Freud Le Déterminisme

enfance, par nos ancêtres, tel que nos parents, grands-parents…selon leurs convictions et leurs traditions. Le problème, sera que pour nous défaire de la culture, ARGAUD Meyline T.A 3 l’homme devra commencer par prendre connaissance de ce déterminisme. Il est légitime de vouloir se cultiver, de ce fait, le processus de libération ne doit être perçu comme un refus, un abandon d’un certain enfermement mais plutôt comme une ouverture à différentes cultures, à une diversité et une multiplicité

religion par la création de la morale comme garante d’un pouvoir de punition et de châtiment puis dans un second temps, il nie jusqu’à l’idée même de responsabiliser l’Homme puisqu’il n’est responsable de rien, il appartient à un tout, on parlera du déterminisme selon Nietzsche. Enfin, nous prendrons le temps de remettre en perspective la thèse de l’auteur en ce qu’elle présente de nombreuses limites et notamment celle de la nécessité du concept de responsabilité pour faire société.

Camus Julien Licence de Philosophie Année 2011/2012 Sigmund Freud Le Malaise dans la civilisation Une étude dans le cadre du séminaire intitulé : Formalisme moral et éthique existentielle. Dirigé par M. Patrick Lang. 2     Présentation de l’auteur : Sigmund Freud naît à Freiberg en Moravie dans l’Empire d’Autriche en 1856 et meurt à Londres en 1939. Il reste l’une des grandes figures scientifiques de la toute

inculquées aux individus membres d’une même société par les institutions sociales auxquelles ils sont soumis. Cette inculcation des croyances morales a pour fonction d’harmoniser en amont les actions individuelles. Dans le Malaise dans la civilisation, Freud soutient que les croyances morales proviennent des autorités sociales et familiales, et que la conscience morale est le résultat de l’introjection des interdits sociaux et familiaux. Une fois encore, le but des croyances morales est de pacifier les

troisième et dernière partie de ce devoir. I/ La conscience, une citadelle assiégée A y regarder de près, la conscience paraît en bien mauvaise posture. Les menaces d’aliénation surgissent de toutes parts. Le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud (1856-1939), en construisant l’hypothèse de l’inconscient et en affirmant dans ses Essais de psychanalyse que « Le moi n’est pas maître en sa propre demeure » a brisé les rêves d’autonomie du sujet humain. L’aliénation peut, du reste, se produire

Selon Alain, l’inconscient psychique n’existerait pas, il ne s’agirait que d’un hypothèse commode permettant la soumission de l’âme au corps et l’excusant, rendant possible l’abandon de toute responsabilité au nom d’un déterminisme psychologique, qui comme le déterminisme biologique présidant à la foi en l’hérédité, fait de moi une chose, m’enferme dans une nature contre laquelle je ne puis rien. Or pour notre auteur l’homme n’est pas une chose parmi les choses, il est avant tout sujet, c’est-à-dire

internes et externes au sujet qui peuvent remettre en question la maîtrise de soi. « Qui pourrait, même lorsque tu n’es pas malade, estimer tout ce qui se meut dans ton âme dont tu ne sais rien ou sur quoi tu es faussement renseigné ? », écrit Freud dans ses Essais de psychanalyse appliquée. Selon la théorie freudienne, le sujet ne peut tout connaître de son intériorité, la conscience ne permet pas d’expliquer tous les actes d’un individu d’où l’hypothèse de l’inconscient. L’homme s’illusionne

fortifie l’hypothèse de la transmission de la vie psychique entre les générations. Analyse clinique d’un point de vue holistique : à partir de l’organisation de la personnalité de l’enfant, et à partir du milieu qui le reçoit, là où il advient. Le déterminisme intra psychique inconscient est étroitement lié aux échanges inter subjectifs familiaux : organisation d’une réalité psychique individuelle pluridimensionnelle. Mélanie KLEIN : psychanalyste autrichienne 1re à élaborer des méthodes thérapeutiques

comme soumission à la nécessité : Le déterminisme, qui est présent partout dans la nature, nous détermine-t-il aussi ? Il est vrai que nous appartenons à la nature, nous en faisons partie intégrante parce que nous sommes des animaux, mais la connaissance que nous avons de ses lois augmente notre pouvoir d’action. et même si nous connaissons mieux les lois physiques, nous y sommes soumis et nous ne pouvons faire autrement que de nous y soumettre. Ce déterminisme ne concerne pourtant que notre moi sensible

par conséquent nous ne sommes pas les mieux placés pour savoir qui nous sommes - Déterminisme social (à développer), habitus Bourdieu à développer. La société explique nos comportements, pas de libre arbitre, nous ne pouvons donc pas savoir qui nous sommes. III/ Malgré toutes ces difficultés, certains moyens permettent de nous apprendre à mieux nous connaitre A) L’interprétation de notre inconscient - Pour Freud, les rêves, les actes manqués, les lapsus peuvent être perçus comme des messages