Financiarisation

prospérité mondiale repose donc dans ce capitalisme sur l’endettement le plus effréné que l’on ait jamais expérimenté ! L’inconvénient des dettes, c’est qu’on finit tjrs par les payer d’une manière ou d’une autre. Capitalisme = hausse productivité, financiarisation de l’économie, corruption épidémique (dirigeants, délits d’initié, parachutes dorés), inégalité sociale. Le capitalisme des 30 dernières années n’a pas marqué, en ce qui concerne la destruction de la biosphère, une inflexion particulière par

dérégulation qui enlève du poids aux Etats et la recherche de profit maximal permanente des spéculateurs, cette globalisation financière est au contraire beaucoup plus approfondie qu’au XIXème et concerne tous les pays. C’est d’ailleurs cette financiarisation de l’économie qui profite d’abord aux pays riches au détriment souvent des pays pauvres. Ceci dit, la mondialisation financière du XIXème fut guère moins inégalitaire à une période où l’ordre colonial régnait et où les colonies étaient exploitées

l’intermédiation de marché: Face à cette concurrence, les banques ont réagi, du fait d’une baisse de leurs activités traditionnelles (collecte de dépôts et octroi de crédits), en créant des activités nouvelles. On a assisté à une mobiliérisation (ou financiarisation) des bilans bancaires. Elles ont développé les acquisitions de titres émis par les entreprises (actions, obligations). Cette évolution, que l’on a appelé intermédiation de bilan, est appréciée par le taux d’intermédiation au sens large: il mesure

prévue ? Théoriquement, quand le crédit croit plus vite que la production, il y a risque évident de dérapage. Le problème est que si le crédit croit beaucoup plus vite que le revenu, il croit cependant moins vite que la valeur des actifs. Or, la financiarisation de l’économie s’est traduite par une modification des règles comptables des entreprises cotées. La juste valeur ou « fair value » des actifs s’évalue sur la base d’une estimation de leur valeur de marché. Dans une comptabilité conçue de la sorte

un contexte de libéralisation des marchés financiers. Plus généralement, l’adoption de la monnaie Unique, le respect des critères de convergence de l’Union Européenne, l’ouverture de plus en poussée des marchés nationaux à la concurrence, la financiarisation du capitalisme, la situation difficile de l’emploi en France, le désengagement de l’Etat dans l’activité économique, tous ces facteurs contribuent à renforcer le poids des détenteurs de capital dans les choix actuels, ce qui indirectement a des

n’aurait de sens que si les acteurs de la société finissent par reprendre pleinement la main sur la décision économique. Le retard accusé dans la quête de régulation des marchés financiers ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. La financiarisation tout azimut finit par absorber la quasi-totalité des pouvoirs. Cette situation profondément complexe appelle l’Etat à la rescousse et nul ne peut ignorer désormais la vitalité du rôle de l’Etat, pas uniquement comme régulateur, mais aussi

renforcement des performances des firmes sur les marchés internationaux. Une troisième partie est consacrée à l’explication d’une tendance croissante, à savoir le développement des multinationales tertiaires notamment les banques. On assiste à une financiarisation des économies avec l’ ouverture des marchés financiers. La quatrième partie insiste sur le fait que les FMN sont devenues des acteurs majeurs de l’économie mondiale. Elles ont permis le développement de firmes, de marchés, de zones géographiques

Les crises immobilières ont des conséquences assez importantes car plusieurs canaux facilitent les répercussions sur l'activité économique totale : effet richesse des ménages, secteur de la construction intensif en main-d'œuvre. Du fait de la financiarisation des pays développés, une crise du secteur financier peut avoir des répercussions fortes sur le reste de l'économie, via les canaux du crédit. Quelques crises Avant le XXe siècle Crise économique 2 Crises pré-industrielles et crises

Galbraight : le complexe militaro-industriel n’est pas si productif, car il est assuré d’obtenir des crédits gouvernementaux, ce qui ne favorise pas la compétitivité. Thèse de Stieglitz Le capitalisme perd la tête. C’est une dénonciation de la financiarisation de l’économie et du problème du court-termisme (si les 2B veulent qu’on développe, qu’ils se prononcent). Thèse de Huntington Qui sommes nous ? Huntington remarque que la mexicanisation est nuisible au modèle américain, car c’est l’arrivée

n’ont pas vraiment eu lieu… Au lieu de cela le monde de la finance à plongé les Etats dans une crise interminable, bien loin de booster la croissance ou de mieux répartir les risques économiques entre agents. Pourtant un effet indéniable de la financiarisation reste encore à expliquer. Dans les faits les économies contemporaines, s’ouvrant à la finance globalisée ont vu leurs économies passer d’une logique d’endettement à une logique de marchés financiers, cet effet n’étant ni purement positif ni négatif