Féminisme matérialiste

culturelle, de civilisation où hommes et femmes sont égaux en droits et en possibilités de réussite elles font voler en éclat cette domination paternelle qui faisait d’elles des mineurs sous la loi. Cette domination sera abolie en 1970 et de là naîtra le féminisme. b) Le droit d’avoir le choix Cette marche vers la liberté fait naître une force chez ces femmes, ces féministes et d’autres revendications pour une égalité vont se bousculer : le droit au travail, à la parité. Mais le cheval de bataille

sujet face au renforcement du contrôle social, la subjectivité, etc. ». En parallèle, les actions menées se diversifient elles aussi (ex : boycott, sit-in, etc.).  Ces nouveaux mouvements sociaux comprend le mouvement féministe. La notion de «féminisme» n’est pas réductible à la construction identitaire de femmes en quête de statut égalitaire ou à la lutte contre le pouvoir «machiste». Initialement, il s’agissait surtout d’affirmer le refus d’être dépendante, dominées, exploitées, opprimées par

personnage de libertine par un travail exigeant, ascétique sur soi, inspiré des méthodes des Lumières qui vouent un culte à la raison et à la démarche sc de l’observation, expérimentation. La marquise devient le modèle féminin du penseur des Lumières matérialiste mais dévoyé, mettant sa raison au service du mal. Cf M retrace le long apprentissage reposant sur l’observation et la lecture , se consacre p 226 à l’étude des mœurs ds les romans, des idées ds les ouvrages de philosophie, de la morale pour savoir

genre, entendu comme il le sera en pre­mier lieu comme sexe social, n’es pas dis­tin­gué du sexe, les deux ne sont pas encore pensés comme deux choses dif­fé­ren­tes. Si l’on reprend la défi­ni­tion de Naomi SCHOR dans sa contri­bu­tion à l’ouvrage Féminismes au pré­sent diri­gée par Michèle RIOT-SARCEY, le fémi­nisme se fonde encore sur « la convic­tion que la femme pos­sède une essence, que la femme a une spé­ci­fi­cité qui tient en un ou plu­sieurs attri­buts innés qui défi­nis­sent, abs­trac­tion

dont les travaux s'orientent a partir des années 1980 vers la gender history . Apres un premier travail sur le mouvement ouvrier , elle se tourne vers la question des identités et du concept de genre , et plus particulierement de l'histoire du feminisme francais . Elle a contribué à reconsiderer la science historique . Prenant appui sur des auteurs francais comme Michel Foucault ou Jacques Derrida , Joan W. Scoot publie en 1986 un article consacré a l'émegence des femmes et du genre dans L'histoire

essaiera d’expliquer pourquoi nous ne vivons pas sous un patriarcat. Et que l’oppression omniprésente des femmes ne profite pas aux hommes dans leur ensemble, mais au capitalisme. Qu’est - ce que le patriarcat ? Selon le Dictionnaire critique du féminisme 6 : «le patriarcat désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore plus simplement : le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasiment synonyme de ‘domination masculine’ ou d’oppression des femmes.7» Mais si la domination

des femmes tandis que d'autres forces (liées à la montée des intégrismes, à l'offensive néolibérale dans le monde, au développement de nouvelles guerres dans de nombreuses régions) mettent en cause ces fragiles acquis. La plus grande conquête du féminisme des années soixante-dix, dans les sociétés occidentales, fut celle de la liberté (dans certaines limites malgré tout) de la contraception et de l'avortement. C'est un bouleversement sans précédent dont ne bénéficient pas encore toutes les femmes

étant mis davantage en valeur quelle que soit son activité, il n'y a plus de complémentarité fonctionnelle entre les époux, mais un rapport de force. Christine Delphy, dans son livre L'Ennemi principal, une collection d'essais sur la théorie du féminisme, elle met en avant le travail domestique comme base d'un mode de production distinct du capitalisme. Dans ce mode de production, ce sont les hommes qui exploitent leurs compagnes ou épouses en profitant du travail gratuit de celles-ci (ménage, soins

travail; Toutes nos gratitudes 4 INTRODUCTION GENERALE Le féminisme, qui fut un mode d’expression initié par les femmes en vue de revendiquer un statut social, économique et culturel exempt de tout préjugé sexiste, connaît aujourd’hui un regain d’intérêt avec l’émergence des femmes de plus en plus lettrées qui s’attellent à dénoncer la condition de la femme qui perdure depuis plusieurs siècles. En effet, le concept de féminisme s'impose à la fin du XIXe siècle pour montrer la détermination collective

inégalitaires ? En quoi la question du genre est-elle un enjeu politique ? Quels ont été les effets de l’apparition des mouvements LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels) sur la scène politique ? Quels rapports y a-t-il entre études sur le genre et féminisme ? ❖ Méthodologie : Au travers d’une investigation à la fois sociologique, politique et historique reposant sur les recherches et les études antérieures, les auteurs visent à répondre à toutes ces questions de manière objective et à présenter