Financiarisation

sein des entreprises notamment en ce qui concerne les politiques de ressources humaines. Les questions ne se règle pas uniquement en terme de droit mais également en terme d'appartenance a un groupe et de responsabilité. 1.3.2.3. Ethique de financiarisation de l'économie Il y a eu une prise de pouvoir des détenteurs des capitaux des entreprises sur tous les autres intervenants. C'est à ce moment là que la mondialisation émerge. 1.3.3. Deux grandes postures : USA et Europe Une place très importante

publique et sociale, c’est le socle même de la démocratie, ses pré-conditions matérielles de fonctionnement qui se trouvent aujourd’hui attaqués, cependant qu’ont surgit de nouveaux centres de pouvoirs incontrôlés. Avec la mondialisation et la financiarisation de l’économie, la question de la maîtrise de notre devenir collectif se trouve à nouveau posée de façon critique, comme viennent de l’illustrer les cinq crises financières et économiques de la dernière décennie. Le fait que ces crises aient,

centres de responsabilité en charge de générer des marges de profit, dans une perspective gestionnaire et financière à court terme. Cette perspective est historiquement dominante dans le monde anglo-saxon mais, suite à la globalisation et à la financiarisation de l'économie, se répand dans l'ensemble du monde. Une telle perspective fonde, par exemple, des techniques de calcul de coût comme le direct costing. Les mêmes outils de gestion peuvent être employés dans les deux modèles, mais les modalités

internationale. C’est cette amélioration qui explique en partie leur cécité. Il faut en effet compléter ces indicateurs par des indicateurs de fragilité exprimant la plus forte sensibilité de ces économies à la fois à la conjoncture internationale et à la financiarisation de leur propre économie[19]. Les indicateurs de fragilité traduisent la sensibilité des nouveaux régimes de croissance adoptés avec la mise en œuvre – avec plus ou moins d’intensité selon les pays - des « recommandations » du Washington consensus 

échanges de biens et services, libéralisation des flux financiers, libéralisation et déréglementations sectorielles (télécom, audiovisuel). Ces évolutions ont eut 2 conséquences sur les filières culturelles : - avec le développement de la financiarisation, les acteurs ont trouvé de nouveaux moyens pour assurer leur croissance externe, ce qui a été un facteur d'accélération de la concentration. - des articulations ont été permises entre des filières fonctionnant jusque là de manière distincte

provoquées par un dérèglement économique de grande ampleur Force est de constater que les managers, confrontés à une crise qu’ils n’ont pu anticiper en 2008, ont par conséquent modifié certaines de leurs pratiques managériales. Résultat d’une financiarisation à outrance et d’exigences de productivisme toujours plus grandes, la crise a mis en exergue les dysfonctionnements de l’économie. Directement exposées au retournement des marchés, les premières entreprises touchées furent les banques qui ont

souvent appui sur deux auteurs fondamentaux que sont Karl Marx et John Maynard Keynes, dont les écrits sont indispensables pour saisir la globalité de la crise financière et économique que nous vivons. Si Marx nous aide à comprendre que la financiarisation a été rendue possible par une détérioration du partage de la valeur ajoutée (ce qui signifie exploitation accrue du travail), Keynes a montré que le marché ne pouvait pas s’autoréguler. Et il est peut-être bon de rappeler qu’Adam Smith lui-même

d'Alternatives Économique pose la question « la guerre des monnaies aura-t-elle lieue ? ». Pilier de notre système économique, est-ce que finalement tout comme lui elle ne subit pas les limites de l'idéologie sur laquelle elle est fondée : une financiarisation toujours plus importante, une confiance en l'équilibre du marché et une spéculation boursière qui peut s'avérer risqué...>Bibliographie : Aide mémoire – Alain Beitone / Le monde diplomatique – décembre 2010 / Alternatives économiques – novembre

forme financière car le secteur de la finance impose ses règles aux autres secteurs de l’économie (rentabilité très forte, publication régulière de résultats, primauté de la rémunération de l’actionnaire). Certains États prennent acte de la financiarisation de l’économie et mettent en place des réformes libérales pour attirer des capitaux (Margaret Thatcher au Royaume-Uni, Ronald Reagan aux États-Unis). JACQUES EL ALAMI 2 G ÉOGRAPHIE T ERM ES 2 LES ACTEURS DE LA MONDIALISATION

multinationales (78000 FM + 78000 filiales, 1/3 du commerce mondial) et perte de capacité de régulation des Etats. Phénomène de cartels et de concurrence déloyale car les firmes organisent la production et fixent les prix de manière autonome. Financiarisation de l’économie et risques de perturbations sur les marchés. Ex : crise asiatique (1997), aux Etats-Unis (2008), Grèce (2010). Aggravation des inégalités entre pays riches et pauvres (les pays riches ont des niveaux de vie 60 fois plus élevés