Gorgias

personnels et asservissant son peuple. Ce texte peut être rapproché du Gorgias de Platon, un dialogue dans lequel Socrate, un philosophe au service de la vérité, et Gorgias, un rhéteur employant la rhétorique pour assouvir ses intérêts personnels, débattent autour de l’emploi de la rhétorique. Alors que Socrate, tout comme Antigone, prône la vérité, Gorgias peut être rapproché de Créon, puisqu’ils cherchent tous deux à satisfaire leurs intérêts. 2

répulsion. Les philosophes, leurs plus farouches adversaires, les considéraient comme des êtres repoussoirs contre lesquels ils définissaient leur propre pratique. Les joutes homériques mises en scène par Platon entre Socrate et Protagoras ou Gorgias en témoignent : les sophistes, au contraire des philosophes, sont des illusionnistes dont les belles paroles, ne cachant qu’avidité et mépris de la vérité et du savoir, corrompent l’âme de ceux qu’elles ravissent. Tout était discutable, et, en

agréables, plus riches, que nos perceptions de base. Pensée démocratique : Tout les individus sont soumis aux mêmes conditions de base. Par la suite, ce n’est qu’un jeu de relation entre individus qui vont amener une meilleure relation. B. GORGIAS. Le deuxième sophiste et le plus important après Protagoras. Né à Leontium (sud de l’Italie) vers 485/480. Il est le frère d’un médecin (entouré du monde scientifique) et il aurait été le disciple d’Empédocle (il a reçu une éducation ϕ). Il

l’esprit. 3) Parole et domination (Platon) Texte 4 Thèse Dans ce texte, Socrate dialogue avec Gorgias et s'interroge sur le pouvoir du langage. Peut-on vraiment exercer sur les autres une domination fondée exclusivement sur la parole? La thèse est la suivante : « Ce qui procure aux hommes à la fois la liberté et le pouvoir de dominer les autres dans leurs cités respectives ». Pour Gorgias, la rhétorique, qui est l'art des beaux discours, confère sur les autres un pouvoir plus grand que celui

Néera et leur petit frère Stéphanos (5 ans) entendirent du bruit dans la maison. Les voix et les cris de leurs parents l’alertèrent. Il se souvint qu’un jour son père lui avait dit « s’il nous arrive quelque chose, sauvez-vous et allez rejoindre Gorgias ». Daméas, vit son père et sa mère agressés par des bandits, qui portaient des bracelets en forme de serpents, et il comprit qu’ils devaient se sauver. Les trois enfants échappés, n’ont pas d’argent. Ils ne comprennent pas ce qu’il leur arrive

s’échappent de leur maison. Personnes menacent leurs parents. Ils s’évadent par un trou fait quelques jours plutot par des cambrioleurs. 1- Les parents sont tués. Le père avait averti D. Si quelque chose lui arrivait , ils doivent fuir et voir Gorgias à Eleusis. Pére 60 ans. Peintre Mère 28 ans. Le père avait prévu d’envoyer un esclave les chercher. Il le reconnaitrai au chant de la flute, mais comme les parent sont morts le père ne peut avertir l’esclave pour aller les chercher. Les enfants

sa méthode qu'à l'examen des vérités qui peuvent, ou être suggérées par les intuitions du bon sens et de la raison, ou déterminées par une induction naturelle, c'est-à-dire les vérités psychologiques, morales et religieuses. Socrate demande à Gorgias de définir la rhétorique, de manière à distinguer le discours rhétorique et le discours philosophique: le premier produit des discours élogieux ou diffamatoires, alors que ceux-ci questionnent pour parvenir à une définition concrète. La rhétorique

de dominer l'affect, c'est à dire d'enfermer le plaisir et la douleur dans des bornes étroites, faciles à circonscrire. C'est ce que révèle la grande pol émique d'Épicure avec Platon, à propos de la nature du plaisir corporel. Calliclès, dans le Gorgias, fait l'apologie de l'assouvissement sans frein des passions. Socrate lui oppose son idéal éthique d'ordre et de modérati on, que la nature tout entière nous présente, dans son mélange réglé de froid et de chaud, de limite et d'indéfini. Ceci bien

parler pour elle[4].  » Selon Platon, cependant, la rhétorique n’était pas exempte des écarts à la raison, reprochés à la poésie. Il consacra même plusieurs de ses dialogues à dénoncer de tels écarts nuisibles à l’éducation des jeunes gens. Dans le Gorgias, en effet, Socrate arrive à faire avouer à Calliclès que certains orateurs cherchent « à plaire aux citoyens et [négligent] l’intérêt public pour s’occuper de leur intérêt personnel, […] sans s’inquiéter aucunement si par ces procédés ils les rendent

inconnue. Ainsi, de quelle manière le langage, et en particulier la rhétorique, peut convaincre les autres et en quoi cela confère un pouvoir aux hommes qui en font l’usage ? Le personnage de Gorgias, lors d’une discussion avec le personnage du philosophe Socrate, dans Gorgias de Platon est mené à définir ce qu’est la rhétorique. Il l’a définit tout d’abord comme « l’art de produire des discours ». Cependant, après de nombreux arguments de Socrate, il va préciser