Gorgias

la nature profonde : non pas réprimer tout désir parce que c'est un désir, mais travailler à comprendre ce qui est véritablement désiré et choisir les désirs que l'on veut satisfaire. 2] Pensées de philosophes sur le désir - Calliclès: dans le Gorgias de Platon, Calliclès prône la satisfaction de tous les désirs dans la mesure où ce serait « beau et juste selon la nature ». Il faut selon lui amasser les désirs, ne pas leur résister, les satisfaire tous autant que possible. Il rejette la tempérance

seulement à un ordre humain ou mécanique, mais le mécanisme étant fabriqué par l'humain, toute technique dépend donc de l'humain. Platon, dans le Gorgias, défend une conception purement instrumentale de la technique. En effet, comme dit plus haut, la technique répond de façon mécanique, donc instrumentale, dénuée de pensée, à une demande supérieure. Gorgias, comme dans le mythe de Prométhée, fait la part des choses entre la compétence technicienne, et la compétence politique et morale. En effet, prenons

cette idée philosophique va aboutir à l'idée que l'on peut faire triompher n'importe quelle thèse, à condition de disposer d'une force de conviction suffisante. Forts de cette idée, les sophistes (on peut citer, parmi les plus connus, Protagoras, Gorgias…) vont parcourir la Grèce et dispenser des leçons particulières aux jeunes gens fortunés, en échange d'une rémunération substantielle. Ils se proposent d'enseigner à leurs élèves, par le biais de la rhétorique, l'art de faire triompher n'importe quelle

l'absolu. Comme Dieu est le bien absolu, la raison ne saurait être mise au service du mal. Le mal, l'injustice découlent au contraire de l'absence de raison, de l'ignorance. Nul n'est méchant volontairement (Platon). C'est dans le « Gorgias » de Platon que l'on trouve exposé le paradoxe socratique : « Nul n'est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l'injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable

manque. Nous désirons ce que nous n'avons pas, sinon, nous ne désirerions plus. Ce manque est cependant impossible à combler. C'est la raison pour laquelle le désir est traditionnellement considéré comme une source de malheur et de souffrance. Dans le Gorgias par exemple, Socrate fait une métaphore éclairante : i ... • absurde : Ce qui n'a pas de sens (ni signification, ni direction), qui est aveugle, sans but. • désirer : Tendre vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction

I. L’insatiabilité de nos désirs est une forme de bonheur A) Cf. Platon (Calliclès), Le Gorgias : * Etre heureux c’est satisfaire ces désirs sans se limiter → hédonisme débridé. Calliclès défend une morale de satisfaction des désirs. * Il n’y a pas de raison que le vouloir est d’autres limites que le pouvoir. * L’homme vivant sans désirs est malheureux. * Exemple : le tyran est l’homme le plus heureux car il a le pouvoir de satisfaire tous ses désirs. B) Cf. Spinoza, L’Ethique :

elle implique de la manipulation et du mensonge. Je pense qu’elle nuit à la rationalité des personnes, car les actions ou les choix faits ne sont pas toujours rationnelles puisqu'ils sont influencés. Par exemple, dans le « Deuxième dialogue de Gorgias», Gorgias souligne la puissance de la rhétorique en disant qu'un orateurpourrait facilement faire croire et convaincre de son expertise en médecine qu’un médecin le pourrait. Si un patient fait confiance à cet orateur qu’à un médecin, il pose alors une

seule peut la rendre vraiment libéératrice. et le risque est grand alors que nous devenions, paradoxalement, esclaves de son efficacitéé. C'est une telle autonomisation de la technique que Platon critiquait dééjàà dans Gorgias àà propos de la rhéétorique : les rhééteurs comme Gorgias ou Calliclèès maîîtrisent art de faire des beaux discours ; grââce àà cette technique, ils préétendent pouvoir convaincre n'importe qui de n'importe quoi, sur n'importe quel sujet - et c'est pourquoi ils revendiquent la

valeurs. Cette notion est applicable à différents contextes : histoire, politique, littérature et philosophie. Sommaire [masquer]  * 1 Nihilisme politique * 2 Nihilisme et littérature * 3 Le nihilisme philosophique * 3.1 Le nihilisme de Gorgias ou ses propos sur le non-être * 3.2 La pensée de Nietzsche * 3.3 La pensée de Heidegger * 3.4 La pensée de Léo Strauss * 4 Nihilisme et bouddhisme * 5 Notes et références * 6 Voir aussi * 6.1 Bibliographie * 6.2 Articles

extérieure est déjà proposée par Gorgias de Léontium (IVe siècle avant J.-C. environ, contemporain de Platon), selon lequel : – rien n’existe ; – même si quelque chose existait, on ne pourrait pas le prouver ; – même si quelque chose existait et qu’on pouvait le prouver, on ne pourrait pas le communiquer à d’autres ; – même si quelque chose existait, qu’on pouvait le prouver, et le communiquer à d’autres, ça n’aurait aucun intérêt. Platon s’est beaucoup moqué de Gorgias, mais son argument, s’il est peu