Glouglou

qu'une ouverture au-dessus du coup » (l.76), « le colonel avait son ventre ouvert » (l.79). Les champs lexicaux de la boucherie, avec les mots «  viandes », « sang », et de la cuisine, avec les références à la « marmite », la « confiture » et les « glouglous », accentuent le dégoût du lecteur, qui comprend que les cadavres ne sont plus que des carcasses d'animaux. La guerre ôte à ceux qui la font leur caractère humain. L'agressivité du monde guerrier est aussi exprimée par la métaphore de « l'essaim

jusque dans les bras du cavalier à pied, le messager, fini lui aussi. Ils s’embrassaient tous les deux pour le moment et pour toujours, mais le cavalier n’avait plus sa tête, rien qu’une ouverture au-dessus du cou, avec du sang dedans qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite. Le colonel avait son ventre ouvert, il en faisait une sale grimace. Ça avait dû lui faire du mal ce coup-là au moment où c’était arrivé. Tant pis pour lui ! S’il était parti dès les premières balles, ça ne lui

parfois une place assez importante dans les spectacles. Dans le Médecin malgré lui  on peut trouver plusieurs passages chantés. Comme par exemple : Acte I, scène 5, Sganarelle « Qu’ils sont doux Bouteille jolie, Qu’ils sont doux Vos petits glougloux ! Mais mon sort ferait bien des jaloux, Si vous étiez toujours remplie. Ah ! bouteille ma mie, Pourquoi vous videz-vous ? » Conclusion Nous avons ainsi vu les influences de la commedia dell’arte subies par Molière, dans son œuvre en général

interjections Les interjections sont des mots invariables qui servent à exprimer un sentiment vif comme l'étonnement, la surprise, la douleur, l'admiration, la colère etc... exemples : Aïe ! Ouille ! Atchoum ! Berk ! Blablabla ! Bof ! Brrr ! Glouglou ! Han ! Hem ! Hum ! Hop ! Hou ! Miam-miam ! Ouf ! Ouste ! Peuh ! Pouah ! Pouih ! Patati Patata ! Psitt ! Scrogneugneu! Sniff ! Zou ! Schbloing... cocorico, coin-coin, coucou, cui-cui, hi-han, meuh, miaou, ouaf-ouaf, wouh-wouh... Badaboum ! Bang

a. Tout d'abord, on remarque que les personnages montrent une certaine indifférence par rapport à la guerre. On le voit quand le narrateur évoque les morts. Aux lignes 54-55, il utilise des mots enfantins, des mots du quotidien : « mijotait en glouglou comme de la confiture dans une marmite. » pour y porter un regard faussement naïf. Ou encore à la ligne 56 : « son ventre ouvert, il en faisait une sale grimace. Ca avait dû lui faire mal ce coup-là. », Céline utilise une comparaison pour banaliser

sonnerie d'un carillon H) dring [dring] [il s'agit d'une consonne nasale]: son d'une sonnette, surtout électrique I) flic-flac [les "c" se prononcent]: un clapotement, un bruit d'eau J) froufrou: bruit léger que produit le froissement des tissus K) glouglou: bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit ou qui coule d'un récipient L) hip! hourra! [le "p" se prononce]: cri qui exprime l'enthousiasme. Le"hip" est en général répété trois fois. M) miam-miam [les "m" se prononcent]: exclamation qui

émanent du professionnel qu’était l’auteur. b. Des évocations très sanglantes : Des images crues et frappantes : « c’était une tell e bouillie »(l.13)- La métaphore est reprise par une comparaison s’appuyant sur l’onomatopée « ça fa isait glouglou entre ses jambes comme dans le cou coupé du colonel à la guerre ». La grav ité de l’hémorragie est soulignée en outre par les sonorités très dures de l’allitération en « k » : « cou coupé du colonel ». La gravité est reprise plus loin (l.38-40)

narrateur, la preuve il n'est nullement troublé lorsqu'il aperçoit son colonel éventré et le messager « qui n'avait plus sa tête [mais] rien qu'une ouverture au dessus du cou », il qualifie tout simplement l'horreur qu'il voit de sang « qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite ». Il aurait pu qualifier son colonel d'homme courageux mort pour sa patrie mais il dit tout simplement « Tant pis pour lui! S'il était parti dès les premières balles, ça ne lui serait pas arrivé. » Plus tard

qu'une ouverture au-dessus du coup » (l.76), « le colonel avait son ventre ouvert » (l.79). Les champs lexicaux de la boucherie, avec les mots « viandes », « sang », et de la cuisine, avec les références à la « marmite », la « confiture » et les « glouglous », accentuent le dégoût du lecteur, qui comprend que les cadavres ne sont plus que des carcasses d'animaux. La guerre ôte à ceux qui la font leur caractère humain. L'agressivité du monde guerrier est aussi exprimée par la métaphore de « l'essaim

Il se livre à de piquantes symétries... à des rapprochements de mots. Entre Gnathon et glouton, par exemple (figure de la paronomase). Glouton est issu du latin gluttus (le gosier), sans doute formé à partir d'une onomatopée (glut, à rapprocher de glouglou ou engloutir). Glouton a le sens de goinfre bien sûr, mais aussi, dès le XII° siècle, de traître, de canaille. Son désir est de faire voir, mêlant le pittoresque à la brièveté du récit. Le métaphorisme est souvent affecté ce qui est une trace de