Fragment 194 Pascal

société, dans notre époque» (Lefebvre, 1968, p. 50). Lieu dans lequel nous nous approprions les choses ; lieu dans lequel nous sommes appropriés par les choses : « le quotidien c'est l'humble et le solide, ce qui va de soi, et dont les parties et fragments s'enchaînent dans un emploi du temps» (ibid., p. 51). «Ce qui va de soi», n'est-ce pas ce que généralement on ne remarque pas mais dont l'absence est vécue comme intolérable? La quotidienneté est l'inévitable référentiel, le système de coordonnées

La metamorphose dans les Maximes de La RochefoucauldLA MÉTAMORPHOSE DANS LES MAXIMES DE LA ROCHEFOUCAULD Éric Tourrette Presses Universitaires de France | « Dix-septième siècle » 2015/2 n° 267 | pages 281 à 306 ISSN 0012-4273 ISBN 9782130650959 DOI 10.3917/dss.152.0281 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2015-2-page-281

encouragée et épaulée durant cette période de recherche et de rédaction. 5 SOMMAIRE SOMMAIRE 6 Introduction 8 I. PREMIERE PARTIE : Stratégies énonciatives et pratiques de lecture pour le texte fragmenté 13 Chapitre 1 : le texte littéraire – objet sémiotique 17 Chapitre 2 : Le discours fragmenté : propriétés et stratégies énonciatives 56 Chapitre 3 : Questions de lecture…fragmentaire 118 II. DEUXIEME PARTIE : Ismail Kadaré ou la subversion du réalisme socialiste 130 Chapitre 1 : Caractéristiques

elle-même imaginaire, une théorie ordinaire de l’imagination à l’âge classique : on retrouve, par exemple, la fameuse cage dans laquelle on enferme le philosophe1. Les auteurs classiques, de Montaigne à Kant, -qu’il s’agisse de Descartes, de Spinoza, de Pascal, de Leibniz, de Malebranche- ont considérablement développé la théorie de ce qu’ils appelaient l’imagination, en croyant probablement, et en nous faisant croire encore aujourd’hui, qu’ils parlaient de quelque chose par là. Que mettaient-ils sous ce

(2010) souligne que le patient est dépendant du soignant, lui-même reconnu comme un expert. La personne tient un rôle passif dans sa prise en soins, on dit que l'infirmière «fait pour» elle (p.38). Inspirés du taylorisme, les soins sont fragmentés, chaque soignant effectue une tâche selon sa spécialité et c'est l'infirmière cheffe qui est responsable de l'ensemble de la prise en soins. Le but du soin est de rétablir la santé, un état perçu comme hautement désirable, tandis

chercheuse associée à l’équipe de Psychodynamique du Travail et de l’Action, Centre de Recherche Travail et Développement, CNAM Paris Philippe Génuit Psychologue clinicien, SMPR de Rennes Pascal Le Bas Psychologue clinicien, Centre Hospitalier Charcot, Caudan ; Unité de Santé Mentale Pénitentiaire, Ploemeur Pascal Pignol Psychologue à l’hôpital Guillaume Régnier à Rennes, membre de l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines (ICSH) à l’Université Rennes 2-Haute Bretagne Stéphanie Vernay Psychologue

doit faire preuve est le respect du dieu de ses ancêtres, « la foi de ses aïeux » (v. 13). Si le nom du roi inspire la terreur à ses sujets, le nom de Dieu est craint (et aimé) du roi. Si le roi déploie « sa puissance » (v. 16), il relève de ce que Pascal appelle l’ordre de la chair, il doit défendre la « gloire » (v. 16) de Dieu. Gloire à Dieu dans le ciel et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! C’est du reste à la puissance divine que la dernière strophe attribue le retour des années heureuses

chercheuse associée à l’équipe de Psychodynamique du Travail et de l’Action, Centre de Recherche Travail et Développement, CNAM Paris Philippe Génuit Psychologue clinicien, SMPR de Rennes Pascal Le Bas Psychologue clinicien, Centre Hospitalier Charcot, Caudan ; Unité de Santé Mentale Pénitentiaire, Ploemeur Pascal Pignol Psychologue à l’hôpital Guillaume Régnier à Rennes, membre de l’Institut de Criminologie et Sciences Humaines (ICSH) à l’Université Rennes 2-Haute Bretagne Stéphanie Vernay Psychologue

n’aiment pas que tu les achales avec tes problèmes» (page 174) - «Nous trouve-t-elle corrects ou achalants? […] si on l’achale elle hallucine, c’est tout.» (page 260). - «acide» («acide lysergique diéthylamide» ou «LSD») : «trois caps d’acide» (page 194). - «à c’t’heure» («à cette heure», «maintenant») : archaïsme qui est d’ailleurs mis dans la bouche du père Ferron (pages 138, 139). - «affaire» («raison», «motif») : «Pas d’affaire» (page 68 : «pas de quoi», «pas de raison») - «on n’a pas d’affaire

l'extériorité de la poésie, Philippe Jaccottet choisit : il se détourne de lui-même pour se consacrer à une nature contemplée et interrogée. C'est à un tel départ que nous assistons dans "Au dernier quart de la nuit" qui semble prolonger le mouvement du fragment précédemment cité de La Semaison : "Hors de la chambre de la belle rose de braise, de baisers le fuyard du doigt désignait Orion, l'Ourse, l'Ombelle à l'ombre qui l'accompagnait Puis de nouveau dans