Faut Il Tolérer Toutes Opinions

à faire accepter une thèse en recourant uniquement au prestige d’une autorité. Ex1 : Le procès de Galilée 2- L’appel à la majorité : affirmer qu’une thèse est nécessairement vraie puisqu’elle est acceptée par une majorité de gens. Ex1 : Tout le monde le fait, fais-le donc. Ex2 : 75% des gens croient en l’existence des extraterrestres, or ils ne peuvent pas tous se tromper. 3- Le procès d’intention : sophisme qui consiste à prêter une intention malveillante à l’adversaire afin

Scepticisme : on ne sait pas si la vérité existe et si on peut l’atteindre  L’homme cherche la vérité même si elle est douloureuse. Quelles est la valeur de la vérité, ne peut-on pas lui préféré l’illusion qui rend parfois la vie plus supportable ? ou faut-il penser que aussi rude soit elle, la vérité est préférable ? I. Remarque préliminaire La vérité => caractère de conformité entre ma pensée et la vérité Une vérité=> une connaissance vrai. Un discours peut être sincère sans être vrai

que « l’homme est la mesure de toutes choses ». Ils entendent par cette formule que la réalité dépend de l’appréhension que chaque individu en a. Le présupposé de ce jugement est que la réalité est essentiellement sensible, objet de sensations et de sentiments dépendants de la particularité de chacun d’entre nous. La raison n’est plus alors ici que l’instrument des opinions qui conviennent à nos intérêts et établir la vérité consiste à persuader les autres des opinions qui nous sont utiles. La réalité

dans l’égarement. Être dans le vrai c’set être en accord avec les réel. Il y a pourtant une distinction conceptuelle entre vérité et réalité. On peut aussi penser que chacun a sa vérité. Si chacun pense détenir la vérité il n’y a plus que des opinions. Une opinion sera vraie pour l’un, fausse pour l’autre. I. Vérité et réalité A) Deux catégories : les objets et la parole On ne peut pas parler de vérité à propos d’objets ou d’êtres. Par exemple : le ciel est bleu, on est dans une phrase vraie

Dire ainsi que les goûts et les couleurs ne se discutent pas est une façon de clore toute discussion éventuelle et de revendiquer un principe de tolérance ; « à chacun sa vérité ». Mais toutes les opinions ont-elles vraiment la même valeur, comment peut-on à la fois avoir sa propre vérité et la partager avec tout un chacun ? L’histoire et l’expérience personnelles (le lieu, la date de naissance, l’éducation, etc.) font de chacun un être singulier, radicalement différent des autres. Aucune existence

d’automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps s’acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu’eux-mêmes usent d’une raison libre, pour qu’ils ne luttent point de haine, de colère ou de ruse, pour qu’ils se supportent sans malveillance les uns les autres. La fin de l’Etat est donc en réalité la liberté. [Et], pour former l’Etat, une seule chose est nécessaire : que tout le pouvoir de décréter appartienne soit à tous collectivement, soit à quelques-uns, soit à un seul

Correction du premier sujet de dissertation : « Faut-il admettre toutes les opinions ? » « Chacun son opinion ! » a-t-on coutume d'entendre au terme d'une discussion ou les interlocuteurs n'arrivent pas à tomber d'accord. Puisqu'on ne peut pas s'accorder sur tout, que chacun a son propre point de vue, il semble normal de devoir accepter par principe toutes les opinions. Cependant certaines opinions ne manquent pas de heurter notre sensibilité ou notre raison, par leur violence et sont insupportables

« Si un homme attribue tout ou partie des malheurs du pays et de ses propres malheurs à la présence d'éléments juifs dans la communauté, s'il propose de remédier à cet état de choses en privant les juifs de certains de leurs droits ou en les écartant de certaines fonctions économiques et sociales ou en les expulsant du territoire ou en les exterminant tous, on dit qu'il a des opinions antisémites. Ce mot d'opinion fait rêver... » ~ Jean-Paul Sartre « Je me refuse à nommer opinion une doctrine qui vise

La vie publique démocratique est fondée sur la libre discussion des opinions. La liberté de conscience et d’expression semblent alors une condition nécessaire d’une vie publique démocratique. Cependant doit-on tolérer des expressions qui par leur intolérance vise la fin de la liberté de conscience, de la liberté d’expression et donc d’une vie publique démocratique ? Ne faut-il pas pour défendre la vie publique démocratique éduquer le citoyen à la tolérance, à l’autonomie de pensée ? Les expressions

 Dans ce texte extrait de « La formation de l’esprit scientifique », Gaston Bachelard analyse les conflits entre l’opinion et la science. Selon ce dernier opinion et science sont tout à fait distincts l'une de l'autre et ne peuvent s'accorder. La science est elle l'opposée de l'opinion et peut elle s'en permettre une? De plus les deux notions ont-elles des principes qui rivalisent vraiment entre eux? Pour répondre à cela, l'auteur rythme son texte de trois parties; la première allant des lignes