rime, on peut observer du vocabulaire de la famille frère/mère, il reproche sa mère mais aussi son demi-frère, Britannicus. Néron est exaspéré de savoir que sa mère écoute un ministre insolent, c’est à