Finance Comportementale

Interaction des clients vers leur banque 1) La segmentation : définition et enjeux La segmentation peut être définie comme le regroupement des clients en fonction de critères qui peuvent être nombreux : caractères socioculturels, géographiques, comportementaux ainsi que leur valeur potentielle et leur souscription aux produits financiers. L’objectif final est de cadrer les enjeux par segment de clients, de définir des niveaux de services différenciés, d’allouer les ressources financières et commerciales

méthodologies statistiques sophistiquées peuvent l’emporter sur le questionnement du mode de production des données comptables utilisées dans des modèles où les marchés financiers sont supposés efficients. Or, nous disposons de travaux de finance comportementale et conventionnaliste qui réfutent cette hypothèse 2. 2 // N°433 Juin 2010 // Revue Française de Comptabilité Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Comptabilité Plus fondamentalement, les normalisateurs

incidences, sur le choix des ménages et des entreprises est au croisement d’une multitude de spécialités. Il y a : Des aspects microéconomiques (revenus du patrimoine, économie du bien-être) Des liens avec la macroéconomie L’économie des finances publiques (rôle de l’état, programmes sociaux) L’économie financière (fonds de pension) L’économie de l’assurance L’économie de la santé L’économie du travail L’économie du genre La sécurité sociale compte plus de 500 régimes

d’ingéniosité pour faire face à la concurrence et rester compétitives. Toutefois, elle a fait l’objet de profondes remises en cause à l’occasion d’un certain nombre de scandales qui ont marqué d’une empreinte indélébile l’histoire de la finance et qui ont eu pour corollaire le renforcement des dispositifs institutionnels de réglementation des entreprises et des marchés financiers. De même, les leviers financiers qui peuvent jouer un rôle crucial dans les performances de l’entreprise ont

du siècle précédant. Elle est apparue avec la création de l’Association Américaine de Marketing Bancaire, « Bank Marketing Association, BMA ». En Europe, le marketing bancaire est d’une apparition relativement récente. La création de l’ « European Finance Marketing, EFM ». A l’image de la BMA aux Etats- Unis, a joué un certain rôle dans la promotion du marketing dans les organisations financières européennes. En guise d’exemple, l’introduction du marketing dans les banques françaises se situe dans

permet de satisfaire les exigences de la technostructure. La technostructure sont les cadres dirigeants, qui eux recherchent un savoir accru, un prestige personnel, une promotion, une rémunération. Aujourd’hui, on dit que le pouvoir appartient à la finance (investisseurs). II – Les décisions stratégiques. 1 – La démarche stratégique. Pour Ansoff, la stratégie est l’ensemble des voies et des moyens qui permet d’atteindre les objectifs fondamentaux de l’entreprise (profit, rentabilité, croissance…)

(Oliver, 1997). La fidélité des étudiants peut évoluer au cours de la relation qu’ils entretiennent avec leur banque. Oliver (1999) a mis en évidence quatre phase distinctes et progressives de la fidélité : cognitive, affective, d’intention et comportementale. Ces quatre phases sont illustrées à partir des récits d’étudiants invités à se projeter à un horizon d’un an ou deux, lors de leur entrée dans la vie active. On leur demande de décrire la démarche envisagée pour solliciter le prêt bancaire dont

l’une mettant l’accent sur l’exercice du contrôle et du pouvoir (suivie par Gervais (2000), par exemple), ancrée sur la maîtrise d'un ensemble d'outils essentiellement comptables et permettant l’atteinte de résultats préétablis ; et l’autre, plus comportementale (suivie par Merchant et Van Der Stede (2007), par exemple), soutenant que la première fonction d'un SCG est d'influencer les comportements afin d'augmenter la probabilité d’atteinte des objectifs de l'organisation. Ces deux écoles ont donné

marché. Williamson (1975) définit les transactions comme les coûts engendrés par les échanges contractuels dans les firmes et entre eux. Il constate que ces coûts varient en fonction des hypothèses comportementales et les caractéristiques des transactions. 1.2.1 La théorie des hypothèses comportementales :  Selon la théorie des coûts de transaction, la firme doit organiser ses activités pour minimiser ses coûts. D’après Williamson (1988), la rationalité limitée peut être défini comme l’incapacité

Antoine d’Autume ................................................................................ 231 Gilles Étrillard ....................................................................................... 237 COMPLÉMENTS A. Efficience, finance comportementale et convention : une synthèse théorique ................................................................ 241 André Orléan B. Trois générations de modèles de crises de change ....... 271 André Cartapanis C. Les taux de change fixes sont-ils