Gouverner C Est Faire Croire

son ami Ibben resté à Smyrne. Il lui décrit Paris d'un point de vu objectif nous dévoilant les différents aspects d'une des plus belle ville d'Europe. Nous pouvons ainsi nous demander si cette lettre est une satire du roi ou si elle a pour but de faire l'éloge de notre pays. L'étude de ce texte nous permettra de montrer alors comment Louis XIV est perçu du point de vue d'un étranger. En outre nous verront qu'à travers ce texte, Montesquieu exprime une critique de manière détournée.

tuteurs, qui se sont très aimablement chargés d'exercer sur eux leur haute direction, ne manquent pas de faire que les hommes, de loin les plus nombreux (avec le beau sexe tout entier), tiennent pour très dangereux le pas vers la majorité, qui est déjà en lui-même pénible. Après avoir abêti leur bétail et avoir soigneusement pris garde de ne pas permettre à ces tranquilles créatures d'oser faire le moindre pas hors du chariot où ils les ont enfermées, ils leur montrent le danger qui les menace si elles

qu'à lui, et que ses choix ne sont gouvernés que par ses seuls désirs, sa propre volonté. Cependant, la liberté peut revêtir différentes formes : en effet, cette liberté regroupe la liberté physique, qui définit ce que l'homme peut accomplir physiquement s'il en a l'envie, et la liberté morale, qui définit ce que l'homme peut penser ou non. Cette dernière peut être considérée comme infinie, car rien ne peut nous contraindre à penser ce que l'on veut veut pas croire. Ces libertés sont indissociables

démocratie puisse être investie dans l’État moderne il fallait un opérateur spécifique qu’on appelle la représentation. Elle permet au contrat social de devenir effectif et l’investit de principes démocratiques : les membres délèguent la tâche de gouverner en leur nom. La représentation apparaît théoriquement comme le véhicule pour former l’unité et l’intégrité nationale et évite de réunir tout le monde. Ainsi, les représentants ont la délicate tâche d’être à la fois autonomes vis à vis du peuple,

hommes, ce n'est pas un désir qui ressort du besoin mais c'est un désir parfois essentiel chez certaines personne. Peut-on dire que le désir de vérité est un désir qui serait égal au désir d'aimer ou de faire quelque chose. II – DESIRER  LA  VERITE  Désirer Pour Spinoza, la raison devrait gouverner la conduite des hommes, mais c'est le désir qui les fait véritablement agir. Le désir ne doit pas être interprété ici comme une disposition pernicieuse mais comme le symptôme d'un manque originaire.

et se contrefiche des malheurs qui lui sont arrivés : «  Le juge commença à lui faire payer dix mille […] pour les frais d'audience ». Nous pouvons constater ici, qu'il s'agit d'une critique judiciaire. Mais Voltaire souligne également le pouvoir du clergé : « Quoi ? Vous n'avez pas de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouverne. » Dans le chapitre III, Voltaire critique l’Église : nous avons à faire a des soldats qui chantent le ' Te-Deum' (chant religieux) après un massacre ! Il

est invisible) répond à la question : selon Platon l’homme n’est pas bon de nature ; de nature l’homme ne pense qu’à ses intérêts et commettre le bien ne fait pas nécessairement partie de ses intérêts. - Faire le bien n’est donc pas dans la nature humaine ; il faut obliger l’homme à faire le bien. Or qui d’autre que les lois peuvent l’y obliger ? Ainsi la visibilité symbolise-t-elle les lois devant qui nous devons répondre de nos actes (responsable = responder = répondre de) - La conclusion

devoirs, de jugements qui opposent les hommes depuis toujours. On peut même sur un point de vue de fiction narrative dire que les conflits sont présents dans l'état de nature dont Hobbes et Locke en exposent les thèses. Ainsi, qu'est ce qui pourrait faire cesser ces oppositions ? Si le conflit, à tendance violent, est depuis toujours, il a fallu instaurer une organisation assez puissante pour l'éviter ou encore le bannir ? Cette organisation n'a pas pu se former seule si on s'appuie sur la thèse de

juridique, un ensemble de normes obligatoires et impératives qui régissent le pouvoir politique. S’agissant d’une règle, elle édicte des obligations et des interdictions c'est-à-dire qu’elle dicte ce que le pouvoir politique doit faire, ne doit pas faire ou encore ce qu’il peut faire. Se donner une Constitution c’est admettre que le pouvoir n’est pas illimité, ses détenteurs, peuple et gouvernants, acceptent de lui fixer des limites. L’idée de limitation du pouvoir est à l’origine de l’élaboration des

la littérature, elles vont vite s'étendre vers le domaine économique & politique. La publicité appuie le développement de cette sphère publique et de ses lieux de réunions. Elle rend l'information publique et donc accessible à tous afin de faire valoir la transparence face au secret du pouvoir absolu. Lorsque que la culture devient une marchandise, elle est rendue indépendante et elle existe ainsi pour elle même, c'est l'art pour l'art. Elle n'est plus qu'une simple représentation réservée