Gout De L Absolu Aragon

l’imitation abusive des poètes grecs et latins rend fréquemment la poésie artificielle et difficile. Tandis qu’au Moyen Age tout le monde pouvait apprécier les poètes, au 16ème siècle seuls les gens instruits, qui connaissent bien l’Antiquité, peuvent goûter pleinement la poésie. A cette époque, les poètes et versificateurs sont très nombreux. Quelques-uns se distinguent par un talent original. Ainsi Clément Marot, qui rappelle Villon par son ironie touchante et son badinage (light talk), Agrippa d’Aubigné

De l’Antiquité au XVIIIe, littérature = imitation d’actions humaines par le langage (mimésis). Ces actions humaines imitées forment une fable ou une histoire (muthos). La littérature est une fiction = un mensonge vraisemblable, un « mentir-vrai » (Aragon). Pour la poétique classique, la fiction est une forme du contenu = un modèle, des fondations. La compréhension de la littérature : la forme de l’expression A partir du milieu du XVIIIe, littérature = usage esthétique du langage écrit  déf

conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour le dire arrivent aisément. » (BOILEAU, Art poétique.) ■ Être « classique », c’est faire une œuvre qui soit un modèle digne d’être imité. L’art classique rêve ainsi de dégager les règles d’un art absolu dont les Anciens (Homère, Sophocle, Eschyle, Virgile) auraient découvert le secret. Les classiques prônent alors l’imitation des Anciens par opposition aux « modernes » (début du XVIIIe siècle) et aux « romantiques ». ■ comédie Jusqu’au XVIIIe

changer la vie », son sentiment de faiblesse devant le monde et, corrélativement, sa quête obstinée de « la force ». Est-il vraiment incapable de changer la vie ? En réalité, cette idée ne s’est jamais retirée de la tête de Rimbaud – « non-conformiste absolu », selon l’expression de Marcel Raymond. Rimbaud nous révèle, en marge de tous les « corps de doctrine », au-delà des formules, un élan irrépressible, qui le porte « à la conquête d’un état primitif où l’âme personnelle échappant à ses limites restitue

Bibliographie Page 34 Lexique Page 36 Introduction : Le rire peut être jaune, moqueur, intellectuel ou bien d’autres mais il est avant tout universel. « On a beaucoup écrit sur le rire, mais on n'a pas déterminé d'une façon absolue ce qui fait rire » dit Coquelin Cadet dans Le rire son mécanisme nous est cependant connu. En premier lieu, un stimulus (modification du milieu extérieur à l’individu) est capté par notre cerveau, puis, après une brève analyse, le signal est envoyé

favoriser l'imagination et l'émerveillement. • L'écriture automatique. • Le non-conformisme. • L'analyse du rêve et son rapport à la réalité, appuyée sur les théories de Freud. Les artistes qui ont contribué à ce mouvement sont entre autres Louis Aragon, Robert Desnos, Paul Éluard, René Magritte, Philippe Soupault, Marcel Duchamp, Man Ray et Salvador Dalí. Le surréalisme André Breton, dans Manifestes du surréalisme, définit le surréalisme par un "Automatisme psychique pur, par lequel on se propose

cadre spatio-temporal permet de situer l’intrigue. On parle de : repères relatifs, c’est-à-dire qu’ils dépendent de la situation du narrateur ou du personnage qui prend la parole (déictiques). Ces repères sont caractéristiques du discours ; repères absolus, valables quelle que soit la situation. Ces repères sont propres au récit. Les registres littéraires et les registres de langue Le registre littéraire (ou « tonalité », ou encore « ton ») peut être comique, pathétique, lyrique, tragique, héroïque

exclusivement littéraire mais qui se retrouve dans toutes les expressions artistiques par exemple, on trouve Erik Satie dans l’aspect de la musique. Pour les surréalistes, l’œuvre d’art doit procurer du plaisir sans pour cela être explicable. Louis Aragon, Paul Eluard, Guillaume Apollinaire sont les plus grands représentants de surréalisme. La poésie après 1945, la deuxième guerre mondiale n’a plus d’écoles ou de mouvements littéraires. Il n’y a que des poètes isolés. Dans l’œuvre de ces poètes, les

instable, d’un monde en transformation incessante. Ce courant est avide de liberté et ouvert à la complexité de la vie . En littérature il comporte une multitude de tendances contradictoires mais peut se concentrer autour de quelques principes communs : goût de la sensualité, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets . Les genres privilégiés du baroque sont la poésie avec Théophile de Viau, Pierre de Marbeuf ou Saint-Amant, et le théâtre, influencé par les auteurs espagnols (par exemple l'Illusion

unique, parfait et souvent malheureux. Elle trouve son origine dans l'Antiquité, intègre des influences orientales dues au retour des Croisés, et s'inspire de légendes celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseult raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères et les troubadours. Chrétien de Troyes (1135 ?–1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française;