Gisant

eux Amestris, Amphistrée, celui dont la main agitait une lance infatigable, le valeureux Ariomardus, qui sera regretté dans Sardes, Sisame le Mysien. Tharybis, qui conduisait deux cent cinquante vaisseaux, Tharybis de Lyrnée ce beau guerrier, est gisant sur la terre: l’infortuné a misérablement péri. Syennésis, le plus intrépide des chefs, le commandant des Cilices, est mort avec gloire: son trépas a coûté cher aux ennemis. Voilà les chefs dont je me rappelle les noms; mais ce n’est là que la moindre

vers le spectateur, dans un nuage de poussière, brandissant des armes. Elle franchit les barricades et éclate dans le camp adverse. A sa tête, quatre personnages debout, au centre une femme. Déesse mythique, elle les mène à la Liberté. A leurs pieds gisant des soldats. L’action s’élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant saillie sur le fond flou. L’image s’érige en monument. Delacroix réunit accessoires et symboles, histoire et fiction, réalité

retrouve son fils ainé, Marc-Antoine, âgé de 29 ans, sans vie. Un médecin alerté par les cris remarque des traces d’étranglement. Jean Calas cache le suicide, considéré comme déshonorant. Il affirme dans un premier temps que son fils a été retrouvé gisant sur le sol. Mais, après examen par un médecin et des chirurgiens de la ville, preuve a été faite que le défunt pendu, soit par lui-même soit par une autre personne. Jean-Pierre et Lavaïsse révèlent alors qu’il était pendu. Ils expliquent ce revirement

Sculpture | Retable de Carrières-sur-Seine, XIIe siècle | La visitation, Reims, XIIIe siècle | L’Ange au sourire, Reims, XIIIe siècle | Vierge en bois d’Abbeville, XIIIe siècle | | | | | Vierge de la Sainte-Chapelle en ivoire, XIIIe siècle | Gisants de Henri II, de Richard Cœur de Lion et d’Aliénor d’Aquitaine à Fontevrault, XIIIe siècle | Charles V et Jeanne de Bourdon, XIIIe siècle | Le puits de Moïse de Claus Sluter, XIVe | | | | | Homme accoudé de Nicolas de Leyde, XVe | | |

que l’on avait du mal à réaliser que ces êtres étaient des personnes à part entière, qu’elles auraient pu appartenir à notre famille si l’on avait eu moins de chance. De même pour les images de guerres, où les télévisions montrent des corps gisant par terre, entourés de dizaines de blessés recouverts de sang ou même parfois ayant des membres sectionnés après une explosion par exemple en Irak, ou dans le contexte de la guerre entre l’Israël et Gaza en Palestine. A force de montrer ces cadavres

funéraires prennent bientôt le pas sur le décor géométrique. Ainsi sur un cratère de la génération suivante, le cratère du Peintre de Hirschfeld, le décor abstrait est déjà négligé au profit des scènes figurées. Mesurant 1,23m, il montre un défunt masculin gisant sur sa bière transportée sur une charrette, dans une scène de convoi funèbre. C'est la représentation d'un autre moment du rituel funéraire : l'ekphora. Des personnages endeuillés l’accompagnent, sur 2 registres qui comblent la hauteur du champ, de

traités en bas-reliefs ou réduits à des aplats de couleurs, souvent sombres. Ils semblent en apesanteur, suspendus dans l'espace. Ce sont des êtres sans épaisseur, comme des masques neutres, des ombres délicates, des fantômes ou encore des morts, des "gisants", comme dans les premiers spectacles de lanternes magiques, durant lesquels le spectateur passait du rire aux larmes, du plaisir à l'effroi. Le léger et le grave, l'amour et la mort se côtoient. C’est vrai qu’il utilise la dérision et la provocation

un atelier et le fit entrer dans l'Ordre, au titre de « grâce magistrale ». Il réalisera 5 toiles en 15 mois. Son plus grand chef-d'oeuvre est « la décollation de Saint-Jean ». C'est une toile de grande dimension où l'on voit Saint Jean décapité, gisant dans son sang.Violemment réaliste, le calme des attitudes des observateurs s'oppose à l'horreur du drame du premier plan, renforcé par un éclairage brutal aux contrastes marqués. Le souci de la représentation de la réalité, exprimé par la lumière

Le rythme des vers procure un doux balancement.La tonalité laudative (v.1, v.9) : ce poème comme hymne à la paresse comporte diverses structures phrastiques laudatives : ainsi l’adjectif verbal « accablé » du v.1 qui hyperbolise l’attitude du poète gisant sur son lit ; le vers 9 lui se constitue entièrement en une hyperbole (« Je trouve ce plaisir si doux et si charmant ») avec la double occurrence de l’adverbe d’intensité « si ». Cette exagération d’un thème si trivial caractérise tout à fait l’esthétique

toit. L'été Surtout, vaincu, stupide, il était entêté À se renfermer dans la fraîcheur des latrines : Il pensait là, tranquille et livrant ses narines. Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet Derrière la maison, en hiver, s'illunait, Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne Et pour des visions écrasant son œil darne, Il écoutait grouiller les galeux espaliers. Pitié ! Ces enfants seuls étaient ses familiers Qui, chétifs, fronts nus, œil déteignant sur la joue, Cachant de maigres