Féodo Vassalique

féodal qui les lie. Il s'est généralisé, tous les individus cherchent la protection de quelqu'un de plus puissnant qu'eux. Ils vont s'engager à etre fidèle (société féodale). Société féodale vassalique: lien seigneurs/vassals = roi + prince + seigneur + seigneurs + chatelains Société féodale = société vassalique + paysans II) Les charges et devoirs réciproques Ce nouveau lien implique des obligations de part et d'autre. Relation synallagmatique = obligations. 2 personnes qui n'ont pas le meme statut:

prérogatives régalienne usurpées par les féodaux. A la fin du 12e siècle, la monarchie capétienne a toutes les apparences d’une monarchie féodale. Le roi est considéré comme une seigneur comme les autres, il est lui-même pris au piège des relations féodo-vassalique et peut être entouré parfois de voisins beaucoup plus puissant que lui. Malgré sa faiblesse, le roi préserve au sein du système féodal une certaine singularité. Nous étudierons dans un premier temps pourquoi le roi serai un roi parmi d’autre

Suger, abbé de Saint-Denis La Geste de Louis VI : La théorie de mouvance des fiefs établit par Suger est issu d’un constat d’affaiblissement du lien personnel dans le lien féodo-vassalique. C’est pourquoi il affirma que le roi de France reste le suzerain suprême de tous les seigneurs du royaume parce que tous les fiefs procèdent du royaume. Le texte que nous avons a commenté est un extrait du chapitre III du livre de Suger abbé de Saint-Denis intitulé La Geste de Louis VI . Louis VI qui fut

parvenir à restaurer son autorité §1 – La féodalité contre la royauté Pour prendre la mesure de ce constat, il ns faut revenir sur les racines de la féodalité en présentant les bases et les conséquences du serment. A – le lien féodaux-vassalique origine et évolution Charlemagne tout occupé qu’il est par son entreprise de réunification du royaume, demande aux sujets de lui prêter serment de fidélité, serment qui est reçu par les missi dominici. Si cela a pour effet de lui garantir la fidélité

circonscriptions territoriales. Les rois carolingiens du IXe siècle, en déléguant leurs pouvoirs aux ducs et aux marquis pour conduire les hommes libres à la guerre, et aux comtes pour présider les assemblées de justice, utilisent les premiers ces liens vassaliques de dévouement personnel. Ils transforment alors en vassaux les représentants du ban royal dans les provinces, en exigeant un engagement de fidélité exclusive, en échange des terres jusqu’ici perçues comme simple rétribution. De même, ils poussent

Le fractionnement du grand domaine En effet, l’ancien grand domaine s’est assez souvent démembré entre plusieurs seigneurs. Cette tendance au fractionnement est extrêmement fréquente, celle-ci s’opère par la multiplication des contrats vassaliques et le résultat est qu’à l’intérieur du domaine apparaissent peu à peu des seigneuries distinctes. Et puis à partir du 11ème siècle du fait des héritages et des transactions, un même seigneur se retrouve à la tête de fraction de domaines différents

a. Donc, dans le contexte u pouvoir patrimonial, on constate un certain écartement de l’autorité publique, autrement dit, le pouvoir légitime ne s’exercice qu’à travers le nom des grandes maisons morcelées et quasi-autonome. Le contrat vassalique va instaurer une domination juridique ou l’individu libre déclare vouloir devenir > dédié à son patrimoine et en fin du compte, milite contre une autorité publique absolue et concrète. b. La féodalité se repose sur une multiplication

selon la règle de Saint Norbert. Ne pas étudier les saints B. Les nobles ou chevaliers On les appelle chevaliers car justement, ils possèdent un cheval de combat, et ils dépendent des un et des autres dans ce que l’on appelle les relations féodo-vassaliques. A la distinction des deux autres ordres, on n’est chevalier ou noble par hérédité. C’est donc un cercle fermé par nature, on ne devient pas noble, on nait noble. On peut retrouver les prémices de la naissance de cette chevalerie. Des études

de Lille (1283-1406), 1937, III, Lille, n°129, pp. 84-85 Dans le système féodal, l'hommage est une promesse de fidélité et de dévouement absolu d'un vassal envers son seigneur. Au XIIème siècle, cet hommage a lieu dans le cadre d'un contrat féodo-vassalique : un faible se place sous la protection d'un puissant, à charge de lui rendre certains services. Ainsi, un extrait de Les lois, enquêtes et jugements des Pairs du Castel de Lille, d'un auteur anonyme du XIIe siècle, nous décrit la cérémonie pendant

faut placer le roi au sein de ce système et comprendre comment il interagit avec les autres pouvoirs. I) L'avènement de l'institution royale Tout d'abord, la societé féodale est un système de relations entre les hommes qui repose sur le contrat vassalique et le fief. C’est de fait un système hiérarchisé de dépendances et d’obligations réciproques : celle de sécurité pour le seigneur (suzerain) et celle de service pour le vassal, le tout au sein du fief (terres, châteaux, droits, revenus remis au