Finitude

donc d'un manque plus fondamental. L'Homme est imparfait, il manque quelque chose à l'homme, et c'est pourquoi il désire, disent ceux qui opposent le désir et la raison. Mais alors, de quelle imperfection le désir est-il le signe ? b. Désir et finitude Pour Pascal dans les Pensées, lorsque nous cherchons à expliquer le malheur des hommes, nous pouvons en trouver une cause directe. Le désir des hommes est insatiable. C'est ce désir insatiable, que Pascal appelle aussi « agitation » qui empêche

d'effets. L'existant est un vivant en quête de sens, donc qui se situe dans le temps, donc qui est conscient de sa finitude. Dire qu'il est en quête de sens, c'est affirmer du même coup qu'il est habité de liberté et donc qu'il ne se réduit pas à ce que l'on peut en savoir ou en dire par des explications basées sur le principe de causalité. L'existant qui se découvre dans sa finitude se découvre simultanément comme un être qui n'existe que dans la relation: relation à autrui, à la nature, à l'infini

« compassion », l'une des thématiques du poète, est évoquée mais en « manque ». La compassion chez Bonnefoy est une recherche de la présence mais n'est pas narcissique, elle exprime le partage de la pleine conscience de tous, du monde, du souvenir de la finitude qui entache mais aussi leste notre quotidien et en fait la valeur de vérité. Oublier la mort, c'est une faute de l'art contre la vie. Cette compassion, elle est charité, et compréhension de l'autre, c'est le partage de cette présence que le langage

identitaire: c'est aussi devenir adulte (n'a rien à voir avec la majorité légale) au même titre que ses propres parents: question œdipienne. Prendre en compte la pulsion de mort (lutte contre elle) et permet de faire un pied de nez à notre propre finitude: question de la transmission qui n'est pas que génétique (valeurs, éducation...) C'est aussi être responsable de quelqu'un d'autre que de soi. C'est vouloir continuer à exister à travers l'autre (la descendance): suppose une certaine estime

barbarie » La technique : Le terme technique signifie un savoir-faire pour remplir une activité, fabriquer un objet avec efficacité. La technique appartient à la culture. La technique transforme le monde de l’homme. I- Technique et finitude de l’homme  Finitude = caractériser la condition de l’homme comme un état fini. Le Protagoras de Socrate explique l’origine et la fonction de la technique. Ce serait Epiméthée qui aurait oublié l’homme dans le partage des qualités chez les êtres vivants

qu’il se heurte à nouveau « L’impossible ! Je l’ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. » Dans la pièce de CAMUS, l’hubris tragique prend la forme d’une réflexion révoltée sur la condition humaine et particulièrement sur la finitude. Caligula, tyran tout-puissant, ne peut admettre la réalité, il n’est finalement qu’un homme soumis à la même condition humaine et cela lui paraît d’autant plus odieux que son pouvoir sur les autres (sa cour et son peuple), en tant qu’empereur (devant

pauvreté. La précarité c'est la pensée permanente de la certitude de la mort ► confrontation à la finitude de l'homme. L'univers n'a pas besoin de bcp de forces pour le tuer. Sellier: 197-198 Démarche d'orgueil visées par Pascal. Allégorie de la caverne plus tragique: tous condamnés à la mort, voir sa condition dans ses semblables. Humiliation de la superbe de l'homme en lui rappellant la finitude de sa condition, confrontation à la mort. Pourquoi utiliser le symbole des stoïciens ? Extériorité

est relativisée, la philosophie de l’histoire n‘est pas un accomplissement, n’est pas une fin ultime. Elle est absolutisée, elle forme le degré ultime de l’esprit objectif. Pour accéder à l’histoire du monde, il faut « quitter la dialectique de la finitude », la dialectique des peuples, la dialectique de la guerre, de la paix : l’histoire du monde est une compréhension de l’esprit objectif sous la raison de l’esprit absolu Dans l’aphorisme 341 il est donc dit que dans l’histoire du monde, le moyen

Le point de départ est la finitude humaine comme situation initiale d’ignorance et de désir, les hommes étant incapable l’enchaînement complet des causes et des effets dans la nature sont toujours incertains du résultats des actions qu’ils accomplissent en vue de satisfaire leurs désirs. Il y a une incertitude qui conduit à un ballottement continuel entre crainte et espoir qui ne sont que les deux faces d’une même affection, avec passage constant de l’un à l’autre. Même si tout est nécessaire

tandis que l'existence semble aller de soi. Les philosophies existentialistes affirment au contraire que c'est de l'existence (et son énigmatique contingence) que le philosophe doit se soucier. Toute réflexion sur l'existence doit aussi porter sur sa finitude (la mort), ainsi que les thèmes de l'absurde, de l'angoisse et d'un éventuel au-delà. La contingence de l'existence Essence et existence L'essence est, par définition, la nature d'une chose. La question « Quel est l'essence de la liberté