Faute Non Intentionnelle

d’une chance s’il avait l’intention de vendre sa collection de bibelots. Mais il est très peu probable qu’il invoque la perte d’une chance parce qu’en principe un collectionneur est attaché à sa collection, il s’agit d’une activité purement ludique et non à but lucratif. De plus, invoquer la perte d’une chance ne lui permettrait plus d’invoquer un préjudice moral, qui n’aurait dès lors plus aucun intérêt. 2. Détermination du caractère réparable du préjudice Pour que la victime Mr. Hodrame obtienne

les 2 personnes. Il faut une faute contractuelle qui soit, soit l’inexécution définitive (totale ou partielle), soit un retard. Il faut aller devant un tribunal, un jugement est obligatoire. o Soit elle est délictuelle. Il n’y a pas de contrat mais on est quand même responsable du dommage. II- Conditions de la responsabilité contractuelle A- La faute 1- La notion Une faute peut être quelque chose qu’on a fait mais aussi qu’on a omis. Faute : manquement d’un contractant

d'autre part la sanction. L'incrimination est la description du comportement prohibé. La sanction est la peine qui est attachée à la commission de l'acte prohibé. L'infraction se distingue de la faute civile et de la faute disciplinaire. En effet, contrairement à l'infraction, ni la faute civile ni la faute disciplinaire ne sont assortis de sanctions pénales. Ce qui fait l'infraction ce sont les sanctions pénales qui assortissent la commission de l'acte. La notion d'infraction est relative. Tout acte

générateur), moral et légal. Matériel : Faute par action ou omission/abstention. Légal : violation d’une règle, illicéité (manquement ou violation d’une obligation ou d’un devoir). Exception : il existe des comportements qui ont l’apparence d’une faute mais qui ne sont pas sanctionnés (fait justificatif : état de nécessité, état d’urgence…) Moral : abandon de l’imputabilité de l’acte qui repose sur le discernement, on peut être jugé en faute alors même que l’on n’avait pas conscience

fait d'une chose. - Le fait d'autrui. Chapitre 1 : La responsabilité du fait personnel (RFP) C'est le dernier bastion de la faute, la RFP est une responsabilité pour faute, elle est exprimée aux articles 1382 et 1383 du Code Civil. Du point de vue de la responsabilité civile il n'y a aucune différence à faire entre faute intentionnelle et non-intentionnelle. Clause générale de responsabilité : n'importe quel fait fautif est susceptible de faire naitre un droit à D&I. Ce principe a valeur

délictuelle le fait générateur peut être : - la faute : - élément matériel : on distingue la faute par commission (action répréhensible) et la faute par omission (faute par abstention). - élément moral : on distingue la faute intentionnelle (délit – responsabilité délictuelle) et la faute non intentionnelle constituée par l’imprudence ou négligence (responsabilité quasi délictuelle) ; - le risque (responsabilité sans faute) de celui qui fait encourir un danger à autrui dont il

été définie et punie par la loi. La nécessaire e xistence d’une loi Le juge ne peut sanctionner un acte ou une abstention que grâce à l’appui d’un texte énonçant cette faute. Le législateur doit prévoir une sanction à établir en cas de dépassement d’une interdiction. C’est la loi en place qui permet de déterminer si une faute relève bien d’une infraction. Ce principe permet d’éviter tout arbitraire, afin de protéger les individus, puisque le juge n’a pas de pouvoir sans que le législateur n’ait

responsable, on doit réparer le dommage causé à autrui.   Délit civil = élément intentionnel. Quasi-délit = dommage accidentel.   Avant la révolution industrielle, on était responsable que quand on avait commis une faute. Après, avec le développement du commerce et de l’industrie, le droit français a reconnu l’hypothèse de la responsabilité sans faute.   création de régimes de responsabilité objective (sans faute).                                                    

incriminé par la loi ; en d’autres termes, un individu auteur d’un acte nuisible pour la société ne peut être pénalement sanctionné que si cet acte est érigé en infraction pénale par un texte. C’est la loi écrite qui détermine les incriminations et non le juge, qui ne peut combler les lacunes si un acte n’est pas incriminé ; on parle alors du principe d’interprétation stricte des règles. Ce principe est posé par l’article 5 de la Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui dispose que « tout

responsabilité civile délictuelle ou d'une responsabilité civile quasi-délictuelle. Ce changement de terminologie renvoi au droit pénal car la responsabilité délictuelle pose sur la notion de faute intentionnelle (délit), ou non intentionnelle (quasi-délit). Pourtant, parfois on va engager la responsabilité même en absence de faute, c'est pour cela que la terminologie moderne de responsabilité extra-contractuelle est plus correcte et précise. Pénal-Civil L'objet de la responsabilité civile extra-contractuelle