Gradation

hommes de grande conditions, pour illustrer la faiblesse de la nature humaine. La gradation géographique suggère que toutes les lois, les peines sont relatives, ne sont pas les mêmes d’un espace à un autre :l’homme, voulant décider des lois et ne pas suivre les lois naturelles venant de l’instinct donné par Dieu, il devient misérable. Les hommes sont d’autant plus présentés comme faibles dans cette gradation, que Pascal les confronte à des espaces immenses telles que le « pôle », le « méridien

dans un second temps elle prouve l’existence d’un réquisitoire provocant contre la tyrannie masculine. En premier lieu, nous allons étudier la vengeance tragique de Roxane comme particulièrement la vengeance. La lettre commence avec une gradation de « je » ; « Oui je t’ai trompé, j’ai séduit tes eunuques […] et j’ai su de ton affreux sérail faire un lieu de délices et de plaisirs ». Ce qui Cela met son côté manipulatrice en valeur, avec « trompé », « jouée » Roxane déclare ouvertement qu’elle

lenteur des événements/ lenteur accentuée par des expressions comme «… petit à petit, morceaux par morceaux… » et l’emploie de l’imparfait * expression de la tragédie * Gradation des verbes décrivant la mort de Gervaise « dégringolait, mourrait, claquait » jusqu’à « creva » / gradation dans l’action * Gradation dans le niveau de langue : « crever » s’applique aux animaux / deshumanisation de Gervaise La niche : passe de l’homme à l’animal * Champ lexical de la misère mêlé au champ

forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. " (§ 3).  II. L’appel de l’infini  1) Les gradations  On relève des gradations qui mettent le personnage en contact avec des espaces infinis, métaphores de ses exaltations et de ses désirs, eux-mêmes vagues, donc illimités : " guerriers errant au milieu des vents, des nuages, des fantômes " . La gradation, soulignée par le rythme ternaire, est ascendante, du matériel à l’immatériel, du naturel au surnaturel. René éprouve

croissante 1) La misrère Dans cet extrait, Zola utilise le champ lexical de la misère « Mourait un peu de faim tous le jours » l.3, « on la chargeai des sales commissions » l.5, « Elle habitait la niche du père Bru » l.13. On peut voir une gradation dans la déchéance avec des verbes de plus en plus violents « Elle dégringolait plus bas »  l.2, « acceptait les dernière avanies » l.2; « Elle claquait du bec »  l.14; Elle creva d'avachissement » l.25 A la fin, le mot " misère " est employé par

plus d'équivalences sensuelles mais morales, avec les notions de " corrompu, riche, innocente ". Gradation à travers ces 3 qualités : - corrompu : il est lourd, - riche : il est tenace, - triomphant : il est dominant. Gradation qui culmine par le mot très fort " expansion ", qui montre que le parfum prend plus d'ampleur encore . Diérèse " expansion " qui mime la prolongation de cet infini. La gradation se continue comme si cette sensation provoquait chez le poète l'élévation, et un oubli du spleen

de la bourgeoisie et fait donc un tableau pathétique de la condition ouvrière. Ier axe : Un tableau pathétique de la classe ouvrière Pour donner une tonalité pathétique à son texte, Zola utilise plusieurs procédés : composition de la scène, gradations, élargissement final. - Composition de la scène : Le texte suit un crescendo : Au début, torture de la faim : " les fringales arrivaient ", " les danses devant le buffet ", " les dîners par cœur " : fait écho à la scène de l'oie rôtie (contrepoint

»/« point du jour ». * Victimes de la guerre, camps concentration/travail : référence v. 15, allusion religieuse ; métonymie « cuivres » pour musique de guerre. * Description d’un camp ou d’une usine, v. 11 à 15 : chp lexical douleur ; gradation, v. 12 ; insistance avec parallélisme de construction « où l’on », accumulation avec « comme » sous-entendu ; rythme ternaire, lancinant ; niveau de langue familier. * Vie : généralisation avec la périphrase « ceux dont tu rêves souvent » ;

rêves d’amour (platonique), de poésie _ Évocation Pyrame et Thisbé (=Roméo et Juliette) « les tapisseries du mur, sur la vieille légende d’amour qui enveloppait sa chambre » (5) bercée par un idéal amoureux, caractère maternel _ Associations + gradation + sonorités récurrentes « é » « d » « désillusion » (2) « différente » (2) « détruite »(2) « crevée » (3) marquent l’étendu du désenchantement _ « désespérée jusqu’au fond de son âme » (1) « œil errant » (5) perte des repères b) Une réalité

méthodique du français de M. Riegel, J.-C. Pellat et R. Rioul. En grammaire, les degrés de comparaison ou degrés de signification sont une propriété des adjectifs et des adverbes, décrivant l'intensité de la notion exprimée. On parle aussi de gradation des adjectifs et des adverbes. L'expression des degrés de comparaison peut être synthétique et se faire alors par la flexion, ou analytique et se faire uniquement par la syntaxe. De nombreuses langues emploient un système mixte, dans lequel certains