Généalogie de la morale

en tant qu'elle est juste. La méchanceté réside dans la volonté, non dans la force. Si l'homme était un être purement raisonnable (sans passions), il n'y aurait pas besoin de lois et de sanctions. Pascal esquisse ensuite une sorte de "généalogie de la morale" ; la première partie du texte suggérait l'existence de "critères objectifs" du juste et de l'injuste "Il est juste que ce qui est juste soit suivi.", tandis que dans la deuxième partie, la pensée de Pascal s'infléchit vers un certain scepticisme

sont donc à ces dites que sont consacrées les contributions de la deuxième partie, qui s'emploient chacune à en montrer les limites - pour ne pas dire les mirages. Chacun à leur manière, Irène Théry et Rémi Lenoir s'emploient ainsi à en retracer la généalogie et les impensés dans deux articles particulièrement éclairants3, tandis que Jean-Luc Déchaux montre que, loin de venir les atténuer, celles-ci viennent au contraire accentuer les inégalités de classe, ce que risque de renforcer davantage à l'avenir

seule au décès de son mari. Toutefois, elle est consciente de la différence entre son histoire et celle de la dame. En outre, la dame espagnole et Gilda ressentent de l’empathie envers Yasmina en s’intéressant à elle, ceci afin de lui remonter le moral ou en se souciant pour sa santé. L’aspect comportemental qu’elle présente est un renforcement négatif de sa situation dans un conditionnement opérant. Elle se sent seule alors qu’apparemment elle fait tout pour augmenter sa solitude : isolement, pas

pratiques, lesquelles, du fait même qu’elle sont obligatoires, sont observées et, du fait même qu’elles sont observées, unifient les fidèles en une même communauté. De cette manière, on peut distinguer le fait religieux d’une part du droit et de la morale (lesquels ne prescrivent des actes, non des croyances), et d’autre part de la science (laquelle n’oblige personne) (texte 5 p. 456-457). Cette double distinction était le but initial de Durkheim ; définition opératoire qui permet de distinguer très

financièrement et socialement, mais, après avoir longtemps imposé sa toute puissance par ses intrigues libertines menées avec un cynisme machiavélique ; Vautrin satisfait sa volonté de puissance, sa frénésie de conquête au mépris de toutes les valeurs morales et « réussit » dans ses stratagèmes diaboliques. La simple réussite d’un projet de vengeance comme celui d’Edmond Dantès dans Le Comte de Monte-Cristo de Dumas ou du capitaine Nemo de Jules Verne constitue aussi une sorte de succès. 2. Pourquoi

méfaits de l’inégalité tendant à détruire les liens sociaux établis entre les hommes, n’a abouti qu’à leur accroissement, si bien qu’on pourrait penser que les hommes ne font ainsi que suivre un penchant naturel. Cependant, l’apparition d’inégalités morales, et non plus seulement physiques comme elles pourraient l’être dans l’état de nature, laisserait supposer que l’inégalité se développe dès l’instant où les hommes ressentent la nécessité d’entretenir des rapports entre eux. Dans la mesure où il existerait

Panurge, qui double le personnage principal. Mais que représente exactement Panurge par rapport à Pantagruel ? Ce bavard incarne la tentation du faux savoir, une vanité dont Pantagruel n’est pas exempt. Il incarne également l’absence de valeurs morales, le cynisme, en particulier envers les femmes. ( En fait, il tient presque similairement le rôle que tient Frère Jean dans Gargantua) C’est un personnage inventif, ce qui s’oppose aux certitudes un peu figées de Pantagruel qui est l’homme de savoir

l’Homme pouvait posséder et augmente les inégalités de liberté. En outre, la société est génératrice de « mauvaises consciences », ce qui se rapproche du concept de mauvaise foi chez Sartre. C’est ce dont traite Nietzsche dans la Généalogie de la Morale, dans la deuxième dissertation, à savoir que l’Homme est sans cesse dans les sentiments de culpabilité pour avoir trop eu de liberté. A cause de la mauvaise conscience, l’Homme tend à abandonner une part de sa liberté. A la question « peut-on

(réponse au concours de l’Académie de Dijon). Il expose le principe selon lequel « la nature fait l ‘homme heureux et bon mais la société le déprave et le rend misérable » (dialogues). Dans ce D, R tente de comprendre ce changement, de faire une généalogie de l’injustice et de l’inégalité pour découvrir les rapports de convenance entre l’homme et la société en reconstituant de manière hypothétique l’homme originel. Dans la première partie, il expose qu’il ne servirait à rien à revenir en arrière

Tous ces livres ne vont pas dans le même sens, mais la concordance est tout de même suffisamment significative. L'essai de G. Lipovetsky dans L'Ere du vide en 1983 décrit un individu hédoniste, narcissique qui, sur la base d'un vide idéologique et moral, se replie sur la sphère privée et se complaît dans un hédonisme « frivole ». Cet individualisme s'accompagne, selon l'auteur, d'une « permissivité douce », d'une liberté et d'une pacification des mœurs. A cette figure de l'individu narcissique (évoqué